Nolinor, une compagnie aérienne établie à Mirabel, bien connue notamment des entreprises pour le transport vers le Grand Nord québécois, vient d’annoncer le lancement d’une nouvelle compagnie: OWG (Off We Go).
OWG se positionne sur le marché touristique, avec la vente de billets d’avion (et non de forfaits à l’inverse de Transat par exemple).
La compagnie a procédé à l’acquisition d’une flotte de Boeing 737-400. Si l’intérieur de chaque appareil a été refait à neuf et modernisé, il convient de souligner que Nolinor a choisi des appareils plutôt âgés sur le marché de l’occasion. L’appareil mis en avant – C-GGWX – vient d’avoir 30 ans, avec un premier vol en 1990 auprès d’Icelandair.
Comme le déclare la compagnie dans son communiqué de presse:
Pour offrir des tarifs concurrentiels, OWG a opté pour des aéronefs qui ont fait leurs preuves OWG
Pour offrir des tarifs concurrentiels, OWG a opté pour des aéronefs qui ont fait leurs preuves
OWG
OWG insiste sur le fait que ses Boeing 737 ne sont pas des versions « MAX ». Les Boeing 737 MAX sont cloués au sol depuis Mars 2019, pénalisant les nombreuses compagnies qui ont choisi cet appareil (à commencer par Air Canada et WestJet).
C’est ainsi un excellent moyen pour OWG de se lancer avec des avions compétitifs, dans un marché qui est déstabilisé à l’heure actuelle.
OWG a reçu du ministre des Transports l’autorisation d’effectuer des vols réguliers internationaux le 6 juillet 2020. Selon le compte à rebours trouvé sur le site d’OWG, les premiers vols devraient avoir lieu à compter du 1er septembre 2020.
Comme l’indique le président de Nolinor à La Presse, OWG n’est pas une compagnie à faible coût / low cost.
Quand on regarde comment les compagnies aériennes se sont comportées avec les gens qui voulaient un remboursement, je pense qu’il y a de l’espace pour attirer la sympathie. On n’a pas l’intention de remplacer qui que ce soit, mais de se tailler une place de niche. Si on en est arrivé à la Charte des droits des passagers, c’est que, quelque part, les compagnies ont pris les passagers pour acquis. Marco Prud'Homme - président de Nolinor
Quand on regarde comment les compagnies aériennes se sont comportées avec les gens qui voulaient un remboursement, je pense qu’il y a de l’espace pour attirer la sympathie. On n’a pas l’intention de remplacer qui que ce soit, mais de se tailler une place de niche. Si on en est arrivé à la Charte des droits des passagers, c’est que, quelque part, les compagnies ont pris les passagers pour acquis.
Marco Prud'Homme - président de Nolinor
Nous souhaitons bon vol à OWG, qui permet d’espérer en une nouvelle concurrence pour les vols vers le SUD!
Toutes les photos reprises dans cet article proviennent d’OWG.
Les économies, c’est par ici :