Après quelques heures au Salon Lufthansa Senator – qui se situe au Terminal B – je me rends à présent au Terminal A pour prendre mon vol vers Paris. Ce qui implique de traverser une bonne partie de l’aéroport de Frankfurt dont les salles d’embarquement sont quasiment désertes.
Pourtant, de nombreux vols continuent de desservir plusieurs destinations à travers l’Europe.
Le Salon Feuille d’Érable d’Air Canada est naturellement fermé. La compagnie canadienne a tout juste commencé à rouvrir certains salons au Canada, dont Toronto et Vancouver.
Pour rejoindre le terminal A, je dois passer la douane et officiellement entrer dans l’Union Européenne. Ayant un passeport francais (en plus de mon passeport canadien), j’ai accès aux bornes automatiques.
L’entrée dans l’UE se fera en moins de 30 secondes, sans aucune question (ni de ma provenance, ni de ma destination).
Je dois passer la sécurité avant de rejoindre ma porte d’embarquement. Les lignes de sécurité ont des marqueurs au sol pour faire appliquer la distanciation. Mais il n’y a pas foule.
Contrairement à Montréal où les bacs sont désinfectés à chaque passage, ce n’est pas le cas ici. Toutefois, du gel désinfectant est disponible immédiatement après le passage de sécurité.
Venant tout juste de sortir d’un salon, nul besoin de me restaurer, mais il est à noter que quelques options sont disponibles.
Je préfère aller observer l’activité sur le tarmac de cet aéroport de Frankfurt.
Après ce #planespotting, me voici à ma porte d’embarquement. Le processus est automatisé, avec un contrôle aléatoire des passeports.
Une fois dans cet Airbus A319, je dispose ma valise cabine Away (là-aussi, aucun problème sur Lufthansa avec le modèle Bigger Carry-On).
Nous sommes en Europe: la classe Affaires est loin d’être au niveau de ce que nous connaissons avec Air Canada et ses grands fauteuils.
Ici, les fauteuils sont strictement identiques en Affaires et en Économie. La différence? Le siège du milieu est bloqué à la réservation.
L’agent de bord distribue une lingette désinfectante, identique à celle offerte sur les vols longs-courriers. Aucun kit d’hygiène n’est proposé, comme c’est le cas avec SoinPropre+ à bord d’Air Canada.
Seuls 3 autres passagers en classe affaires m’accompagnent pour ce vol en direction de Paris. Voici une photo prise une fois l’embarquement terminé.
On quitte la porte en avance et le décollage s’effectue rapidement; il faut dire qu’il n’y a aucun trafic sur le tarmac. Voici une vue de cet aéroport de Frankfurt, l’un des plus grands d’Europe.
Même si le vol ne dure qu’une heure, cela n’empêche pas Lufthansa de proposer un service de restauration à bord (même à 16 h).
Lufthansa est l’une des rares compagnies dans le monde à avoir maintenu un service à bord quasiment équivalent avant la période COVID-19, chose que j’ai déjà pu remarquer sur mon vol entre Vancouver et Frankfurt.
L’agent de bord distribue un formulaire requis pour entrer en France: ce sont des informations de coordonnées afin de pouvoir joindre des passagers qui seraient entrés en contact avec un porteur de la COVID-19.
Après un vol court et sans perturbation, nous arrivons sur Paris, avec de magnifiques vues en cette fin de journée sur la Tour Eiffel et l’Aéroport du Bourget, tout proche de Charles De Gaulle.
Bien que mon vol arrive de l’Union Européenne, la douane doit être de nouveau passée à Paris. Même si ici il n’y a pas de borne automatique, je n’ai pas plus de questions qu’à Frankfurt de la part du douanier: Bonjour, Au Revoir. 30 secondes.
Juste après le passage de la douane, une prise de température est réalisée.
Notez que contrairement au Canada où une distanciation sociale de 2 mètres est exigée, en France c’est 1 mètre. Les rues, les voitures, les chambres d’hôtels, la distanciation sociale: tout est plus petit sur le Vieux-Continent!
Après avoir parcouru les aéroports de Montréal, Vancouver et Frankfurt, je trouve un aéroport de Paris Charles de Gaulle plutôt bien achalandé!
Je décide de me commander une Voiture de Transport avec Chauffeur (VTC) grâce à une application recommandée par un ami: Bolt. Pour moins de 30 euros, je rejoins le centre de Paris, une véritable aubaine lorsque les taxis chargent souvent 80 euros!
D’autant que ce sera dans un grand van pour moi tout seul!
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Je l’ai déjà dit dans mon précédent article sur Lufthansa: Business as usual. Mis à part le masque obligatoire en tout temps (même si certains font durer les repas…), aucun changement notoire n’est à constater par rapport au service avant COVID-19.
Cela fait plaisir; mais je pense que pour rassurer des passagers occasionnels, peut-être que la compagnie allemande pourrait prendre exemple sur SoinPropre+ d’Air Canada.