Je viens de rentrer d’un long week-end en Islande, un pays qui a fait la une des journaux autant pour ses volcans qui perturbent le ciel aérien, que pour ses performances durant l’euro 2016. Mais cela ne rend pas justice à cette terre magnosique. Et bien sûr, ce voyage m’a permis de découvrir une nouvelle compagnie, WOW air.
Nous avions déjà évoqué cette nouvelle compagnie islandaise. Elle propose des vols à bas prix avec une prestation minimaliste dans ses avions. J’ai profité de son arrivée à Montréal pour acheter un billet lors du week-end de la fête du travail. Cela m’a coûté 309$ taxes incluses pour l’aller-retour avec une sélection de siège.
Là où l’affaire se complique c’est avec les bagages. Dans le prix du billet est compris 1 petit bagage de cabine (42x32x25cm) pesant moins de 10kg et un petit sac qui doit pouvoir se ranger en-dessous de votre siège. Le bagage de cabine peut être plus gros (56x45x25cm, 12kg) moyennant des frais supplémentaires d’environ 50$. Enfin pour 90$ vous pouvez enregistrer un bagage en soute.
Passons maintenant au vol! Je me suis enregistré la veille avec l’application mobile de la compagnie. J’obtiens alors ma carte d’embarquement.
L’aéroport est situé à 45 minutes en transport en commun de la ville de Reykjavik. Il y a une navette par bus qui part du terminal proche du centre ville. Vous pouvez aussi demander un pick-up à votre hôtel qui se fait via minibus, vu l’étroitesse des rues de la ville. Le terminus se trouvant à 10 minutes à pied de notre logement, et le temps s’y prêtant bien, nous y allons à pied.
La navette est un bus équipé du Wifi, mais sans prise de courant bien que certains bus de la flotte en sosent équipés.
navette entre la ville et l’aéroport le siège dans le bus
Nous arrivons à l’aéroport après les 45 minutes prévues. Nous avons un bagage enregistré, on se dirige donc vers les bornes de self-service qui permettent d’imprimer les étiquettes de bagages.
On peut alors utiliser le dépôt automatique des bagages après avoir imprimé une carte d’embarquement papier, le scanner n’étant pas compatible avec la version électronique.
Nous nous dirigeons vers les postes de sécurité.
l’aéroport est très basique dans sa structure, et d’une architecture assez quelconque. l’entrée vers les postes de sécurité
Après un passage plutôt rapide on se retrouve du côté des salles d’embarquement et du duty free. Un rapide coup d’oeil au tableau pour constater que notre vol est à l’heure.
FIS duty-free
Il nous faut toutefois nous diriger vers le terminal D, car c’est celui d’où partent les vols vers les USA et le Canada et donc un passage à la frontière s’impose. Beaucoup de vols partant à cette heure-ci vers les deux pays, l’attente sera d’environ un quart d’heure, ce qui reste raisonnable.
autre vue de l’aérogare couloir dans l’aéroport vers le terminal D
Si les terminaux semblent très basiques dans leur offres, le terminal D est… dépouillé. Un bar avec quelques tables hautes prises d’assaut, une pizzeria et un magasin de nourriture. Notre salle d’embarquement est une salle temporaire. L’aéroport a dû mal à suivre on dirait l’expansion touristique du pays (+138% en 6 ans).
le bar du terminal D salle d’attente toujours annoncé à l’heure
L’embarquement se fera par bus. Cela peut prendre du temps mais le personnel est très organisé et cela permet de découvrir de plus près l’appareil. Celui-ci est un Airbus A321-200 et son immatriculation est TF-KID. Les autres immatriculations suivent aussi l’arbre généalogique : TF-MOM, TF-GPA etc.
vue de l’appareil vue de l’appareil vue de l’appareil
L’appareil est récent (3 ans) mais il n’a pas les même sièges que l’appareil du trajet aller. Est-ce que c’est dû à l’expansion rapide de la compagnie et à l’utilisation d’appareils loués à des intermédiaires? On attend de voir l’arrivée de nouveaux appareils commandés directement auprès d’Airbus en 2017 et 2018 pour se faire une meilleure idée.
On est dans le registre spartiate: pas de prise de courant, pas d’écran individuel, pas d’appui-tête amovible
la cabine (avec photobomb de l’agent de bord 🙂 l’humour islandais? cabine intimiste siège minimaliste
Le menu est aussi simple. Vous avez soif? Il faudra payer 300 couronnes islandais (3.3$) pour avoir une bouteille d’eau.
menu menu menu
Et c’est le moment de partir après un embarquement bien organisé par les hôtesses.
vue du hublot sur le tarmac décollage décollage décollage
Notre route est assez simple avec un passage au-dessus du Groenland. Nous avions de la chance ce jours-là car la vue était superbe.
belle couche de nuages au-dessus du Groenland à l’approche du Groenland
Le moment du repas est venu, le sandwich était particulièrement bon, une bonne surprise.
Le reste du vol sera sans surprise avec quelques turbulences au-dessus du Canada. L’approche sur Montréal sera rapide.
Approche vers YUL approche vers YUL des appareils connus à YUL atterrissage
Les portes étant toutes occupées à cette heure-ci (18h) nous sommes débarqués par passerelle mobile. Ce qui prendra un peu de temps mais le passage à la frontière se fera très rapidement.
Il n’y a pas de doute WOW air est une compagnie low-cost. Des tarifs bas avec des options payantes si on veut ajouter du confort. La compagnie souffre d’un hub qui est un aéroport lui aussi en pleine expansion et donc connaît quelques problèmes comme par exemple l’absence de salons ou tout simplement de prises de courant facilement accessibles.
Le personnel de bord est sympathique, on est là aussi dans la prestation minimale. On pourrait juste espérer un peu plus de chaleur dans l’aménagement de la cabine (lumière, prise de courant sur les sièges). Mais l’offre est toutefois intéressante surtout pour Montréal qui n’a peu ou pas de compagnie aérienne low-cost.
Les économies, c’est par ici :