Afin de vous donner mon expérience la plus complète possible, j’ai pris le temps de définir chaque étape de mon voyage. Cette vision reste la mienne: j’ai tenté de vous amener un oeil le plus ouvert possible quant à la gestion de la situation de COVID-19.
Lors de ce voyage, j’ai fait attention à toutes mes interractions, que ce soit avec les personnes rencontrées et lors de mes visites mais aussi à respecter toutes les consignes de sécurité de chaque pays, aéroport, compagnie aérienne, hôtels et salons d’aéroport.
Et bien sûr, j’ai respecté la quarantaine obligatoire de 14 jours lors de mon retour au Canada.
Un point tout d’abord sur les règles Européennes et du Moyen Orient versus le Canada.
La différence principale est la distanciation: celle-ci n’est que d’un mètre. Alors qu’au Canada, on tente de faire respecter le deux mètres. On se sent tout de suite les uns sur les autres lors de périodes de fréquentations que ce soit dans les salons, les vols, les aéroports mais aussi les lieux touristiques ou de magasinage.
Autre fait: on compte sur votre devoir de citoyen, à vous de penser à changer votre masque, à vous désinfecter les mains, à respecter les distances, etc.
Jean-Maximilien avait déjà donné auparavant en septembre dernier son point de vue sur la manière dont la situation de la COVID19 est gérée par l’Aéroport International Montréal-Trudeau.
Je vous invite à relire son article, puisque mon avis ne diffère pas du sien. Vous pouvez consulter aussi son expérience à l’Aéroport International de Vancouver.
L’Aéroport International de Montréal-Trudeau (YUL) a fait de nombreux efforts pour mettre en place les recommandations internationales et faire appliquer toutes les mesures aux passagers afin de nous protéger les uns les autres.
Vous êtes toujours rappelé à l’ordre: distance, gel sur les mains, masque.
Des cinq aéroports visités, c’est celui où je me suis sentie le plus en sécurité de mon arrivée à l’aéroport jusqu’à ma porte d’embarquement.
L’Allemagne venait quelques jours avant mon arrivée de changer sa réglementation du fait de l’évolution grandissante des cas de COVID-19. Au 8 novembre, l’Allemagne a instauraé une quarantaine (10 jours, raccourcie à 5 jours suivant un test négatif) pour les voyageurs revenant de destinations considérées comme à haut-risque.
Points positifs:
Points négatifs:
À mon arrivée à l’Aéroport de Dubai, pas de rappel de mesures de distanciation. Nous sommes les uns après les autres à marcher dans un dédale de couloirs pendant presque 10 minutes, à traverser les escalators mobiles, les portiques pour enfin nous rendre dans le grand hall de douane.
À la douane, on nous dirige automatiquement vers le stand de dépistage de test. En effet, les nouvelles mesures veulent que tous les étrangers doivent présenter au préalable un résultat négatif de test PCR de COVID-19 datant de moins de 96 heures. Seuls les allemands et les anglais sont exemptés du test avant le départ et peuvent le réaliser à l’arrivée!
C’est à cet instant que je me dis que j’ai pu voyager avec certaines personnes malades en provenance d’Allemagne.
J’insisterais à mon arrivée à Dubai, sur le fait que j’ai déjà effectué mon test, Francfort n’ayant été qu’une escale pour moi. Je n’ai donc pas eu de test à refaire et suis dirigée vers un agent de douane comme plusieurs autres.
Chaque agent porte un masque et une vitre les sépare de nous. Le processus est rapide, aucune attente quasiment.
L’agent inspectera mon document attestant de mon résultat négatif et ne posera pas de question.
Je ne trouve pas que les européens et plus précisément les français soient les personnes les plus attachées au respect des mesures de lutte contre la COVID-19 si l’on compare aux Canadiens.
Alors oui c’était facile pour moi de respecter les mesures, le terminal n’était même pas au tiers de sa capacité. J’ai presque trouvé certains endroits fantômes. Mais une fois de plus, s’il pouvait faire tomber le masque, même sous le nez, ils le faisaient.
Air Canada est à l’image de l’Aéroport International de Montréal-Trudeau (et je rajouterais d’Emirates).
Comme j’ai fait mon vol en classe Affaires à l’aller, la distanciation était facilitée. D’autant que j’étais seule dans ma mini-cabine. Les contacts n’étaient qu’avec les agents de bord. Le service est un peu moins présent:
Sur le vol de retour entre Toronto et Montréal, l’avion était quasiment plein. On oublie la distanciation, quoi que j’ai eu de la chance: personne à côté de moi! J’étais heureuse.
Mon expérience commençait mal: je devais faire face à beaucoup de passagers devant ma porte d’embarquement. Malgré les rappels des agents de laisser des espaces, nous étions tout de même agglutinés. L’avion était plein. Comme je le disais, l’expérience varie en fonction de l’achalandage!
Je ne ferais pas d’article sur ce vol, Jean-Maximilien en ayant déjà écrit un pour la Classe Affaires entre Vancouver et Francfort (il avait cependant eu la chance d’être dans un avion très peu rempli).
Bon je n’ai pas aimé mon vol, c’est vrai.
Les agents de bord Emirates font tout leur possible pour que tout soit respecté à la lettre. L’expérience en Première Classe amène à ce que l’on voit moins les autres passagers. On se sent dans sa bulle. Après discussion avec l’hôtesse qui me servait, celle-ci me disait que cela faisait seulement trois semaines qu’ils avaient repris les vols.
De plus, j’ai eu la chance de voyager avec des conditions privilégiées puisqu’avant cela, l’expérience de vol était réduite afin de diminuer les risques de transmission.
Je vous renvoie une fois de plus à l’article que Jean-Maximilien a écrit, puisqu’il l’a visité avant moi.
Je rajouterais que depuis le renforcement des mesures en Allemagne, le Salon ne permettait pas de manger sur place. Un sachet nous était distribué si nous le souhaitions lors de notre sortie du salon.
Les Salons Emirates pour les voyageurs en Classe Affaires et Première Classe sont grands et très achalandés suivant l’heure du jour.
Le salon Paul Maxence est très agréable. Une sympathique expérience en France. Les mesures étaient moins importantes.
Les autorités des Émirats Arabes Unis ont vite pris les choses en main. La crise y est très bien gérée.
Nous avions décidé de modifier nos plans de voyage lors de notre mini-tour du monde en mars pour y faire arrêt à la place de l’Asie. Trop tard, la frontière fut fermée sans tarder. Les lieux publics ont du fermer boutiques, restaurants, activités. Le port du masque est devenu obligatoire en intérieur comme en extérieur (plages comprises). Des couvre-feux ont été décidés et ont continué jusqu’à récemment me racontait ma guide.
Des équipes de nettoyage et stérilisation de la ville sont en constante activité partout où il y a de l’achalandage afin de garantir une stérilisation parfaite.
Des hélicoptères surveillent du ciel les zones où il y a de l’activité afin de vérifier que les mesures sont respectées par tous (j’en ai vu passer chaque jour). Et attention aux récalcitrants, les amendes sont très élevées!
Dubai a réouvert ses frontières au 7 juillet 2020 aux voyageurs, à qui elle impose de respecter les mesures, comme le test de dépistage COVID-19 négatif réalisé maximum 96 h avant tout embarquement pour Dubai.
Les activités ont repris comme la réouverture des restaurants et des boutiques, la possibilité de faire des excursions ou activités.
Chaque prestataire de service a pris des mesures pour garantir la sécurité de tous et ont du revoir leur capacité de fonctionnement afin de satisfaire aux mesures de distanciation imposée.
Je dois dire que les hôtels de Dubai m’ont impressionné. Chacun d’eux a mis en place des règles strictes.
Voici les mesures courantes que j’ai pu voir lors de mon voyage:
Réception:
Restauration:
La chambre:
Salle de gym:
Lors de mes visites touristiques avec ma guide, j’ai pu constater que la majorité des lieux normalement prisés étaient vides de monde. Que ce soit à La Mer, à Al Seef, au Musée Etihad ou à Dubai Frame, aucun problème de distanciation!
En fait, Dubai a été déserté de ses touristes. Nous avons seulement aperçu un bus de tourisme! Et encore je ne sais s’il était plein. Mais les rues étaient désertes.
À savoir: les petits commerçants ne reçoivent aucune aide du gouvernement. La situation est donc très difficile pour le tourisme actuellement. Plus de la moitié des boutiques étaient fermées du fait de la non fréquentation de ces lieux.
Pour respecter les mesures en place, les lieux de restauration ont du réduire leur capacité d’accueil, diminuant de ce fait l’ambiance. Les lieux misent sur la distance des tables, du gel sur les tables, des codes QR à scanner (pas tous), ou encore des plexiglas si la distance n’est pas possible.
En règle générale, j’ai trouvé que les masques tombaient très facilement une fois assis. Il n’était pas rare de voir les gens faire leur commande sans leur masque. Ce dernier était seulement remis lorsqu’ils se levaient de table.
Dans le cadre de ce voyage à Dubaï, j’ai utilisé 4 cartes de crédit différentes:
La plupart de mes achats sur place (aucun frais de conversion pour les opérations en devises étrangères comme les taxis ou souvenirs)
Mes achats de voyages auprès de prestataires comme les agences/guides (6 points par dollar)
Je pourrais également ajouter la Carte Alaska Airlines World Elite® Mastercard® qui a procuré, au fil des ans, les miles ayant permis de réserver mon billet d’avion sur Emirates First.
Que se passe t-il si une personne se fait prendre à avoir de la température? Ma guide me répondra qu’un protocole strict a été mis en place.
Toute personne ayant des symptômes ou étant détectée avec de la fièvre, sera immédiatement isolée, évaluée et testée. La personne devra s’isoler à son hôtel le temps d’une quarantaine, chez elle ou dans un hôtel attitrée si les résultats sont positifs.
Cette prise de température dans tous les lieux était sécurisante.
La majorité des endroits visités lors de mes étapes ont été stérilisés, stickerisés, plastifiés. Lorsque possible, des chemins à passage étaient proposés. Les gens rencontrés à Dubai, que ce soit le personnel d’hôtels, les taxis, les restaurateurs, guides, font très attention.
Le problème vient souvent du relachement des clients. Par exemple, après avoir vu des personnes ne pas mettre de masque à la piscine de mon premier hôtel W Dubai – The Palm , je me suis dit qu’en fait le masque n’était seulement obligatoire qu’à l’intérieur. Le lendemain, ma guide m’expliquera que l’endroit aurait du nous faire respecter le masque sous peine de s’exposer à de lourdes amendes.
J’ai ainsi gardé mon masque partout.
En conclusion, je peux vous dire que j’ai trouvé mon expérience aux Emirats très bien et sécuritaire la majorité du temps.
Avant de quitter Dubaï et de revenir au Canada, j’ai procédé de nouveau à un test COVID-19. À mon arrivée au pays, j’ai respecté la quarantaine obligatoire de 14 jours (en espérant que prochainement, des tests rapides pourront réduire cette durée)!
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