À l’heure où le concept d’influence est omniprésent, se présenter comme un leader influent est essentiel. C’est vrai dans tous les domaines. Celui des finances en est d’ailleurs un excellent exemple.
Toutefois, qu’est-ce qui caractérise un leader digne de ce nom? Dans cet article, nous vous invitons à pousser vos réflexions encore plus loin. Revoyez la définition du leadership et apprenez-en plus sur les 7 compétences principales d’un vrai leader.
Vous l’aurez sûrement remarqué: la définition du leadership revêt différents visages d’un article ou d’une vidéo à l’autre. Cependant, les bases restent les bases. Selon notre équipe, la meilleure définition va comme suit:
Le leadership se définit comme la capacité à guider, influencer et inspirer une équipe à réaliser une vision clairement déterminée et des objectifs communs.
Le type ou style de leadership est tout sauf statique. Comme quoi il est faux de croire que l’on doit s’identifier à l’un d’eux de manière permanente. En vérité, le style pertinent à adopter dépend grandement du contexte dans lequel on se trouve. Cette même flexibilité est d’ailleurs l’une des qualités d’un leader influent – nous y reviendrons plus tard.
À l’heure actuelle, les 5 types de leadership les plus fréquemment soulevés sont les suivants:
Objectif: convaincre et défendre ses idées
Le style du leader affirmé consiste à mettre en lumière des désaccords ou des préférences. Par le biais de moyens de communications clairs, ce dernier avec une certaine autorité invite à adopter de nouvelles idées, de nouvelles perspectives en laissant peu d’entrées possibles à son équipe.
Le rappel des politiques du milieu de travail et de certaines règles est un bon exemple. La voie d’affirmation permet aussi d’émettre des conséquences, de rappeler les positions hiérarchiques et plus encore.
Objectif: convaincre et défendre ses idées tout en amenant une vision forte, un sens de l’innovation
Ici, le leader appuie ses idées sur des bases hautement objectives telles que le raisonnement et la logique. Il inspire et motive son équipe. Les repères tels que des données, des recherches, des avis d’experts et des faits font partie intégrante du rôle du leader rationnel.
Objectif: rassembler et unifier un groupe de personnes
Un leader inspirant sait tirer sur les bonnes ficelles grâce à son talent de narrateur et son charisme. Son but: inciter son équipe à atteindre ou un plusieurs objectifs communs en soulevant des possibilités stimulantes. L’enthousiasme et l’optimisme sont essentiels pour obtenir le soutien des intéressés et susciter l’émotion désirée.
Objectif: rassembler et unifier les personnes
L’engagement actif de type de leader est de créer des liens avec et entre les autres. C’est pourquoi l’écoute est un critère central: elle permet de saisir les besoins des autres parties. Ultimement, on établit des connexions solides, voire des coalitions, dans des buts souvent précis. Le leader prend ici des décisions après avoir consulté son équipe, favorisant la participation et le feedback.
Objectifs: tous les objectifs nommés plus haut
Comme son nom l’indique, ce style consiste à créer des compromis ou des concessions. Le but ultime reste de trouver un terrain d’entente par des solutions qui font l’unanimité.
Il est tout à fait normal et attendu d’avoir ses préférences en matière de style(s) de leadership. Toutefois, rappelons qu’un leadership influent s’adapte selon les défis et les besoins qu’il rencontre dans son environnement. L’expérience, la rétroaction des équipes et la force d’adaptation forment une combinaison gagnante pour tous les leaders accomplis ou en devenir.
Tel que mentionné plus haut, le leadership joue un rôle crucial dans l’atteinte des objectifs de diverses natures d’une organisation. Voici quelques-uns des moyens dont dispose le leader influent pour mener à bien la réalisation de ses objectifs:
Peu importe l’industrie dans laquelle elle œuvre, une entreprise doit pallier l’évolution et l’innovation dont son marché fait preuve. Les formations, conférences, colloques et moyens internes de développement des compétences sont des moyens probants d’y arriver.
En tant que leader, on se doit d’orienter les équipes de manière claire et proactive. Si plusieurs objectifs sont en jeu, une priorisation est également nécessaire. Sans surprise, le leader doit être apte à motiver les individus, notamment par le biais d’incitatifs et bonus liés à l’atteinte des objectifs.
Les leaders guident les membres de leur équipe en leur fournissant une orientation claire. Ils établissent des stratégies et des plans pour atteindre les objectifs et assurent que tout le monde comprend son rôle et sa responsabilité dans la réalisation de ces objectifs.
Pour mener à bien les projets, il faut des équipes, mais aussi des ressources. On parle ici de temps, de matières, d’équipements et toute autre ressource essentielle pour concrétiser l’offre d’une entreprise. En plus de ses différents chapeaux, le leader doit également veiller à cette gestion, quitte à faire appel à un bras droit ou un consultant expert.
L’environnement commercial est en constante évolution. Et plus ça va, plus les changements se font rapidement. On parle notamment des attentes des nouvelles générations de travailleurs, des avancées technologiques et de l’apport de l’intelligence artificielle.
Ce mouvement place le leader devant un lot de défis, teintant son quotidien ainsi que celui de ses équipes. Parmi ceux-ci on retrouve:
Ce thème d’actualité concerne les entreprises de tous horizons confondus. Chaque leader doit faire la promotion éthique de l’ouverture à la diversité et de l’inclusion en milieu de travail. Il s’agit d’un défi de taille en matière de ressources humaines, dans un monde où attirer et garder les talents est un réel tour de force!
Plus qu’une option, la transformation numérique est devenue nécessaire pour une majorité d’entreprises. Rester compétitif, c’est aussi intégrer les technologies émergentes de son domaine, qui permettent notamment une meilleure rentabilité et une gestion des ressources optimale.
La gestion des talents est un défi tentaculaire pour le leader: il influence grandement la gestion de tous les autres défis qu’il doit affronter.
C’est bien connu que l’attrait et la rétention de talents de qualité est de plus en plus ardu. On doit constamment penser « hors de la boîte » pour se démarquer. La créativité et l’audace sont indispensables.
Les nouvelles générations de travailleurs ont plusieurs attentes en matière d’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle. Des attentes plus nombreuses et plus variées que celles formulées jusqu’ici dans le monde du travail. Les leaders doivent redoubler d’efforts pour offrir cet équilibre sans compromettre la productivité.
Grâce à l’accès à l’information, la santé mentale est maintenant une réelle préoccupation pour les entreprises. Les leaders doivent faire preuve d’ouverture et de sensibilité face à leur environnement. Ils doivent aussi promouvoir les stratégies préventives de leur milieu de travail. Parmi celles-ci, on retrouve des programmes d’aide aux employés, les ressources en matière de bien-être, etc.
Face à des préoccupations sociales de taille, comme l’impact environnemental du monde commercial, la RSE est impérative. Elle s’inscrit désormais dans la sphère éthique d’une organisation. Le leadership conscient en milieu de travail est la planche de salut des stratégies de RSE, qui doivent correspondre aux valeurs humaines de toute marque.
Les opérations et les communications internes et externes sont plus que jamais du ressort du numérique. Un leader doit veiller à ce que la sécurité des données de son entreprise et des individus qui la composent soit invincible. C’est parfois à lui que revient la tâche de s’informer sur les mesures de protection adéquates, ainsi que sur l’innovation et les tendances de son marché.
Un lot impressionnant de critères forge le profil du leader inspirant. Comment s’y retrouver? En consultant les 7 caractéristiques suivantes, dans lesquelles se regroupent les principales compétences et qualités.
Une des citations du célèbre physicien Stephen Hawking souligne que « l’intelligence est la capacité de s’adapter au changement ». Si pendant plusieurs années, l’intelligence était une caractéristique fréquemment soulevée pour décrire le leader, on comprend aujourd’hui que c’est la force d’adaptation qu’on voulait plutôt mettre en lumière.
En effet, cette forme de flexibilité s’inscrit au cœur de la définition du leadership. C’est encore plus vrai à l’ère où les industries évoluent à grande vitesse. On peut facilement comprendre pourquoi l’adaptabilité se présente comme un facteur décisif lorsque vient le temps de répondre aux besoins de notre marché.
Pour inspirer un groupe d’individus, on doit exceller en tant que communicateur. Par exemple, les idées doivent être véhiculées de manière claire, et pour que tous et toutes se sentent interpellés.es. Aussi, le message doit toujours être réfléchi et cohérent, en toute situation, en plus de représenter les valeurs de l’entreprise.
C’est sans compter la force de communication orale du leader. Ce dernier doit composer avec différents critères pour engendrer les résultats souhaités. Une voix confiante, une posture assurée et un discours savamment ponctué en sont quelques exemples.
La persuasion peut prendre différentes formes au sein de la relation leader-équipe. Elle est souvent utilisée pour faire valoir une idée précise, mais également pour déconstruire certaines attentes ou concepts actifs dans un groupe. Il va sans dire que la persuasion et la communication vont de pair dans toutes les formes de leadership possibles.
Ce pouvoir persuasif est également intimement lié au niveau de confiance observé dans la relation. Plus la confiance est solide avec un employé, plus facile il sera pour le leader d’amener les intéressés.es à entrevoir d’autres possibilités.
L’aptitude à faire des choix pour le bien commun présent sans compromis sur notre vision du futur est caractéristique chez le leader influent. Cette capacité lui permet de mener des projets efficacement, en gardant le cap sur les objectifs à moyen et long termes d’une entreprise.
Une personne dite visionnaire est bel et bien souvent hautement créative. Elle sait concevoir différents scénarios pour une marque, en faisant appel à sa connaissance du marché, l’expertise de ses équipes et plus encore.
Gérer des conflits veut dire plus qu’être capable de régler un désaccord entre deux employés par exemple ou un groupe de personnes. Il est également question de conflits logistiques, administratifs, opérationnels, ou concernant le management, etc. Entrevoir les solutions à plusieurs niveaux est donc un des chapeaux du leadership.
Mais ce n’est pas tout! Savoir prévenir les situations de conflits est également nécessaire. La vision du leader est d’ailleurs la clé pour entrevoir certaines difficultés potentielles.
Dans certaines entreprises, les leaders ont comme responsabilité de trancher dans d’importantes décisions. Ils possèdent en général une position qui leur donne plus d’autorité et leur permette de faire des choix d’une portée substantielle pouvant changer le cours de l’histoire d’une organisation.
Plusieurs facteurs influencent ces décisions, et plusieurs conséquences peuvent en découler. La prise de décision fait donc souvent l’objet d’une pression substantielle pour le leader.
Avoir le sens de l’éthique, en résumé, c’est pouvoir discerner ce qui est moralement correct ou non dans une situation donnée. Il s’agit d’un concept ouvert, axé sur des valeurs humaines ainsi qu’une conscience morale aiguisée.
L’éthique reste complexe et en constante évolution. Les courants d’influence, tels que la philosophie, la religion, la société, etc. exigent une culture générale notable chez le leader.
Au-delà de sa définition formelle (voir en introduction à cet article), qu’est-ce que le leadership, exactement? Est-ce une qualité, une compétence, un don pour la communication? Comme vous l’aurez constaté au fil de votre lecture, toutes ces possibilités peuvent s’appliquer. Le leadership consiste en un vecteur complexe de compétences et de capacités, appuyées tant sur l’expertise, l’expérience, l’intelligence émotionnelle et le charisme d’une personne.
Un bon leader se définit par plusieurs qualités clés telle :
Tout le monde a déjà entendu l’expression « leader né ». Bien qu’il est vrai que certains individus sont naturellement disposés à occuper ce rôle (qualités de communicateur.trice, charisme, intelligence, etc.), être un bon leader, c’est aussi quelque chose qui s’apprend. L’expérience, la consultation de leaders inspirants, la formation et autres paramètres peuvent vous amener à faire preuve de leadership.
La formation, l’expérience et la rétroaction positive en milieu de travail sont de bons moyens de développer des compétences en leadership. L’aide d’un.e mentor.e peut aussi s’avérer pertinente.
Il est fréquent de rencontrer le concept d’ « intelligence émotionnelle » en consultant de l’information au sujet du leadership. Ce n’est pas un hasard. Un leader conscient et influent possède nécessairement des qualités émotionnelles telles que l’empathie, l’ouverture, la capacité d’écoute, un sens de la communication, la créativité, etc.
Absolument. Une entreprise et son équipe ne peuvent jamais être trop motivées ou inspirées à mener un projet à bien. Les balises hiérarchiques deviennent ici d’importants repères pour que chaque leader puisse s’investir selon son niveau d’expérience, d’influence et d’expertise.
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