Jonathan Riverin nous fait part de son expérience à Vancouver. Voici ses impressions :
Pour ceux qui ne me connaissent pas : imaginez d’une part un type super gourmand, à l’odorat hypersensible. Ce qui fait que je m’exclame «Mmm!» avant même qu’une bouchée ait atteint mes papilles gustatives. Mon nez est plus rapide qu’elles!
Et ce type est aussi curieux et candide : il se rend donc au restaurant toujours sans prétention et goûte avec amusement et délectation tout ce qu’a de meilleur à offrir l’établissement visité. Parce que oui, je n’ouvre presque jamais le menu, je veux qu’on me surprenne, qu’on m’étonne : à quel prix?! Je ne le sais souvent qu’après le dessert.
Blague à part, je porte un intérêt et une attention particulière au service et à l’ambiance (j’adore quand un resto me fait l’effet d’être entré dans une bulle en retrait du monde), et bien sûr aux goûts, à l’exécution et à la présentation des plats; sans vraiment rien y connaître de bien théorique!
J’ai eu grand plaisir à me rendre dans plusieurs restaurants qui se sont retrouvés dans le palmarès des 100 meilleurs restaurants au Canada. Et aussi dans quelques endroits recommandés par des gens rencontrés au fil de mon séjour. J’aime bien me laisser guider par les avis de locaux.
Café Medina : ouvert en 2008, c’est une institution à Vancouver.
Hauts plafonds, cuisine à aire ouverte et salle à manger inondée de lumière naturelle. La serveuse recommande la fricassée (genre de ragoût dans une casserole) qui est le plat le plus populaire du menu d’inspiration méditerranéenne.
Et moi je recommande le goûteux espresso! Parce que «life is too short for bad coffee».
Chambar : les gaufres liégeoises sont un incontournable à Vancouver.
C’est en me butant à une longue file au Jam Café (à essayer selon plusieurs!), que j’ai décidé d’ouvrir la porte d’à côté. Et ce charmant restaurant – bar à vins offrait exactement ce dont j’avais envie : de moelleuses gaufres tartinées d’une marmelade aux figues et d’un caramel beurre salé. Un délice.
Pour luncher
Cactus Club Coal Harbor : il s’agit d’une chaîne de restaurants locale, qui n’a plus de preuves à faire. Avec plus d’une trentaine de succursales au Canada, il fallait y aller!
Le plat par excellence du chef Rob Feenie que l’on m’a fait découvrir est celui des raviolis à la courge butternut et aux crevettes. Moi qui ne raffole pas des crevettes… ça m’a conquis! En plus, la vue sur le port et Stanley Park est tout à fait apaisante.
Pour un cocktail, la succursale de English Bay offre aussi une vue imprenable sur le boardwalk, la plage et la mer.
Hydra : très hip, très chic. Situé en plein centre-ville, la terrasse est comme un îlot de paix au milieu du tumulte.
Y étant allé en après-midi, j’étais seul dans ce grand espace magnifiquement décoré, et le propriétaire était d’une grande amabilité: il a discuté, m’a offert un verre de bulles et m’a recommandé une fraîche salade de melon d’eau. Simple, mais très efficace lors d’une chaude journée.
Je m’y suis installé quelques heures avec ma liseuse, mais l’ambiance du soir est beaucoup plus agitée m’a-t-il dit.
Miku : on m’avait dit que c’était un incontournable pour un repas gastronomique japonais. Et je n’ai pas été déçu.
MAIS voici la petite histoire. Grosso modo, il y a trois choix de menus. J’ai pris celui de base. Lorsque j’ai reçu mon entrée, j’ai trouvé un cheveu blanc : aussitôt, j’ai retourné l’assiette.
Une fois, ça va. La reprise de l’entrée arrive, sans cheveu, eh bien non! Elle était encore servie avec cheveu. Ça y est, je suis devenu tout anxieux, et je me disais qu’ils ne me croiraient pas : mais le gérant du restaurant était tellement mal qu’il a offert de me payer le menu le plus coûteux (135 $) et tous les cocktails que je désirais.
J’ai donc vu défiler devant moi : sushis de style aburi (flambé à la torche sur le dessus et cru au-dessous, c’est la spécialité), bœuf braisé, tataki, cocktails et dessert dé-ca-dent au thé matcha.
Malgré le terrible départ, je suis reparti plus que satisfait et sans facture!
Bao Bei : le «ou pas», dans le titre de ce chapitre, visait malheureusement ce restaurant situé au cœur de Chinatown qui m’a beaucoup déçu.
Malgré toutes les recommandations, très trendy, l’endroit offre certes un bon menu (ce ne sont quand même pas les meilleurs dumplings!), un décor coquet, de bons cocktails, mais j’ai eu le sentiment d’être de trop. Comme si je dérangeais le petit groupe de serveurs, peu accueillants.
St. Lawrence : ce petit bistro français a franchement su me plaire sur le plan de l’ambiance et du service; pour la bouffe, ce sont des mets québécois revisités, certes bien exécutés et goûteux, mais qui ne m’ont pas époustouflé.
Ce qui m’a le plus impressionné est de voir le chef J-C Poirier et son équipe s’affairer dans la cuisine au rythme d’une chorégraphie tout à fait organique; comme un spectacle où tous les gestes semblent calculés pour livrer des assiettes impeccablement présentése.
J’ai passé un bon moment!
Savio Volpe : c’est l’hôtesse du St. Lawrence qui m’en a fait la recommandation. Définitivement mon coup de cœur. J’ai un faible pour la cuisine italienne en partant!
D’une part, le service offert par Nathan était extraordinaire. Il a su bien choisir les plats afin que je puisse goûter à un éventail nuancé de leur cuisine: crudo de thon arrosé d’huile de ciboulette et salade crémeuse au gorgonzola et noix, assiette d’agnolottis au porc, cannoli et gelato aux pistaches. Succulent!
Et l’accord avec un chardonnay des vignobles Tantalus de l’Okanagan: yummy.
Autres suggestions (si jamais plus de temps) : Elisa; Ask for Luigi; Torafuku; PiDGin; AnnaLena
Pour vos dépenses dans les restaurants et les bars de Vancouver, l’une de ces deux cartes vous permettra d’obtenir 5 points par dollar dépensé :
Pour moi, un hôtel n’est pas qu’un hôtel. Alors, oui, je sais, c’est parfois coûteux, mais quand l’expérience est au rendez-vous; pourquoi pas!
Être reçu dans un hôtel peut être comparable à être reçu chez un ami: et je ne vous cache pas que souvent je deviens l’ami des hôtes et du chef-concierge! Visiter différents hôtels est pour moi l’occasion de découvrir des décors, des ambiances, des services et des façons de recevoir l’invité, qui ont été pensés pour qu’il passe un excellent séjour.
Pour ce séjour, j’ai voulu d’abord avoir une chambre avec vue sur la mer et la montagne: c’est au Pan Pacific que mon choix s’est arrêté.
Ensuite, je désirais profiter de mon statut Gold chez Marriott Bonvoy (que j’obtiens chaque année avec ma Carte de PlatineMD d’American Express), j’ai donc partagé le temps entre le Westin Grand Vancouver (reconverti en hôtel Hilton depuis 2021) et le JW Marriott Parq.
Une nuit au Pan Pacific Vancouver Hotel débute entre 350 $ à 500 $; j’ai choisi une Chambre Premier, avec un très grand lit et vue sur la montagne et ville.
Situé dans downtown directement sur la Place du Canada, l’hôtel est à première vue imposant. J’avais l’impression d’embarquer sur un grand navire de croisière: l’intérieur chiquement décoré est immense.
Tout se fait très aisément pour l’enregistrement, le concierge est d’une grande gentillesse.
Et la chambre! Pardon, la vue de la chambre. Wow.
Vue de biais sur la skyline, sur Stanley Park au loin et sur la baie, avec en arrière-plan les montagnes. Je ne vous dis pas la beauté des levers et des couchers de soleil : simplement magique. C’est la raison pour laquelle j’ai apprécié cet hôtel.
Après… La piscine était bien, la chambre aussi (sans plus pour ce prix). Le petit-déjeuner était excellent et copieux. Seul reproche, le tapis dans la chambre : une vieille odeur (subtile, mais j’ai le nez très fin!) qui remonte au temps où la cigarette était permise (probablement)!
Une nuit au JW Marriott Parq Vancouver varie de 450 $ à 800 $. J’ai obtenu avec surclassement une suite-studio, un très grand lit, vue sur l’eau, à un étage élevé.
Ouvert en 2017, le complexe PARQ est situé entre les quartiers trendy de Yaletown et Gastown, directement à côté du BC Place Stadium. L’établissement, dont le design a été conçu par la firme d’architecture montréalaise ACDF, abrite deux hôtels de luxe, un casino, des restaurants, un gym et un spa.
Peu importe l’angle sous lequel vous apercevez pour la première fois ce projet d’envergure (400 M$), il impressionne! Il a clairement été conçu en parfaite harmonie avec le stade qui le côtoie, épousant ses formes.
Mais aussi, PARQ rappelle l’environnement naturel qui entoure Vancouver : les lignes courbes et la forme même du complexe évoquent une montagne; la façade vitrée reflète le ciel et les édifices de façon impressionnante.
Je ne m’y connais pas en architecture, mais ça me semble être un bijou!
On entre ainsi dans un spacieux hall, sous d’imposants lustres, et grâce à la réservation faite auprès du programme Fine Hotels and Resorts d’American Express, l’enregistrement se fait à midi.
Avant d’arriver à la chambre, c’est un service courtois et attentionné que j’ai reçu (siège en velours pour patienter + bouteille d’eau).
Dès la sortie de l’ascenseur, à l’étage 18, on sent déjà le souci du détail par l’élégance du tapis, ainsi que par l’éclairage qui diffuse une lumière chaude et feutrée.
Et cette suite-studio? Magnifique. L’espace salon est très spacieux, meublé d’un grand sofa de velours hyperconfortable. Un mur mitoyen se dresse au centre du studio, afin de donner un côté plus intimiste à l’espace dodo qui comprend : une télévision, un très grand lit douillet, une penderie, une table et deux fauteuils rose stylés donnant vue sur la baie False Creek.
Aussi, derrière deux grandes portes coulissantes, on découvre la luxueuse salle de bain. Une douche en marbre, une décoration aux couleurs dorées, de fins produits de bain. Tout parfait.
Afin de rendre mon expérience «rentable», mais surtout des plus apaisantes, j’ai décidé de m’offrir un massage ainsi qu’un souper à la chambre en utilisant les crédits offerts.
D’un côté, bien que le massage ne soit que de 50 minutes, la thérapeute était tellement efficace qu’il m’a paru plus long. Et ouh là là! Elle m’a offert d’utiliser l’huile à massage préférée de David Beckham?!
Un service de thé et de collations est aussi offert après le massage, dans un salon de détente donnant vue sur la baie.
Voici nos reportages d’hôtels à Vancouver :
En termes de divertissement, il est clair que j’ai essentiellement profité de la scène culinaire de la métropole. Si vous me connaissez, j’ai l’habitude de visiter et d’explorer davantage. Oui, oui. Mais ressentant les 200 km de marche que je venais de faire (Traversée de Charlevoix et plusieurs sommets en Alberta), je m’en suis tenu aux attraits majeurs du centre-ville… que voici.
Les locaux viennent admirer le coucher de soleil sur la plage d’English Bay : une longue lande de sable bordée de hautes herbes, de gros cailloux, de tours à condos (!) et, surtout, voisine du Stanley Park.
Ce dernier est le troisième plus gros parc urbain d’Amérique du Nord et il accueille plus de huit millions de visiteurs par année! Il vaut absolument le coup de s’y déplacer, de s’y perdre; à pied ou à vélo.
Mais une chose est certaine, le coucher de soleil au bout de la péninsule du centre-ville de Vancouver est un must-do. Et pourquoi ne pas en profiter pour regarder la pleine lune sur le centre-ville une fois la nuit tombée?!
Il n’y a pas tant à dire sur la Place du Canada, mais elle demeure un endroit de choix pour observer la skyline au soleil couchant. En journée, on y voit nombre d’hydravions décoller et amerrir. De plus, plusieurs sculptures emblématiques se trouvent à proximité sur la promenade qui longe le port.
Si vous aimez les marchés publics, allez-y! On y mange très bien, et surtout il est possible de déguster de nombreux produits du terroir. C’est l’endroit idéal pour acheter des souvenirs, des cadeaux, ou tout simplement, des produits artisanaux locaux.
À l’extérieur, une place publique a été aménagée pour profiter de la vue sur les ponts et sur la baie de False Creek. Moi, je n’en peux plus des joueurs de flûte de pan, alors je ne m’y suis pas attardé. Mais ça, c’est moi!
Une balade dans ce joli parc vous permettra d’apprécier la vue sur le centre-ville et sur les diverses marinas de la baie de False Creek. La vue (protégée!) sur les montagnes est apaisante et si vous êtes chanceux (comme moi!) vous pourrez voir des phoques se prélasser sur les quais.
Ce parc est une réelle oasis en bord de mer!
Envie d’une escapade à 15 minutes de voiture du centre-ville? Grouse Mountain est un centre de ski et de randonnée qui s’élève à 1200 mètres: c’est le sommet de Vancouver!
Très escarpé, le sentier de trois kilomètres pour accéder à la vue panoramique est assez physique : on l’appelle le Grouse Grind. Mais attention, c’est une randonnée à sens unique : vous devrez revenir en téléphérique au coût de 15 $. Vous n’avez donc qu’à gravir la montagne et vous serez récompensé d’une magnifique vue sur Vancouver et ses îles, d’un café et d’un spectacle de bûcherons (pas mon truc…).
Aussi, vous pourrez observer deux grizzlys ayant été sauvés d’une mort certaine; maintenant en captivité.
Je terminerai sur une note LGBTQ+! Bien qu’il soit tout petit, le «village gai» consiste en une rue: Davie Street. Tout coloré, tout vivant. Le secteur semble en pleine expansion : de belles tours à condos s’érigent, et des restaurants et cafés ouvrent leurs portes.
Enfin, quelques rues perpendiculaires sont piétonnes et occupées par des installations artistiques auxquelles il fait bon s’attarder. Simplement, il fait bon flâner sur cette rue qui a des airs de Castro à San Francisco.
Concernant le vol, vous pourriez prendre votre billet avec des points Aéroplan. En classe économique, le vol est à partir de 12 500 points pour un aller simple Montréal / Vancouver, selon le prédicteur de points.
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