Voyager depuis l’Aéroport International Montréal-Trudeau est une expérience différente en période de COVID-19. L’Aéroport a adapté ses procédures en matière de sécurité et d’hygiène, afin de nous permettre de voyager en toute confiance.
Voici mon expérience en Septembre 2020 pour un vol au départ de Montréal.
À l’arrivée à l’Aéroport International Montréal-Trudeau, nous sommes généralement habitués à une longue file d’attente de voitures pour monter au débarcadère. Or là, aucun problème: je compte 3 voitures – incluant celle de Police – au dépose-minute.
Seules les portes 4 et 11 au niveau des départs permettent d’accéder à l’aérogare. Et ces entrées sont surveillées par des agents de sécurité avec un point de contrôle sanitaire.
Avant d’entrer dans l’aérogare, il faudra vous laver les mains et seuls les voyageurs peuvent entrer (sauf bien sûr, si une personne nécessite une attention particulière ou pour accompagner un enfant d’âge mineur).
Le port du masque est obligatoire au sein de l’Aéroport International Montréal-Trudeau. Si vous avez oublié votre masque, il sera possible d’en acheter un à la borne prévue à cet effet (3 $).
Notez que selon les directives de l’aéroport, seuls les enfants de moins de 2 ans et les personnes avec des difficultés respiratoires, handicapées ou incapables de retirer leur masque sans l’aide d’un tiers sont exemptés de cette obligations.
Mon fils de 3 ans refusant de porter le masque. Cela va être difficile de voyager prochainement avec lui!
Juste après avoir passé la porte d’entrée numéro 4, un contrôle de votre température est effectué par des caméras, avec une personne s’assurant que la température a bien été captée, quitte à vous faire repasser une deuxième fois devant.
Pour un voyageur fréquent comme moi, quelle tristesse que de voir ce tableau d’affichage aussi vide.
J’ai souvent l’habitude de regarder les destinations desservies, et je me plaisais à savoir que depuis Montréal, il était encore récemment possible de rejoindre des villes directement comme Shanghai, Tokyo ou Sao Paulo. En ce moment, seules une poignée de destinations sont desservies.
Au travers de l’aérogare, de nombreux distributeurs de gel désinfectant sont accessibles. Les chariots sont désinfectés et nettoyés après chaque usage. Et les compagnies aériennes ont amélioré les différents systèmes de libre-service « sans contact ».
Si vous avez besoin d’assistance pour déposer votre bagage, des agents sont bien évidemment disponibles au comptoir. Et des plexiglas de protection y ont été installés.
Nul besoin d’avoir une carte de crédit coupe-file comme les cartes Visa Infinite Privilège ou un billet classe affaires, ni même un enfant tenu à bout de bras: il n’y a personne à la sécurité.
Après le contrôle de ma carte d’embarquement sur mon téléphone intelligent, je passe par un deuxième contrôle de température. Cette fois-ci, il faudra s’arrêter et poser les pieds sur les marques prévues à cet effet. Et regarder la caméra pour quelques secondes.
Ensuite direction les scanners de sécurité. Les bacs dans lesquels vous déposez vos affaires sont soigneusement désinfectés après chaque usage.
Une fois du côté des salles d’embarquement, je jette un œil sur le tarmac. Il est très rare de ne voir aucun avion à proximité de ces portes. C’est un vrai désert.
Je tente de me rendre au Salon Feuille d’Érable qu’Air Canada avait promis de rouvrir d’ici la fête du Travail (mais c’était avant que le Gouvernement du Canada ne prolonge une nouvelle fois les mesures de quarantaine obligatoire).
Et je trouve porte close.
La plupart des bars et restaurants sont fermés. Tim Hortons ou encore l’un des restaurants Priority Pass (Pork & Pickle) est ouvert. Je pourrais décider d’utiliser l’une des 6 entrées permises avec ma Carte Visa Infinite Passeport Banque Scotia, mais je préfère me diriger vers ma porte d’embarquement.
Mon vol décolle de la porte 51. Cette porte se situe en limite avec la zone Internationale. L’année dernière, des cloisons ont été installées pour permettre une zone « étanche » lors de besoins opérationnels (notamment depuis que la section internationale a été séparée du reste de l’aéroport).
Les rangées de sièges ont des affichettes apposées dessus afin de faire respecter la distanciation sociale. Autant dire qu’il n’y a pas de place pour tout le monde si le vol venait à être plein. Mais je trouve tout de même une place pour m’asseoir quelques minutes avant l’embarquement.
En conclusion, je peux dire que l’expérience à l’Aéroport International Montréal-Trudeau a véritablement changé.
L’Aéroport a visiblement mis en place toutes les mesures sanitaires nécessaires et remplit, selon moi, son objectif de nous faire « Voyager en toute confiance ».
Mais le voyageur en moi est attristé de cette situation: l’aéroport est synonyme de départ en vacances, de joie, de liberté. Tout ceci semble être du passé, et les rappels incessants dans les hauts-parleurs de respecter la distanciation sociale et le port du masque ne font que ressasser la situation que nous vivons tous présentement.
Les économies, c’est par ici :