
Serais-je devenu un travel hacker depuis quelques temps?
Eh bien, j’avoue que pour le «peu» de temps que la gestion des points me demande, ça ne change pas la vie, mais mettre à profit les points accumulés grâce à ma Carte de PlatineMD d’American Express et au programme Aéroplan, ainsi que tous les avantages reliés à cette carte, agrémente beaucoup l’expérience du voyage.
Ce séjour à Vancouver en fait la démonstration :
- vols aller-retour (en promotion) en classes affaires (A220) et Signature Air Canada (A330);
- surclassements au Westin Grand Vancouver et au JW Marriott;
- crédits offerts par le programme Fine Hotel and Resorts d’American Express;
- accumulation d’un total de 13 000 points avec mes dépenses.
Découvrez mon séjour et les astuces utilisées!

Voici le menu:
- Entrée: Avis sur les vols Calgary – Vancouver – Montréal
- Menu principal: Grandes tables (ou pas) à l’essai!
- Dessert: Avis sur les hotels Pan Pacific, Westin Grand Vancouver et JW Marriott Parq
- Digestif: Les highlights en terme d’activités
Un immense merci à @milesopedia et à sa communauté Facebook au sein de laquelle le partage des astuces rend le tout beaucoup plus simple!
Pour votre information, plusieurs photos se trouvent tout au long de ce carnet, mais je vous invite à visiter et à suivre mon compte Instagram @johnriverin, où je publie des vidéos sous forme de stories.
Mes vols avec Air Canada
Calgary - Vancouver: Air Canada - A220 - Classe affaires
Le pourquoi du départ de Calgary fera l’objet d’un autre carnet, mais disons que j’ai pris une sage décision que de voler entre les deux métropoles: avec un ciel entièrement dégagé, surplomber les Rocheuses a été tout un spectacle.
À voir dans mes stories Instagram @johnriverin



J’étais à bord du A220 d’Airbus, en classe affaires: j’ai profité de la promotion Mégaoffre d’été qui offrait une remise de 40% sur les primes aériennes.
Au final, ce vol ne m’a coûté que 7 500 points et 70$ de taxes.

Alors un magnifique vol dû aux montagnes enneigées qui s’étendent à l’infini, mais aussi parce que l’avion est tout neuf.
Même si je n’utilise pas souvent, le système de divertissement avec écran tactile répond très bien aux commandes, et offre toute une gamme de films, des informations détaillées (mais vraiment!) sur le vol et même des guides de voyage sur la destination.
Personnellement, je trouve aussi que les sièges en tissu sont beaucoup plus confortables que ces bancs de cuir usé froid que l’on trouve dans le A319.
Vancouver - Montréal: Air Canada - A330 - Classe Signature
Là. C’est la coche.
Offert à bord de quelques liaisons en Amérique du Nord, la Classe Signature offre d’abord l’enregistrement à des comptoirs réservés, un peu à l’écart de la foule (oui, il y avait foule en pleine pandémie!). Et bien sûr, le bagage enregistré est serti d’une étiquette orange; étiquette qu’on aime bien voir flasher sur le tapis roulant lors de notre arrivée à destination!

Pour ce qui est des prestations lors du vol, est-ce qu’il y a mieux chez Air Canada? Je ne sais pas, mais ça n’aurait pas pu être plus tant qu’à moi.
Chaque passager prend place dans une petite loge dont le fauteuil en tissu est totalement inclinable. Quelques espaces de rangement permettent de bien s’installer pour passer un bon vol. Mais j’avoue, j’ai dormi 3 heures: le drap-contour, l’édredon et l’oreiller sont assez confortables… et j’ai activé la fonction de massage du support lombaire, ce qui a certainement aidé! Pour moi, dormir dans un avion, c’est un exploit, alors bravo pour le comfort. J’aurais bien sûr pu profiter du système de divertissement, et je n’aurais même pas eu à bouger grâce à la petite télécommande hyper user-friendly.
Quand je me suis réveillé… J’avais un gros plateau de nourriture, et des bulles qui m’attendaient. L’hôtesse voulait probablement me rendormir, elle ne cessait de m’offrir des bulles et des bulles jusqu’à l’atterrissage! Parce que oui, c’est à volonté, et le service est impeccable. La dame était masquée, mais je voyais son sourire.
Quel service, et surtout quel confort cette classe Signature pour seulement 15k points (avec la promotion décrite ci-haut) et 80$ de taxes. Ces petites loges en plus d’être douillettes, offrent véritablement un espace d’intimité.



*Aucun avis sur les salons, car ils étaient tous fermés lors de mon passage.
Mes conseils de grandes tables (ou pas) à Vancouver!
Pour ceux qui ne me connaissent pas: imaginez d’une part un type super gourmand, à l’odorat hyper-sensible: ce qui fait que je m’exclame «Mmm!» avant même qu’une bouchée ait atteint mes papilles gustatives. Mon nez est plus rapide qu’elles! Et ce type est aussi curieux et candide : il se rend donc toujours sans prétention et goûte avec amusement et délectation tout ce qu’a de meilleur à offrir le restaurant visité. Parce que oui… je n’ouvre presque jamais le menu, je veux qu’on me surprenne, qu’on m’étonne… à quel prix?! Je ne le sais souvent qu’après le dessert.
Blague à part, je porte un intérêt et une attention particulière au service et à l’ambiance (j’adore quand un resto me fait l’effet d’être entré dans une bulle en retrait du monde), et bien sûr aux goûts, à l’exécution et à la présentation des plats; sans vraiment rien y connaitre de bien théorique!
J’ai eu grand plaisir à me rendre dans plusieurs restaurants qui cette année (2020), ou lors d’une année antérieure, se sont retrouvés dans le palmarès des 100 meilleurs restaurants au Canada; et aussi dans quelques endroits recommandés par des gens rencontrés au fil de mon séjour. J’aime bien me laisser guider par les avis de locaux.
- Pour découvrir les restaurants les mieux côtés, je visite souvent le site de Canada’s 100 Best. Toutefois, je ne prêche pas que par cela…!
- De plus, je réserve souvent une table, lorsque possible, par le biais de l’application Open Table: un système de récompenses permet d’accumuler des points échangeables, mais surtout l’application est super facile d’utilisation.
- Enfin, quelques fois, lorsque les places sont très limitées, je fais appel au service de conciergerie de ma carte Amex Platine.
- Sinon, l’improvisation et la découverte peuvent toujours faire l’affaire.
Voici quelques suggestions (avec les prix pour un voyageur) et avis (en toute honnêteté)!
Pour déjeuner
Café Medina
Café Medina (≈30$): ouvert en 2008, c’est une institution à Vancouver.
Hauts plafonds, cuisine à aire ouverte et salle à manger inondée de lumière naturelle. La serveuse recommande la fricassée (genre de ragoût dans une casserole) qui est le plat le plus populaire du menu d’inspiration méditerranéenne.
Et moi je recommande le goûteux espresso! Parce que «life is too short for bad coffee».


Chambar
Chambar (≈25$): les gaufres liégeoises sont un must try à Vancouver.
C’est en me butant à une longue file au Jam Café (à essayer selon plusieurs!), que j’ai décidé d’ouvrir la porte d’à côté. Et ce charmant restaurant et bar à vins, offrait exactement ce dont j’avais envie: de moelleuses gaufres tartinées d’une marmelade aux figues et d’un caramel beurre salé.
Un délice.
Pour luncher

- Cactus Club Coal Harbor (≈50$): il s’agit d’une chaîne de restaurants locale, qui n’a plus de preuves à faire. Avec plus d’une trentaine de succursales au Canada, il fallait y aller! Le plat par excellence du chef Rob Feenie que l’on m’a fait découvrir est celui des raviolis à la courge butternut et aux crevettes. Moi qui ne raffole pas des crevettes… ça m’a conquis! En plus, la vue sur le port et Stanley Park est tout à fait apaisante. Pour un cocktail, la succursale de English Bay offre aussi une vue imprenable sur le boardwalk, la plage et la mer.
Hydra
Hydra (≈15$): Nouveau restaurant à Vancouver.
Très hip, très chic. Situé en plein centre-ville, la terrasse est comme un îlot de paix au milieu du tumulte.
Y étant allé en après-midi, j’étais seul dans ce grand espace magnifiquement décoré, et le propriétaire était d’une grande amabilité: il a discuté, m’a offert un verre de bulles et m’a recommandé une fraîche salade de melon d’eau. Simple, mais très efficace lors d’une chaude journée.
Je m’y suis installé quelques heures avec ma liseuse, mais l’ambiance du soir est beaucoup plus agitée m’a-t-il dit.

Pour souper
Miku
Miku (≈200$, sauf si vous trouvez des cheveux!…): on m’avait dit que c’était un incontournable pour un repas gastronomique japonais. Et je n’ai pas été déçu.
MAIS voici la petite histoire… Grosso modo, il y a trois choix de menus. J’ai pris celui de base. Lorsque j’ai reçu mon entrée, j’ai trouvé un cheveu blanc: aussitôt, j’ai retourné l’assiette. Une fois, ça va. La reprise de l’entrée arrive, sans cheveu, eh bien non… elle était encore servie avec cheveu! Ça y est, je suis devenu tout anxieux, et je me disais qu’ils ne me croiraient pas… mais le gérant du restaurant était tellement mal qu’il a offert de me payer le menu le plus coûteux (135$) et tous les cocktails que je désirais.
J’ai donc vu défiler devant moi: sushis de style aburi (flambé à la torche sur le dessus et cru au dessous, c’est la spécialité), bœuf braisé, tataki, cocktails et dessert dé-ca-dent au thé matcha.
Malgré le terrible départ, je suis reparti plus que satisfait et avec pas-de-facture!







Bao Bei
Bao Bei (≈70$): le «ou pas», dans le titre de ce chapitre, visait malheureusement ce restaurant situé au cœur de Chinatown qui m’a beaucoup déçu.
Malgré toutes les recommandations, très trendy, l’endroit offre certes un bon menu (ce ne sont quand même pas les meilleurs dumplings!), un décor coquet, de bons cocktails, mais j’ai eu le sentiment d’être de trop. Comme si je dérangeais le petit groupe de serveurs tous bien fringés, mais peu accueillants. Ça arrive. Peut-être est-ce l’effet de la COVID-19 qui les a refroidi, parce qu’à leurs dires, «we were the place to be»!
Aucune prétention.



St. Lawrence
St. Lawrence (≈120$): classé au rang #2 des 100 meilleurs restaurants au Canada cette année, ce petit bistro français a franchement su me plaire sur le plan de l’ambiance et du service; pour la bouffe, ce sont des mets québécois revisités, certes bien exécutés et goûteux, mais qui ne m’ont pas époustouflé.
Ce qui m’a le plus impressionné est de voir le chef J-C Poirier et son équipe s’affairer dans la cuisine au rythme d’une chorégraphie tout à fait organique; comme un spectacle où tous les gestes semblent calculés pour livrer des assiettes impeccablement présentés.
J’ai passé un bon moment!



Savio Volpe
Savio Volpe (≈150$): c’est l’hôtesse du St. Lawrence qui m’en a fait la recommandation. Définitivement mon coup de cœur. J’ai un faible pour la cuisine italienne en partant!
D’une part, le service offert par Nathan était extraordinaire. Il a su bien choisir les plats afin que je puisse goûter à un éventail nuancé de leur cuisine: crudo de thon arrosé d’huile de ciboulette et salade crémeuse au gorgonzola et noix, assiette d’agnolottis au porc, cannoli et gelato aux pistaches. Succulent!
Et l’accord avec un chardonnay des vignobles Tantalus de l’Okanagan: yummy.






Autres suggestions (si jamais plus de temps) : Elisa; Ask for Luigi; Torafuku; PiDGin; AnnaLena
Mes hôtels à Vancouver
Pour moi, un hôtel n’est pas qu’un hôtel. Alors, oui, je sais, c’est parfois coûteux, mais quand l’expérience est au rendez-vous; pourquoi pas!
Être reçu dans un hôtel peut être comparable à être reçu chez un ami: et je ne vous cacherai pas que souvent je deviens l’ami des hôtes et du chef-concierge! Visiter différents hôtels est pour moi l’occasion de découvrir des décors, des ambiances, des services et des façons de recevoir l’invité, qui ont été pensés pour qu’il passe un excellent séjour.
Pour ce séjour, j’ai voulu d’abord avoir une chambre avec vue sur la mer et la montagne: c’est au Pan Pacific que mon choix s’est arrêté.
Ensuite, je désirais profiter de mon statut Gold chez Marriott Bonvoy (que j’obtiens chaque année avec ma Amex Platine), j’ai donc partagé le temps entre le Westin Grand Vancouver et le JW Marriott Parq.
Ainsi, voici ce que j’en ai pensé:
Pan Pacific Vancouver Hotel
Une nuit au Pan Pacific Vancouver Hotel coûte 410 $ pour une Chambre Premier, 1 très grand lit, avec vue montagne et ville.
Situé dans downtown directement sur la Place du Canada, l’hôtel est à première vue imposant. J’avais l’impression d’embarquer sur un grand navire de croisière: l’intérieur chiquement décoré est immense, même que l’atmosphère est un peu froide vu le peu de touristes en ce temps de pandémie.
Tout se fait très aisément pour l’enregistrement, le concierge est d’une grande gentillesse.


Et la chambre! Pardon, la vue de la chambre. Wow.
Vue de biais sur la skyline, sur Stanley Park au loin et sur la baie, avec en arrière-plan les montagnes. Je ne vous dis pas la beauté des lever et des couchers de soleil: simplement magique. C’est la raison pour laquelle j’ai apprécié cet hôtel.
Après… la piscine était bien, la chambre aussi (sans plus pour ce prix). Le petit-déjeuner était excellent et copieux. Seul reproche: le tapis dans la chambre: une vieille odeur (subtile, mais j’ai le nez très fin!) qui remonte au temps où la cigarette était permise (probablement)!
The Westin Grand, Vancouver
J’ai obtenu au The Westin Grand – Vancouver, avec surclassement, une Premium suite, 1 très grand lit, corner room, balcon, high floor au coût de 285 $ la nuit.
De prime abord, je n’y trouvais rien d’exceptionnel en terme de building, et le lobby est bien. Mais de plus en plus, je me suis laissé convaincre. D’une part, le service est excellent: autant par le biais du chat sur l’application (où j’ai demandé pour un upgrade), qu’à l’accueil. Avec un statut Marriott, on prend bien soin du client.
Et c’est en ouvrant la porte de ma chambre que j’ai été conquis: une chambre bien éclairée, super propre, spacieuse, et une vue magnifique sur Vancouver. Du mobilier tout à fait dans mes palettes en plus!






Durant plusieurs heures j’ai profité de la piscine: j’ai eu l’impression d’être dans le sud avec cette vibe floridienne qu’offre la terrasse!
Et à mon retour à la chambre, un panier d’amenities m’attendait: bière, mignonettes, boissons gazeuses, snacks. Eh bien, merci!



JW Marriott Parq Vancouver
Une nuit au JW Marriott Parq Vancouver coûte 450 $. J’ai obtenu avec surclassement une Suite-studio, 1 très grand lit, vue sur l’eau, high floor.
Ouvert en 2017, le complexe PARQ est situé entre les quartiers trendy de Yaletown et Gastown, directement à côté du BC Place Stadium. L’établissement dont le design a été conçu par la firme d’architecture montréalaise ACDF abrite 2 hôtels de luxe, un casino, des restaurants, un gym et un spa.
Peu importe l’angle sous lequel vous apercevez pour la première fois ce projet d’envergure (400 M$), il impressionne! Il a clairement été conçu en parfaite harmonie avec le stade qui le côtoie, épousant ses formes. Mais aussi PARQ rappelle l’environnement naturel qui entoure Vancouver: les lignes courbes et la forme même du complexe évoquent une montagne; la façade vitrée reflète le ciel et les édifices de façon impressionnante.
Je ne m’y connais pas en architecture, mais ça me semble être un bijou!

On entre ainsi dans un spacieux hall, sous d’imposants lustres, et grâce à la réservation faite auprès du programme Fine Hotels and Resorts d’American Express, le check-in se fait à midi.
Avant d’arriver à la chambre, c’est un service des plus courtois et attentionnés que j’ai reçu (siège en velours pour patienter + bouteille d’eau).



Dès la sortie de l’ascenseur, à l’étage 18, on sent déjà le souci du détail par l’élégance du tapis, ainsi que par l’éclairage qui diffuse une lumière chaude et feutrée.
Et cette suite-studio? Magnifique. L’espace salon est très spacieux, meublé d’un grand sofa de velour hyper-confortable. Un mur mitoyen se dresse au centre du studio, afin de donner un côté plus intimiste à l’espace dodo qui comprend: une télévision, un très grand lit douillet, une penderie, une table et deux fauteuils rose stylés donnant vue sur la baie False Creek.
Aussi, derrière deux grands portes coulissantes, on découvre la luxueuse salle de bain. Une douche en marbre, une décoration aux couleurs dorées, de fins produits de bain. Tout parfait.





Afin de rendre mon expérience «rentable», mais surtout des plus apaisantes, j’ai décidé de m’offrir un massage ainsi qu’un souper à la chambre en utilisant les crédits offerts.
D’un côté, bien que le massage n’était que de 50 minutes, la thérapeute était tellement efficace qu’il m’a paru plus long. Et ouh là là!… Elle m’a offert d’utiliser l’huile à massage préférée de David Beckham?! Malgré le port du masque, cette Beckham oil m’a bien détendu.
Un service de thé et de snacks est aussi offert après le massage, dans un salon de détente donnant vue sur la baie.




Pour terminer le tout en beauté, l’accès au spa sur la terrasse offre une vue 360 degrés (quelque peu obstruée par l’imposant stade): par temps dégagé, on aperçoit la ville de Bernaby et le Mount Baker… magnifique!
Après un service de spa on ne peut plus relaxant, j’ai profité au maximum de cette aire de détente à moi tout seul , au soleil tapant.
La belle vie.




Enfin, le service de repas à la chambre est – comment dire? – délicieux!
Je m’attendais à de la bouffe de cafétéria, mais le plat de riz frit au poulet JW Signature accompagné d’un shortcake aux fraises et d’un demi-litre de vin: c’était au delà de mes attentes… et crédité!
En terminant, il serait malheureux de ne pas prendre un temps d’arrêt devant l’imposant complexe PARQ une fois la nuit tombée. Les ombres et lumières, les reflets et le stade coloré en arrière-plan: tout ça, du coin de la rue, au rythme des lueurs des phares de voitures, est hypnotisant.




Quoi faire à Vancouver?
En termes de divertissement, il est clair que j’ai essentiellement profité de la scène culinaire de la métropole. Si vous me connaissez, j’ai l’habitude de visiter et d’explorer davantage. Oui, oui. Mais ressentant les 200 km de marche que je venais de faire (Traversée de Charlevoix et plusieurs sommets en Alberta), je m’en suis tenu aux attraits majeurs du centre-ville… que voici.
English Bay et Stanley Park
Malgré la pandémie, rassemblés par dizaines, les locaux viennent admirer le coucher de soleil sur la plage d’English Bay; une longue lande de sable bordée de hautes herbes, de gros cailloux, de tours à condos (!) et, surtout, voisine du Stanley Park.
Ce dernier est le troisième plus gros parc urbain d’Amérique du Nord et il accueille plus de 8 millions de visiteurs par année…! Il vaut absolument le coup de s’y déplacer, de s’y perdre; à pied ou à vélo.


Mais une chose est certaine, le coucher de soleil au bout de la péninsule du centre-ville de Vancouver est un must-do. Et pourquoi ne pas en profiter pour regarder la pleine lune sur le centre-ville une fois la nuit tombée?!



Place du Canada
Il n’y a pas tant à dire sur la Place du Canada, mais elle demeure un endroit de choix pour observer la skyline au soleil couchant. En journée, on y voit nombre d’hydravions décoller et amerrir. De plus, plusieurs sculptures emblématiques se trouvent à proximité sur la promenade qui longe le port.


Marché public de l'île Granville
Si vous aimez les marchés publics, allez-y! On y mange très bien, et surtout il est possible de déguster de nombreux produits du terroir. C’est l’endroit idéal pour acheter des souvenirs, des cadeaux, ou tout simplement, des produits artisanaux locaux.
À l’extérieur, une place publique a été aménagé pour pouvoir profiter de la vue sur les ponts et sur la baie de False Creek. Moi, je n’en peux plus des joueurs de flûte de pan, alors je ne m’y suis pas attardé. Mais ça, c’est moi!


Charleston Park
Une balade dans ce joli parc vous permettra d’apprécier la vue sur le centre-ville et sur les diverses marinas de la baie de False Creek. La vue (protégée!) sur les montagnes est apaisante et si vous êtes chanceux (comme moi!) vous pourrez voir des phoques se prélasser sur les quais.
Ce parc est un réel oasis en bord de mer!



Grouse Mountain
Envie d’une escapade à 15 minutes de voiture du centre-ville? Grouse Mountain est un centre de ski et de randonnée qui s’élève à 1200 mètres: c’est le sommet de Vancouver!
Très escarpé, le sentier de 3 kilomètres pour pouvoir accéder à la vue panoramique est assez physique: on l’appelle le Grouse Grind. Mais attention, c’est une randonnée à sens unique: vous devrez revenir en téléphérique au coût de 15$. Vous n’avez donc qu’à gravir la montagne et vous serez récompensé d’une magnifique vue sur Vancouver et ses îles, d’un café et d’un spectacle de bûcherons (pas mon truc…).
Aussi, vous pourrez observer deux grizzlys ayant été sauvés d’une mort certaine; maintenant en captivité.



Davie Street
Je terminerai sur une note lgbtq+! Bien qu’il soit tout petit, le «village gai» consiste en une rue: Davie Street. Tout coloré, tout vivant. Le secteur semble en plein expansion: de belles tours à condos s’érigent, et de nombreux restaurants et cafés semblent venir d’ouvrir leurs portes.
Enfin, quelques rues perpendiculaires sont piétonnes et occupées par des installations artistiques auxquelles il fait bon s’attarder. Simplement, il fait bon flâner sur cette rue qui a des airs de Castro à San Francisco.



