Ça y est, les électeurs britanniques ont voté: la Grande-Bretagne sortira de l’Union Européenne d’ici 2 ans. Qu’est ce que le Brexit signifie pour les voyageurs?
La monnaie britannique, la livre sterling, a connu l’une des plus grandes chutes de son histoire suite à la décision des électeurs.
Voici la réaction face à l’Euro:
Et celle face au Dollar Canadien:
Pour les voyageurs visitant la Grande-Bretagne, cela signifie un plus grand pouvoir d’achat du fait de ce marché des changes plus favorable.
Vous obtiendrez un peu plus de livres sterling en échange de vos dollars canadiens.
Par contre, pour les voyageurs britanniques, ceux-ci ont énormément perdu.
Ils visiteront peut-être moins les autres pays ou du moins y dépenseront certainement moins d’argent. Un peu comme ce qui arrive depuis 1 an entre le Canada et les États-Unis.
Et cela n’a pas de quoi nous réjouir car l’économie touristique, qu’elle soit canadienne ou française, dépend en partie des touristes britanniques!
En effet, selon Destination Canada, les touristes britanniques représentent les premiers visiteurs du Canada (hormis les américains), devançant les français.
Le processus de sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne va prendre plusieurs années: de très nombreux accords doivent être renégociés et cela pourrait impacter nos déplacements et différents droits.
Comme par exemple:
Mais cela pourrait également avoir des impacts économiques auprès des compagnies aériennes: certaines comme Ryanair et Easyjet ont pu se développer grâce au marché économique européen.
Qu’en sera-t-il à l’avenir? Cela pourrait par exemple avoir un impact sur les tarifs qui pourraient être revus… à la hausse.
Des compagnies aériennes internationales pourraient également décider de rediriger leurs vols vers les hubs de Paris, Francfort ou Amsterdam plutôt qu’à Londres pour faciliter les correspondances de leurs passagers et / ou éviter toute augmentation tarifaire.
Mais au-delà des compagnies aériennes, il y a les constructeurs comme Boeing et Airbus. Le Royaume-Uni compte des lignes d’assemblages, mais également de nombreux sous-traitants pour les deux géants.
Si les exportateurs se frottent les mains (la livre ayant chuté rend leurs produits plus attractifs), il n’en sera peut-être pas de même si des barrières douanières venaient à être instaurées entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne.
Et concrètement, British Airways, Ryanair et Easyjet viennent de grandement perdre en pouvoir d’achat: les appareils produits par Airbus, Boeing ou Bombardier coûtent désormais entre 10-15% plus cher!
Dans un très court-terme, des affaires peuvent être faites en Grande-Bretagne: les sites de réservation britanniques en ligne vont mettre du temps à s’adapter, et il sera intéressant de comparer les prix des sites « co.uk » avec les versions « .ca » ou « .com« .
De même au niveau des hôtels: calculez toujours si cela vaut la peine de payer un hôtel ou d’utiliser des starpoints.
Selon nous, vu que la livre sterling est toujours à un niveau très élevé vs le dollar canadien, les points et milles seront toujours plus avantageux!
Regardez par exemple ces 3 hôtels avec des points Marriott Bonvoy. Il vaudrait mieux les utiliser que payer avec vos dollars canadiens!
Quand on sait que la carte American Express Marriott Bonvoy procure 20 000 starpoints, cela peut représenter une grande économie!
De même, le programme de British Airways Executive Club et ses milles avios procure un grand avantage pour vos voyages en Europe, que ce soit depuis Londres (hub principal de British Airways) ou Barcelone / Madrid (hubs d’Iberia).
Rappelez-vous par exemple de l’économie réalisée avec les milles avios sur un vol avec Air Berlin entre Stuttgart et Malte.
On vient de faire une estimation pour un vol dans les prochains jours entre Londres et Nice en France.
L’aller-simple coûte ici 4 000 milles avios et 27,50$ de taxes.
Alors que le même billet revient à 306$.
Autant dire que les cartes avec points et milles représentent toujours une belle valeur pour vos voyages! Surtout avec une Carte Or avec Primes d’American Express qui offre 25 000 points-privilèges (soit 25 000 milles avios) en prime de bienvenue!
Le Brexit va brasser les cartes dans tout un tas de domaine dans les mois et années à venir. Et le secteur du voyage ne va pas être épargné.
Disons qu’au niveau des réservation, grâce aux points et milles, nous sommes plutôt à l’abri de tous ces grands changements. Et la baisse de la livre sterling encouragera peut-être canadiens et français à visiter davantage le Royaume-Uni!
Les économies, c’est par ici :