Voici mon retour d’expérience sur un vol direct long-courrier entre Shanghai (PVG) et Montréal (YUL) en classe affaires sur Air Canada, réservé grâce aux miles aéroplan.
J’ai l’habitude de réserver l’aller et le retour de manière individuelle. Ainsi, voici le tarif payé, pour 2 personnes, pour notre vol entre Shanghai et Montréal:
75 000 miles aéroplan et 280$ de taxes / surcharges par personne.
Oui, j’ai accepté de payé des surcharges de transporteur (imposée par Air Canada) pour une raison de praticité: c’est un vol direct qui part en fin de journée et arrive le même jour en fin de journée à Montréal. Jean-Maximilien a d’ailleurs très bien expliqué dans cet article pourquoi, dans certaines occasions, il peut être acceptable de payer des surcharges transporteur!
Comment j’ai obtenu ces miles aéroplan? Via les souscriptions à différentes cartes American Express offrant des points-privilèges (à l’exception de la carte Cobalt). En débutant d’année, la carte de Platine entreprise d’American Express offrait 75 000 points-privilèges et ne coûtait que 399$. Ainsi ce billet en classe affaires ne m’a donc coûté que 399$ + 280$ = 679$ ! Une bonne affaire non?
Pour plus d’informations sur la technique d’accumulation de points & de miles – particulièrement efficace dans un couple – n’hésitez pas à consulter cet article!
Notre vol était à 16h50 et nous sommes arrivés à l’aéroport de Pudong (PVG) vers 14h00 (l’aéroport international de Pudong est à environ 1h à l’est de Shanghai). Malgré notre billet en classe Affaires, il nous a fallu environ 90 minutes pour procéder à notre enregistrement ainsi qu’au passage des contrôles de sécurité. Il ne nous restait donc qu’une heure pour séjourner au salon.
Les vols d’Air Canada partent du Terminal 2. Bien que nous avions accès au salon « 71 Air China Business Class Lounge » en tant que voyageur classe affaires Star Alliance, je voulais visiter un salon accessible via Priority Pass afin d’en faire un reportage pour Milesopedia.
Il existe différentes cartes de crédit qui vous donnent accès aux salons d’aéroports membres de Priority Pass. Consultez cet article pour plus d’information.
Me concernant, étant titulaire d’une carte de platine d’American Express, je dispose d’un accès illimité annuel à tous les salons Priority Pass dans le monde, pour moi et un invité, en l’occurrence ma conjointe!
Il y a 6 salons Priority Pass à Shanghai (2 au Terminal 1 et 4 au Terminal 2).
Note : Téléchargez l’application Priority Pass sur votre téléphone intelligent. Cela facilitera votre repérage une fois à l’aéroport. Priority Pass peut aussi être accédé sur un ordinateur de bureau (pratique pour consulter son historique ou encore ses reçus lors de facturation).
J’avais fait de petites recherches au préalable sur Internet et en fonction des critiques lues, mon choix s’était arrêté sur le « 77 China Eastern Plaza Premium Lounge »
L’avantage à Shanghai, c’est que le nom des salons contient le numéro de la porte! Simple, brillant et facilitant leur repérage.
Le salon est à la porte 77 et notre vol partait de la porte 79, donc juste à côté.
Le salon est situé du côté piste, ce qui est toujours agréable.
Il est relativement grand et très aéré. Il offre beaucoup d’endroits différents pour s’asseoir (section avec fauteuils, section avec sofas, section avec chaises et tables, …). Le Wi-Fi fonctionne très bien et il y a de très nombreuses prises pour recharger ses appareils.
Pour ce qu’il en est de l’offre alimentaire, disons que j’ai été un peu déçu. La nourriture est certes correcte mais le choix est vraiment limité. Idem du côté de l’alcool.
Nous n’avons passé qu’une heure au salon, c’est très court. Globalement, il est correct. Très aéré, beaucoup d’espace pour s’assoir mais choix limité au niveau de la nourriture et des breuvages.
Le Dreamliner est un avion de taille modeste, équipé d’une classe affaires, d’une classe économique privilège et d’une classe économique (aucune première classe comme sur toute la flotte d’Air Canada).
Il s’agit d’un avion moderne et au goût du jour. Seule la livrée est « d’ancienne génération ».
Des vols à son bord ont déjà été traités dans Milesopedia :
Également, la nouvelle classe affaires d’Air Canada a été testée à bord d’un Boeing 777 d’Air Canada entre Paris et Montréal par Jean-Maximilien.
Lorsque je sélection nos sièges, je consulte souvent le site Seatguru.
Personnellement, j’apprécie être du côté gauche de l’appareil car on descend habituellement plus rapidement et je peux aussi observer l’approche de la passerelle lorsque nous arrivons à la porte.
Je nous avais donc sélectionné les sièges 2A et 3A (tous les sièges étaient accessibles lors de ma sélection et j’ai volontairement évité le 1A que Jean-Maximilien avait choisi pour son vol Paris-Montréal).
L’espace qui nous est alloué offre vraiment beaucoup de rangements, que ce soit dans « l’accoudoir », où l’on retrouve la télécommande pour l’écran tactile ainsi que toutes les prises, tant pour les recharges que pour les écouteurs…
… ou encore à nos pieds, où l’on peut aisément caler nos souliers tout au fond et y déposer sur le côté notre roman (la fille du train – drôle de paradoxe) si jamais l’envie de lire nous prends!
Lorsque l’on est dans un siège du côté du fuselage (versus au centre de l’appareil), on se sent un peu isolé et dans sa « bulle », ce qui est parfait.
Parlant de bulle, il y a toujours le traditionnel verre de champagne avant le départ (les plus observateurs remarqueront ma passion pour les Hard Rock Cafés).
Dany, j’ai encore de la difficulté à trouver mon verre!
Les contrôles du siège sont cependant très rudimentaires. La classe affaires du Boeing 737 MAX offre plus d’options notamment de pouvoir hausser le support des pieds tout en restant en position assise ou encore le massage de la zone lombaire.
Pour le décollage et l’atterrissage nous ne pouvons utiliser que les écouteurs boutons (les nôtres ou ceux fournis par Air Canada).
Une fois en vol, nous pourrons utiliser les écouteurs de qualité fournis par Air Canada (fiche à 3 bris).
Air Canada nous fournit aussi une trousse personnelle.
Personnellement, outre le baume à lèvres, il n’y a rien que j’utilise de ces trousses.
J’ai mon propre masque de sommeil!
D’ailleurs, l’un des éléments que j’apprécie particulièrement sur ce vol, c’est la douillette. Elle est de loin plus confortable que les traditionnelles couvertures. Elle est épaisse, grande et douce. D’ailleurs, peu de temps après ce vol, Air Canada a annoncé son service Signature, et ajoute un sur-matelas aux fauteuils pour améliorer le confort durant votre sommeil.
Côté hublots, deux mentions spéciales (et ceci s’applique à tout l’avion donc aussi en classe économique). D’une part ils sont plus grands (30% de plus qu’un hublot traditionnel). Il faut savoir que le hublot est un point de faiblesse dans le fuselage qui au cours de ses innombrables vols subit d’intenses pressions. C’est la principale raison pour laquelle les hublots furent longtemps si petits. Or les nouveaux avions dont le Dreamliner et l’A’350 possèdent un fuselage de carbone (et non d’aluminium) donc beaucoup plus résistant, ce qui du coup permet d’avoir des hublots de plus grande taille.
D’autre part ils possèdent un contrôle électronique d’opacité au lieu d’un volet. C’est la fenêtre qui s’assombrit selon 5 niveaux d’opacité. On pourrait croire que le fait de laisser passer la clarté nuit au sommeil mais non, pas du tout. Cela offre même l’avantage de voir dehors et d’apprécier l’horizon sans déranger autrui. C’est en quelque sorte comme si l’on mettait des lunettes soleils sur l’avion!
L’effet ne paraît pas très bien sur les photos mais l’effet réel dans l’avion est vraiment bien.
Le menu est très bien sur le vol. Quant au menu alcoolisé, il offre aussi une bonne sélection. Les voici :
Vous m’excuserez mais je ne suis pas trop du type à photographier mes plats alors malheureusement, je n’ai pas d’images de ce que j’ai mangé. De plus, étant intolérant au lactose, j’ai toujours un menu « spécial » car je mentionne, lors de ma réservation de billet d’avion, que je veux le menu sans lactose (option presque toujours disponible sur la plupart des vols).
Signalons par ailleurs, qu’entre les repas, il y a toujours des snacks (croustilles, chocolat, fruits, …) de disponible en permanence dans 2 jolis paniers. (On voit un peu sur la photo l’effet réel des hublots au niveau maximal d’opacité).
Un excellent vol direct sur Air Canada en classe affaires, l’un des seuls à relier l’Asie à Montréal (il n’y a seulement qu’Air China entre Pékin et Montréal – testé sur milesopedia et le nouveau vol entre Tokyo et Montréal sur Air Canada). Si vous souhaitez éviter les surcharges transporteur d’Air Canada, n’hésitez pas à passer par Tokyo, Séoul ou Hong Kong 🙂
En terminant, je ne pourrais clore ce reportage sans un mini topo de Shanghai.
Shanghai est une ville en pleine effervescence, dotée d’une population de 24 000 000 de personnes (!!!) et où le rythme de construction est phénoménal. Il est impressionnant de comparer le Shanghai ancien d’avec le Shanghai moderne.
Moi, dans les Jardins Yuyuan de Shanghai ( XVIᵉ siècle ) avec la Tour Shanghai en arrière-plan (632 mètres, 128 étages, surface de 420 000 mètres carrés).
Voici la magnifique baie de Shanghai depuis le pont de notre bateau de croisière avec une vue des impressionnantes tours (ainsi que du trafic fluvial incessant).
D’ailleurs, il est intéressant de visiter le Shanghai Urban Planning Exhibition Center situé à côté de la Place du Peuple. Le musée présente une gigantesque maquette de la ville de Shanghai.
Et bien sûr, dans mon cas, un arrêt obligatoire au Hard Rock Café.
Sur une note personnelle, je collectionne les verres de Hard Rock Café parce qu’ils y ont d’inscrit la ville d’où ils proviennent. Comme il y a des Hard Rock Café (HRC) presque partout dans le monde, cela est donc devenu un prétexte additionnel de voyage. Mon verre de Shanghai est mon 58e. Mon objectif est d’en avoir un de chacun des 149 HRC à travers le monde!
Les économies, c’est par ici :