En termes simples, la période d’amortissement est essentiellement la durée de votre prêt hypothécaire. Plus précisément, il s’agit de la période des paiements effectués pour rembourser la totalité de la valeur du prêt hypothécaire contracté. Cela dépend de plusieurs facteurs, et la durée de votre période d’amortissement est quelque peu limitée par la mise de fonds que vous versez au début de la période de prêt. La mise de fonds minimum est de 5 % de la valeur d’achat de la propriété. Si votre mise de fonds est inférieure à 20 %, vous serez limité à une période d’amortissement de 25 ans. Toutefois, si vous pouvez vous permettre de verser une mise de fonds de plus de 20 %, vous pourrez augmenter votre période d’amortissement à 30 ans avec la plupart des prêteurs. De plus, si vous avez pu verser une mise de fonds supérieure à 20 %, vous n’avez pas non plus besoin d’obtenir l’assurance de la SCHL pour assurer votre prêt hypothécaire contre le défaut de paiement. Le principal avantage d’une période d’amortissement plus longue est que les paiements mensuels seront moins élevés. Cependant, il y a des avantages et des inconvénients à chaque option. Un amortissement « court » est généralement défini comme un amortissement allant jusqu’à 25 ans, et tout ce qui dépasse 25 ans (25-35 ans) est considéré comme un amortissement long.
Avantages
Inconvénients
Si l’on considère les Canadiens dans leur ensemble, l’amortissement le plus populaire est généralement celui qui va jusqu’à 25 ans. Cela s’explique probablement par le fait qu’il s’agit de la solution la plus accessible en raison de l’exigence d’une mise de fonds moins élevée et de l’attrait d’un remboursement plus rapide de l’hypothèque. La répartition des propriétaires au Canada peut être ventilée comme suit :
Comme vous pouvez le constater, il est rare que les propriétaires optent pour un prêt hypothécaire sur 30 ans. Cela s’explique également par le fait qu’en juillet 2012, la période d’amortissement maximale a été réduite pour tout prêt hypothécaire assuré par la SCHL. En bref, cela signifie qu’à moins de pouvoir verser une mise de fonds de plus de 20 % sur le bien, vous ne pouviez pas avoir accès à des prêts hypothécaires à amortissement plus long. Cette mesure avait pour but de réduire le montant de la dette des ménages canadiens. L’un des avantages de l’hypothèque à amortissement plus long est que vous économiserez une somme d’argent considérable chaque mois. Par exemple, si vous comparez une hypothèque de 25 ans à une hypothèque de 30 ans sur un prêt de 300 000 $, vous économiserez environ 155 $ par mois (3,49 % d’intérêt). Si vous investissiez ces 155 $ par mois dans un FNB offrant un rendement moyen de 8 %, vous auriez environ 210 000 $ à la fin de votre période d’amortissement. Cependant, les intérêts supplémentaires que vous payez sur l’hypothèque de 30 ans ne représentent que 33 000 $ de plus. Il semble donc évident qu’une période plus longue est préférable. Mais il faut toujours garder à l’esprit le facteur de la mise de fonds de plus de 20 %, et peu de gens auront accès à une telle somme d’argent à dépenser en une seule fois. La seule personne qui peut répondre à la question de savoir quel type de période d’amortissement choisir, c’est vous. Vous connaissez mieux que quiconque votre situation personnelle, ainsi que vos perspectives financières actuelles et futures. Parler à un expert financier peut aider à déterminer exactement le type de période d’hypothèque qui vous conviendrait le mieux.
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