La garantie légale, bien plus qu’un simple terme juridique, est une bouée de sauvetage pour de nombreux consommateurs québécois. Lorsque nous effectuons un achat, qu’il soit grand ou petit, il est rassurant de savoir que une loi est là pour protéger les consommateurs contre les vices cachés et les produits défectueux. Dans cet article, nous plongerons au cœur de la garantie légale au Québec, explorant sa définition, ses spécificités et les étapes pour la faire valoir. Parcourez également des options de cartes de crédit avec garantie prolongée!
Que vous soyez un consommateur souhaitant mieux comprendre vos droits ou simplement curieux d’en savoir plus, ce guide est pour vous.
En matière de produits et de services, il existe différents types de garanties qui assurent au consommateur un niveau de protection contre les défauts ou les problèmes potentiels. Voici les trois types de garanties les plus courants :
La garantie légale assure que tout produit acheté ou service contracté est de qualité convenable et qu’il peut servir à l’usage auquel il est normalement destiné. Notre premier réflexe: acheter la garantie prolongée du fabricant. Mais, est-ce vraiment une bonne idée? Quand on connaît la garantie légale, on se rend vite compte que cette option est loin d’être nécessaire! Nous y reviendrons plus tard.
La garantie légale est la protection offerte par l’OPC (l’Office de la protection du consommateur) lorsque la garantie du fabricant – ou la garantie prolongée – est échue. Plus précisément, c’est un recours légal qui comporte quatres critères pour les biens que vous achetez:
Il y a 14 mois, vous vous êtes gâté avec un téléphone intelligent dernier cri d’une valeur de 1 350$. Mais, par un beau matin, votre appareil, qui vous attendait sagement sur votre table de chevet, ne répond plus à l’appel.
Vous contactez votre compagnie de téléphone qui vous redirige vers le fabricant. Malheur: la garantie de base est terminée depuis 2 mois! «J’aurais donc dû l’acheter, la garantie prolongée!», vous dites-vous.
Mais une autre solution vous attend. Une qui ne vous coûte pas un sou, en plus. La garantie légale! Compte tenu du prix que vous avez payé et de ce que démontre le fabricant sur son produit, vous êtes en droit de réclamer sa valeur. Maintenant, comment faire respecter cette garantie légale? Ce n’est pas sorcier, mais il faut le savoir.
La durée de la garantie légale n’est pas spécifiquement définie par la loi. Contrairement à une garantie conventionnelle (comme une garantie du fabricant) qui a une durée précise, la garantie légale dure autant de temps que serait raisonnablement attendu pour le type de produit ou de service en question. L’acheteur devra être en mesure de prouver que le bien acheté ne respecte pas la garantie légale plusieurs années après l’achat. Un vice caché peut être découvert plus tard mais avoir été présent au moment de l’achat.
Non, la loi n’est pas la même entre le Québec et le reste du Canada en ce qui concerne la garantie légale. Au Canada, chaque province et territoire a sa propre législation concernant la protection du consommateur.
Au Québec, la garantie légale est définie par le Code civil du Québec (CCQ) et la Loi sur la protection du consommateur (LPC). Le CCQ prévoit que le bien doit servir à un usage normal pour une durée raisonnable. La LPC, quant à elle, stipule que le bien doit être durable en fonction du prix payé, de l’utilisation et du reste. Elle offre également une protection contre les vices cachés.
Dans les autres provinces et territoires canadiens, bien que les lois diffèrent, elles tendent toutes à offrir une certaine forme de protection au consommateur. Par exemple, en Ontario, c’est la Loi sur la protection du consommateur qui est en vigueur.
Au Québec, le vendeur ne peut pas exclure la garantie légale. Tous les biens vendus par un commerçant sont automatiquement couverts par la garantie légale.
Cependant, dans certaines circonstances, le vendeur peut vendre un bien « tel quel », c’est-à-dire sans garantie. C’est souvent le cas lors de la vente de biens d’occasion. Mais même dans ce cas, le bien doit toujours être utilisable pour l’usage auquel il est normalement destiné et ne doit pas avoir de défauts cachés que le vendeur connaissait sans les avoir révélés.
Si un vendeur tente de vous vendre un bien sans garantie légale, il pourrait être utile de consulter un avocat ou l’Office de la protection du consommateur pour comprendre vos droits.
Selon le bien acheté, il est parfois possible de vendre sans garantie légale pour un vendeur, même s’il est toujours tenu de déclarer les défauts connus. Voici quelques exemples que vous pourriez rencontrer où celle-ci peut ne pas s’appliquer :
Bien que la garantie légale offre une protection robuste, il est possible de rencontrer des exclusions ou limites à celles-ci, qu’elles soient complètes ou partielles, pouvant affecter l’étendue de vos droits, d’où l’importance de bien les comprendre avant tout achat de bien acheté, qu’il s’agisse d’une maison, d’un électroménager ou d’un véhicule. Il est crucial de connaître les nuances pour chaque catégorie afin de s’assurer que vos droits de consommateur sont pleinement respectés.
Il en découle que la garantie légale ne couvre pas tous les problèmes. Par exemple, l’usure normal d’un appareil ou les dommages causés par une mauvaise utilisation feront que la garantie légale ne pourra être prise en compte.
Oui, au Québec, la garantie légale s’applique à une grande variété de biens tels que:
Cette garantie est automatique et ne nécessite pas d’être toujours mentionnée comme par exemple dans un contrat de vente d’un bien immobilier, mais elle assure que la propriété vendue :
Cependant, il y a certaines exceptions à cette règle. Par exemple, si le vendeur n’est pas un professionnel de l’immobilier (c’est-à-dire un particulier qui vend son propre immeuble), il peut être exempté de la garantie de qualité en cas de défauts cachés s’il n’était pas au courant de ces défauts.
Il convient de noter que cette garantie légale est différente de la garantie des maisons neuves, qui est une garantie obligatoire offerte par le constructeur d’une maison neuve.
La garantie légale, c’est un droit auquel on peut être fier d’accéder. Ultimement, il s’agit de l’un des systèmes de protection du consommateur les plus complets dans le monde rendant ainsi les achats encore plus sécurisés pour le consommateur!
Toutefois, certaines garanties prolongées valent drôlement la peine qu’on s’y attarde! Et c’est le cas de la garantie prolongée qu’offrent automatiquement ces cartes de crédit. Bon nombre de cartes de crédit au Canada offrent une extension de garantie qui peut prolonger la garantie originale d’un produit. Autrement dit, dès que vous vous procurez l’une d’elles, vos achats profitent d’une garantie allant jusqu’à deux ans supplémentaires à celle du fabricant.
Selon, les plus avantageuses vont comme suit:
La garantie légale et la garantie contre les vices cachés sont deux concepts distincts, mais ils sont parfois confondus en raison de leurs similitudes. Cependant, ils ont des implications et des applications différentes.
La garantie légale est une protection automatique accordée au consommateur lors de l’achat d’un bien ou d’un service. Elle assure que le produit ou le service fonctionne correctement, est durable pour une durée raisonnable et correspond à la description donnée par le vendeur. Elle ne nécessite aucune mention spécifique dans le contrat de vente et s’applique automatiquement, à moins qu’elle ne soit explicitement exclue (dans certaines juridictions, il peut être illégal d’exclure la garantie légale). Elle s’applique généralement aux défauts apparents et aux problèmes qui surviennent pendant une période donnée après l’achat.
La garantie contre les vices cachés concerne les défauts qui n’étaient pas apparents au moment de l’achat mais qui ont été présents lors de la transaction. Ces vices cachés rendent le bien impropre à l’usage prévu ou diminuent tellement son utilité que l’acheteur ne l’aurait pas acquis, ou aurait payé un prix moindre, s’il avait été au courant. Cette garantie s’applique même si le vendeur n’était pas conscient du vice caché. Cependant, si le vendeur était au courant et ne l’a pas divulgué, il peut y avoir des implications légales supplémentaires.
Si un défaut est découvert après l’achat, et qu’il est déterminé qu’il s’agit d’un vice caché présent au moment de la vente, alors la garantie contre les vices cachés prévaudra. Le consommateur pourra demander la réparation, le remplacement ou l’annulation de la vente, selon la gravité du vice.
Si le défaut est apparent ou survient peu après l’achat et qu’il ne s’agit pas d’un vice caché, alors la garantie légale s’applique. Le consommateur pourra bénéficier de la réparation, du remplacement ou d’une réduction du prix.
Dans tous les cas, il est essentiel de bien documenter le problème et de consulter les lois locales pour comprendre vos droits en tant que consommateur.
Après quelques tentatives de réanimation, rien à faire. Votre appareil a vraiment rendu l’âme. Pas le choix de vous racheter un nouveau téléphone et rapidement.
Ici, tout n’est pas perdu. Faire valoir sa garantie légale est une démarche parfois complexe, nécessitant une bonne connaissance de ses droits. Les consommateurs doivent être informés des étapes à suivre, des organismes à contacter et de la manière de contester si la garantie n’est pas honorée. Cela ne nécessite que quelques démarches de votre part, et pour le prix, le jeu en vaut très souvent la chandelle!
Pour se faire, contacter d’abord le commerçant ou le fabricant, avant toute plainte à l’Office de la protection du consommateur. Vous pouvez le faire par téléphone, par écrit ou en personne. Lorsque vous contactez le commerçant ou le fabricant, vous devez lui expliquer le problème que vous rencontrez avec le bien. Vous devez également lui fournir une preuve d’achat, telle qu’une facture ou un reçu.
Le commerçant ou le fabricant doit vous répondre dans un délai raisonnable. S’il accepte de rembourser, réparer ou de remplacer le bien, il doit vous fournir un devis ou une date de réparation ou de remplacement.Par exemple, vous pouvez réclamer la valeur de votre ancien téléphone grâce à la garantie légale. En général, cela peut prendre plusieurs mois avant d’être conclu.
En cas de litige ou de difficulté à parler avec le commerçant ou le fabricant, consultez l’Office pour obtenir des conseils. Si une négociation ne peut être entrevue, vous pouvez vous diriger ves une mise en demeure ou une plainte.
Et si d’autres solutions existaient pour garantir vos biens plus longtemps? C’est le cas des cartes de crédit à garantie prolongée. Voilà une solution qui pourrait vous sauver bien des maux de tête.
Lorsque vous découvrez un vice caché, il est essentiel d’agir rapidement et de manière appropriée pour faire valoir vos droits. Voici les étapes à suivre si vous êtes confronté à cette situation :
Prenez des photos ou des vidéos claires du défaut. Conservez tous les documents liés à l’achat, comme la facture, le contrat de vente, la correspondance électronique ou tout autre document pertinent.
Contactez le vendeur ou le fabricant dès que vous découvrez le vice caché pour l’informer de la situation. Il est préférable de le faire par écrit (courrier recommandé, courriel) pour avoir une trace de la communication. Décrivez le problème en détail et indiquez ce que vous attendez (réparation, remplacement, remboursement).
Laissez au vendeur la possibilité de remédier à la situation. Il peut choisir de réparer, remplacer ou rembourser l’article.
Si le vendeur conteste le vice caché ou s’il est difficile de déterminer la cause du problème, vous pourriez avoir besoin d’une expertise professionnelle. Cet expert évaluera le défaut et déterminera si c’est effectivement un vice caché.
Si le vendeur refuse d’agir ou si vous n’arrivez pas à un accord, envisagez une médiation. Cette démarche permet de trouver une solution à l’amiable avec l’aide d’un médiateur neutre.
Si toutes les tentatives précédentes échouent, vous pourriez envisager d’entamer une procédure judiciaire. Selon la valeur du litige, cela pourrait se faire devant la Cour des petites créances ou une autre instance judiciaire.
Les lois concernant les vices cachés peuvent varier selon les provinces ou territoires. Par exemple, au Québec, la garantie légale contre les vices cachés est inscrite dans le Code civil du Québec. Assurez-vous de connaître vos droits spécifiques selon votre juridiction.
Si la situation s’avère complexe ou si vous décidez de poursuivre en justice, il peut être judicieux de consulter un avocat spécialisé en droit de la consommation.
N’oubliez pas que le vice caché est un défaut qui n’était pas apparent au moment de l’achat et qui rend le bien impropre à son usage ou diminue tellement son utilité que l’acheteur ne l’aurait pas acheté, ou n’aurait pas payé le prix demandé s’il l’avait connu.
Voici quelques exemples de cas où vous pouvez invoquer la garantie légale :
La garantie légale est bien plus qu’un simple terme juridique; elle est le reflet d’une protection solide pour chaque consommateur québécois. Bien la comprendre et savoir comment la faire valoir est essentiel pour garantir des achats sécurisés.
Au Québec (Canada), la Loi sur la protection du consommateur stipule que les biens achetés doivent avoir une durée de vie raisonnable, mais il n’y a pas de durée fixe spécifiée. Cela dépend de la nature du bien, de son prix, des dispositions du contrat et des conditions d’utilisation.
Au Canada, en particulier au Québec, il est possible de vendre un bien immobilier « sans garantie légale », ce qui signifie que la propriété est vendue « telle quelle », et l’acheteur assume tous les risques associés à d’éventuels vices cachés ou autres problèmes qui pourraient survenir après l’achat. Cependant, la mention « sans garantie légale » doit être clairement indiquée dans le contrat de vente.
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