Le voyage me coule dans les veines depuis une dizaine d’années. Ayant exploré une quarantaine de pays, je n’avais jamais mis le pied en Asie.
Au-delà des populaires Thaïlande et Bali, on avait plutôt envie de découvrir le meilleur de la culture nippone. On souhaitait ainsi vivre la modernité japonaise, mais aussi se laisser charmer par un Japon plus traditionnel.
Notre périple de douze jours nous conduisit donc de Tokyo à Osaka. Embarquement pour un périple au pays du soleil levant !
Quand je magasine un billet d’avion et que j’ai le luxe du temps, j’apprécie grandement les longues escales, lesquelles me permettent du coup d’explorer une autre contrée avant de poser mes valises à ma destination finale.
Cette fois-ci, volant avec Air China au départ de Montréal, j’ai profité d’une escale de 23 heures dans la capitale chinoise pour goûter au fameux canard laqué et pour découvrir la cité interdite ainsi que le palais d’été. Il faut savoir que les séjours de très courte durée en sol chinois ne requièrent aucun visa.
Le lendemain, on prenait le dernier vol pour Tokyo.
En mettant les pieds dans l’aérogare, je me procurai une carte SIM. Quelques recherches préparatoires nous avaient amenés à la conclusion qu’il était beaucoup plus facile de s’en procurer une directement à l’aéroport.
Aussi, notre itinéraire ne nécessitait pas l’achat d’une passe de train, laquelle est assez dispendieuse.
Puis, ayant récupéré nos bagages, on monta à bord d’une navette qui allait nous conduire à une gare tout près de notre hôtel. Les façons de quitter l’aéroport étaient nombreuses, efficaces et abordables.
Ainsi, tard en fin de soirée, on mit les pieds dans notre chambre du Moxy Tokyo Kinshicho, une chaîne d’hôtels toute récente du groupe Marriott.
Trop excité de partir à la découverte de l’effervescente Tokyo, cette première nuit fut assez courte. Au petit matin, je sortis donc de l’hôtel et découvris alors des Japonais disciplinés et pressés de se rendre un boulot.
Pour ma part, par le plus grand des hasards, je tombais face à face avec le tant souhaité cerisier japonais en fleurs. Bonheur total ! On espérait réellement en voir, bien que la fleuraison n’était pas encore concrètement commencée.
Ensuite, ayant rejoint mes compagnons de voyage, on partit à la conquête d’un Japon moderne. La capitale regorge de quartiers plus effervescents les uns que les autres. Ueno et Akihabara, dans lequel on s’impreigne de la culture manga et des jeux vidéo, restent sans doute les plus courus.
Surtout, ne manquez pas l’intersection de Shibuya, que l’on compare parfois au Times Square de New York.
À l’heure de pointe, au signal piétonnier, c’est jusqu’à 3 000 personnes qui peuvent traverser en même temps ! Pour une belle vue d’ensemble de cette impressionnante scène, profitez du Café Starbucks situé au deuxième étage d’un des coins de rue.
En soirée, Shinjuku offre d’innombrables restaurants et boutiques, mais ce qui retient surtout l’attention, ce sont les milliers d’enseignes lumineuses qui dessinent un portait très caractéristique du Japon. À cela s’ajoute aussi la dense foule qui rend du coup le moment magique !
Par ailleurs, un voyage au pays du soleil levant n’est certes pas complet sans un repas de sushis. Par contre, avant d’arriver au restaurant, le poisson transite par le maintenant célèbre Toyosu Fish Market.
Les plus courageux pourront se lever au petit matin pour assister à la mise aux enchères des nouveaux arrivages. Cependant, seule une poignée de touristes auront accès à la petite salle aménagée pour ce spectacle.
Puis, il sera possible de déguster le poisson sur place dans un des quelques restaurants du marché. Encore, prenez la direction du vieux marché de poisson Tsukiji et déambulez dans les étals. La fraîcheur du thon tranché devant vous vous jettera assurément par terre !
Le Mont Fuji fait indéniablement partie de la culture japonaise. Si vous comptez vous y rendre une journée de fin de semaine ou encore durant la haute saison touristique, mieux vaut bien préparer ses déplacements pour éviter les mauvaises surprises.
Le train s’y rendant peut rapidement être complet. Il restera alors l’autobus. À la sortie de la gare, dirigez-vous vers la pagode de Chureito. Une fois sur place, vous serez instantanément subjugués par la beauté du panorama et la zénitude des lieux.
S’y rendre durant la floraison des cerisiers japonais (habituellement vers la fin mars) rend le moment clairement plus spectaculaire. Imaginez alors le sommet enneigné du mont, la pagode et un tapis de fleurs : coup de foudre assuré !
Après quatre nuits à Tokyo, on était maintenant rendu à la deuxième étape de ce périple. On devait alors prendre la direction de Kyoto, là où un Japon plus authentique attendait à être découvert.
Pour s’y rendre, l’avion peut sembler plus rapide et plus économique, mais les aéroports étant situés loin des deux centres-villes, le temps de déplacement et les coûts augmentent rapidement au-delà du coût et du temps du vol. Le TGV s’imposait.
Et pourquoi ne pas sauter dans l’original Shinkensen qui file à plus de 300 km/h et qui relie les deux villes en environ deux heures. Autant vivre l’expérience japonaise sur toute la ligne !
Une fois à Kyoto, on a déposé les valises au Lake Biwa Marriott Hotel pour quatre autres nuits. D’emblée, l’hôtel peut sembler loin du cœur de la ville, mais on y offre un service de navette vers une station de train reliée au centre-ville en une vingtaine de minutes. Les coûts d’hébergement sont évidemment beaucoup moindres.
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Kyoto plonge le visiteur dans un Japon des plus traditionnel. Ancienne captiale du pays, on y trouve plusieurs palais, temples et sanctuaires. Le plus connu reste assurément celui de Fushimi Inari-taisha.
De la passerelle orangée au sommet du mont où on vénère la déesse des commerces, on y vit une expérience typiquement japonaise. Dans votre périple, n’oubliez surtout pas de traverser la forêt de bambou d’Arashiyama.
Tâchez de vous y rendre tôt le matin pour éviter les nombreux touristes. Quoi qu’il en soit, touristes ou pas, la balade est un incontournable.
Aussi, vous ne devez absolument pas passer à côté du quartier des geishas. La ruelle piétonne du temple Hokanji est totalement magnifique.
S’y rendre au coucher du soleil rend sans conteste la visite encore plus charmante. Prenez le temps de vous arrêter et de contempler. Vous aurez alors l’impression d’être littéralement plongé dans une autre époque.
De plus, s’ajouteront à la magie du moment les Japonaises qui défileront devant vous avec leur costume traditionnel.
Ne manquez pas non plus la ruelle Pontocho où vous trouverez facilement un endroit pour casser la croûte.
De surcroît, admirer les authentiques maisons et jardins japonais demeure aussi un incontournable.
Le quartier de Gion doit impérativement être exploré. De jour, comme de soir ! À la tombée de la nuit, les rues piétonnes sont éclairées par de petites lanternes. Comment ne pas succomber au charme nippon?
Une journée doit être consacrée à la découverte de l’ancien palais royal et du palais d’été. Peut-être un peu à l’écart du centre de la ville, le déplacement en vaut nettement le coup. D’une part, fouler pied nu le plancher du Palais impérial Ninjo avec ses murs en papier de riz vous transportera tout droit dans un film !
D’autre part, le pavillon d’or, ancien palais d’été et réellement recouvert d’or, offre, avec son lac et la végétation environnante, un point de vue digne d’une peinture.
Peut-être aurez-vous besoin de vous pincer pour réaliser la réelle beauté des lieux. Pour terminer la journée, prenez place à la table d’un restaurant servant la légendaire soupe de nouilles soba ou encore le savoureux porc en tempura Tonkatsu. Vous ne serez pas déçus !
Pour terminer ce voyage, on a sauté à nouveau dans le train et on a pris la direction d’Osaka. Après avoir judicieusement magasiné les billets d’avion, c’est de cette autre mégalopole japonaise qu’on allait prendre notre vol de retour vers le Canada. Il demeure toujours intéressant de ne pas avoir à revenir sur nos pas pour repartir d’où on était arrivé.
Ainsi, après un court trajet de train régulier, on est arrivé au Courtyard Shin-Osaka, idéalement situé dans une immense station de train au cœur de la ville. Le déplacement vers l’aéroport tôt le matin deux jours plus tard allait du coup être des plus simples.
Le château d’Osaka est certainement le monument le plus photographié de la ville. Avec raison ! Il est une réelle merveille architecturale.
Bubble tea et melonpan (petit gâteau traditionnel garni de crème glacée) à la main, prenez le temps de vous assoir et de l’admirer. En outre, à l’instar de sa grande sœur Tokyo, Osaka possède elle aussi un quartier branché fort animé.
Dotonbori, à toute heure du jour, est la Mecque du divertissement japonais : spectacles, manèges, jeux vidéo, karaoké, boutiques, restaurants.
Tantôt un peu kitsch, vous vous y amuserez sans doute ! En somme, une seule journée est nécessaire pour faire le tour de la ville. On avait choisi d’y terminer notre séjour parce que la situation géographique d’Osaka nous rapprochait d’Himeji, souvent décrite comme l’emblême du Japon.
De ce fait, le lendemain, on goûta à nouveau aux plaisirs ferroviaires nippons et on partit à la découverte du château d’Himeji, dernière étape de cette aventure. La petite ville est indéniablement beaucoup moins touristique. On s’y rend surtout pour la visite de son château.
Construit il y a plus de 600 ans, l’ancienne forteresse a survécu aux bombardements sur Himeji durant la Seconde Guerre mondiale. En pénétrant dans sa cour intérieure, on plonge aussitôt tête la première dans l’histoire. C’est une visite fascinante qui vaut l’investissement de temps. Comptez alors une demi-journée depuis Osaka.
Au terme d’une cavale de deux semaines, on retient que le Japon offre un dépaysement en deux actes : un pays à l’histoire riche et un peuple moderne incontestablement avant-gardiste ! Somme toute, ce voyage au pays du soleil levant demeure encore aujourd’hui dans le haut du classement des 43 pays qu’on a eu la chance d’explorer jusqu’ici.
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