Après un vol depuis Montréal, et avant de reprendre un vol en direction de Francfort, j’ai eu l’occasion d’expérimenter l’Aéroport International de Vancouver (YVR) tant à l’arrivée qu’au départ, et son dispositif AvosSOINS.
Après une expérience de voyage plutôt transformée à l’Aéroport International Montréal-Trudeau, notamment avec de nombreuses mesures sanitaires mises en place, l’expérience n’est pas vraiment différente à Vancouver par rapport à avant (hormis celle de parcourir un aéroport déserté de ses passagers).
À l’arrivée à l’Aéroport International de Vancouver, il y a très peu de véhicules présents.
Contrairement à Montréal-Trudeau où l’entrée est canalisée auprès de deux portes seulement (afin d’assurer un contrôle de l’entrée des passagers dans l’aérogare), rien de tout cela à Vancouver. Il est possible d’emprunter n’importe quelle porte, comme d’habitude.
On apprécie la signalétique en français et en anglais.
Le port du masque est obligatoire au sein de l’Aéroport International de Vancouver. À chaque entrée, des panneaux vous le rappellent, et vous trouverez également du gel désinfectant tout au long de votre parcours.
Contrairement à Montréal-Trudeau, aucun contrôle de température n’est effectué à l’entrée dans l’aérogare.
À l’instar de Montréal-Trudeau, le panneau d’affichage des vols internationaux est vide. À 14 h, seulement 6 vols sont prévus pour la soirée:
Des plexiglas de protection ont été installés aux comptoirs d’enregistrement.
Au travers de l’aérogare, il y a davantage de membres du personnel de compagnies aériennes ou de sécurité plutôt que de passagers.
Mon vol vers Francfort part des portes D. Toutefois, le contrôle de sécurité pour les portes D est fermé: tous les passagers sont redirigés vers le contrôle des portes C.
Ensuite direction les scanners de sécurité. Les bacs dans lesquels vous déposez vos affaires ne semblent pas être désinfectés après chaque usage. Par contre, du gel est disponible dès la sortie.
Outre une gestion plus optimale du personnel pour l’Aéroport International de Vancouver, ce contrôle aux portes C permet à Air Canada d’offrir son Salon Feuille D’Érable, tant aux passagers des vols intérieurs que ceux internationaux comme moi.
Une fois du côté des salles d’embarquement, c’est un véritable désert. La vaste majorité des restaurants sont fermés, tout comme les boutiques. Seules 1 ou 2 boutiques de souvenirs restent disponibles.
Les salons sont fermés, notamment le salon Plaza Premium accessible aux membres Priority Pass ou LoungeKey.
La marche est plutôt longue pour rejoindre les Portes D après être resté au Salon Feuille d’Érable des portes C. Un contrôle sommaire me permettra de me diriger vers la porte D55.
Les rangées de sièges ont des affichettes apposées dessus afin de faire respecter la distanciation sociale. Autant dire qu’il n’y a pas de place pour tout le monde si le vol venait à être plein. Mais je trouve tout de même une place pour m’asseoir quelques minutes avant l’embarquement.
À mes yeux, l’Aéroport International Montréal-Trudeau a davantage fait d’efforts en matière de contrôle sanitaire que l’Aéroport International de Vancouver. Il faut dire que la situation est différente en matière de COVID-19 entre les provinces du Québec et de Colombie Britannique. Cela se ressent aussi au niveau de la signalétique.
Les passagers au sein de l’aérogare peuvent se compter sur les doigts des deux mains, ce qui explique sans doute l’absence de certains contrôles à l’entrée. Les procédures sont toutefois identiques entre les deux aéroports avec le contrôle de température au passage de la sécurité, et la présence abondante de gel désinfectant.
Les économies, c’est par ici :