Après avoir compris les raisons qui ont fait pencher nos membres pour cette modalité de voyage et comment s’y préparer, découvrez notre dernière partie sur la Van Life portant sur les destinations parcourues par nos 8 milesopediens !
Nos membres vanlifers voyagent en solo, en couple, en famille et certains avec leurs chiens. Ils ont parcouru de courtes et de longues distances selon le temps libre dont ils disposaient.
De deux semaines de vacances allouées par l’employeur à quatre ans en continu, certains après avoir vendu maisons, condos et voitures. Ils ont vécu des moments de pure grâce, mais non sans défi, souvent d’ordre mécanique.
Et les photos de lieux sublimes existent quoi qu’entre deux clichés idylliques, de rapporter l’un d’eux, encore faut-il se déplacer.
Et il y a aussi de tristes histoires.
Celle par exemple de Kelly, son conjoint et son fils dont le bouvier bernois Maurice qui les accompagnait, pourtant bien vacciné, est tombé gravement malade en Californie.
Il a dû être hospitalisé avant que la famille n’ait à revenir d’urgence au Québec. 10 000 $ plus tard, le taux de change jouant contre eux, la pauvre bête décédait et le couple vendait leur Winnebago.
Reste que Kelly considère ce voyage comme ayant été le plus beau de sa vie. RIP Maurice.
Les vanlifers de la communauté milesopedia interrogés ont couvert l’Amérique d’Est en Ouest et du Nord au Sud. Du moins, ils étaient en route pour le faire.
D’autres ont loué sur un autre continent: en Europe et en Océanie.
Le Canada: de Terre-Neuve à la Colombie-Britannique avant de bifurquer vers les Territoires du Nord-Ouest, du Yukon et l’Alaska.
Je pense ici à Emmanuelle et son chien Kuta, qui ont traversé ensemble le cercle polaire. Oui oui, vous avez bien lu: Inuvik. Tout comme Joëlle, une de nos grandes voyageuses l’avait fait avec son conjoint en 1996.
Inuvik, un tout petit village où il fait très froid, l’essence est extrêmement chère, genre $1.60 litre, où les habitants vivent de chasse et de maigres récoltes, donc beaucoup de poissons et de viande. Les épiceries ont peu de variétés de produits, de fruits et légumes car trop cher pour la livraison. Mais un peuple très gentil. Emmanuelle
Inuvik, un tout petit village où il fait très froid, l’essence est extrêmement chère, genre $1.60 litre, où les habitants vivent de chasse et de maigres récoltes, donc beaucoup de poissons et de viande. Les épiceries ont peu de variétés de produits, de fruits et légumes car trop cher pour la livraison. Mais un peuple très gentil.
Emmanuelle
Il existe pour votre information une route, la Panaméricaine, qui relie l’Alaska à Ushuaia en Argentine et qui est très prisée des Nomades sur roues. Ça se déplace ces voyageurs-là !
Le Québec vers la Californie.
Plusieurs de nos membres ont pris cette direction. Pour n’en nommer qu’une: Maude et sa tribu. Deux adultes, quatre enfants.
En passant par:
Oui, oui, ça se peut! Ils se sont même retrouvés un jour à Times Square dans la foule en VR! Mais ça, c’était lors d’une autre escapade et ce n’était pas planifié.
La route de Montréal vers le Mexique puis vers le Belize avec un retour précipité à cause du COVID-19: 9 000 kms en neuf jours à la mi-mars pour revenir au pays!
Voici la petite famille de Carolane et leur pitou qui vivent présentement dans leur VR:
Début mars 2020, nous sommes au Belize. Les membres de notre famille commencent à nous écrire, ils s’inquiètent de la situation du Covid19, “serons nous assurés, pourrons nous revenir ?” Mais ici, tout est relax, personne ne semble trop s’en soucier. Aucun cas n’est rapporté. Gros coup de coeur pour ce magnifique pays en plus ! On songe à y rester pour se confiner. Nous évaluons les possibilités, puis une journée, nous devons faire 3 commerces pour trouver de l’eau potable. Cela sème un petit doute concernant la suite; si la situation ici empirait à cause du virus ? Nous apprenons ensuite que la frontière du Mexique sera fermée à partir du 21 mars. Alors ne voulant pas rester « pris » nous traversons au Mexique le 20 mars. Carolane
Début mars 2020, nous sommes au Belize.
Les membres de notre famille commencent à nous écrire, ils s’inquiètent de la situation du Covid19, “serons nous assurés, pourrons nous revenir ?”
Mais ici, tout est relax, personne ne semble trop s’en soucier. Aucun cas n’est rapporté. Gros coup de coeur pour ce magnifique pays en plus ! On songe à y rester pour se confiner.
Nous évaluons les possibilités, puis une journée, nous devons faire 3 commerces pour trouver de l’eau potable. Cela sème un petit doute concernant la suite; si la situation ici empirait à cause du virus ?
Nous apprenons ensuite que la frontière du Mexique sera fermée à partir du 21 mars. Alors ne voulant pas rester « pris » nous traversons au Mexique le 20 mars.
Carolane
Nous évaluons les possibilités pour se confiner quelque part au Mexique, mais nous vivons dans l’inquiétude quotidienne: serons-nous pris ici ? et si un de nos proches tombait malade au Québec que ferions nous ? Alors nous prenons la triste mais rationnelle décision de mettre fin à notre périple en Amérique Centrale 4 mois plus tôt que prévu et de revenir à la maison. Nous partons de Chetumal, ville frontalière du Belize d’avec le Mexique le 22 mars. Nous arrivons au Québec en Mauricie le 29 mars. Nous avons dû parcourir plus de 7000 km en 7 jours si on ne compte pas ceux faits au Belize. Ce fut réellement désagréable, des journées de 10-12 heures de route avec un enfant de 7 ans, ouf ! Heureusement les routes étaient pas mal tranquilles, le prix de l’essence était en chute libre, et les péages au USA étaient fermés ! Par contre, au Mexique nous avons payé 125$ de péage en 3 jours et avons croisé de nombreux barrages dont les militaires se permettaient d’entrer dans notre VR! C’est donc à contre-coeur que nous sommes rentrés à la maison, mais au moins, nous voilà l’esprit tranquille ! Carolane
Nous évaluons les possibilités pour se confiner quelque part au Mexique, mais nous vivons dans l’inquiétude quotidienne: serons-nous pris ici ? et si un de nos proches tombait malade au Québec que ferions nous ?
Alors nous prenons la triste mais rationnelle décision de mettre fin à notre périple en Amérique Centrale 4 mois plus tôt que prévu et de revenir à la maison.
Nous partons de Chetumal, ville frontalière du Belize d’avec le Mexique le 22 mars. Nous arrivons au Québec en Mauricie le 29 mars. Nous avons dû parcourir plus de 7000 km en 7 jours si on ne compte pas ceux faits au Belize. Ce fut réellement désagréable, des journées de 10-12 heures de route avec un enfant de 7 ans, ouf !
Heureusement les routes étaient pas mal tranquilles, le prix de l’essence était en chute libre, et les péages au USA étaient fermés ! Par contre, au Mexique nous avons payé 125$ de péage en 3 jours et avons croisé de nombreux barrages dont les militaires se permettaient d’entrer dans notre VR!
C’est donc à contre-coeur que nous sommes rentrés à la maison, mais au moins, nous voilà l’esprit tranquille !
Idem pour Mélodie, son conjoint et leurs deux filles d’âge préscolaire en route vers l’Argentine. Le temps d’une belle virée aux États-Unis, notamment en Louisiane et au Texas, ils devaient rebrousser chemin. Sacré COVID-19.
Ils demeurent toutefois très reconnaissants de leur première échappée qui ne sera sûrement pas la dernière. Vous pouvez les rencontrer sur leur page Facebook: La tribu sur roues.
Plus près de nous avec Charles et Marilyne:
Ils ont de plus exploré:
Ce sont eux, nos membres avec les deux semaines de vacances estivales, ce qui eut finalement raison de la vente du Westfalia. L’appel de l’Europe et des régions lointaines obligent.
Et pour la petite histoire, le Westfalia est devenu depuis, un heureux résident d’Hawaï!
Et enfin, il y a Anik et son amoureux, pour la découverte en VR loués de:
Et prêts à repartir dès que possible mais en plus léger.
La Van Life comme l’appellent ses adeptes est une modalité de voyage qui en interpelle plusieurs.
Elle réfère à un esprit d’aventure qui permet de sortir des sentiers battus avec un motorisé.
Elle implique la liberté de se déplacer quand et où bon nous semble, souvent gratuitement et sur de longues périodes. Il n’en demeure pas moins qu’elle exige beaucoup de planification, d’organisation et un sens de l’éco-responsabilité qui ne pourraient faire défaut.
La possibilité de la voir de plus en plus encadrée à l’avenir est bien réelle dû à sa popularité des dernières années et aux abus qui en ont suivi.
Enfin, si la façon de voyager en motorisé n’est pas considérée des plus économiques, elle permet des escapades en dehors des foules, en nature et de façon improvisée, ce dont ses adeptes, chasseurs de petits coins de paradis se régalent.
Pour en savoir davantage, n’hésitez pas à poser vos questions à nos membres vanlifers de la communauté milesopedia qui ont participé à l’élaboration de cet article.
Nous remercions les vanlifers milesopediens suivants : Joëlle, Emmanuelle, Carolane, Kelly, Mélanie, Maude, Anik et Charles.
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