Le 27 septembre 2019, Air France a réceptionné son premier Airbus A350, d’une série de 28 exemplaires commandés.
Baptisé « Toulouse », il a été suivi au mois d’octobre par « Lyon ». Un troisième rejoindra la flotte d’ici la fin d’année, 3 autres en 2020.
Pour le moment, ces appareils sont positionnés sur des vols plutôt courts afin de familiariser les équipages: Abidjan, Bamako, Le Caire… et Toronto. Par la suite, ils amèneront leurs passagers vers des destinations lointaines comme Séoul ou Bangkok.
Sachant que l’A350 allait être positionné sur Toronto à compter du 27 octobre 2019, j’ai décidé d’utiliser mes milles Flying Blue pour prendre place à son bord en bénéficiant de la promotion exceptionnelle de Flying Blue d’octobre !
Voici notre reportage en vidéo de cette classe Business dans cet A350 d’Air France:
Courant octobre 2019, Flying Blue a lancé une Édition Spéciale de ses « Primes Promo ». Pendant quelques jours, il était possible de réserver un vol entre Toronto et Paris pour seulement:
Pour le même itinéraire, il s’agit habituellement du double du prix (et Aéroplan charge de son côté 55,000 milles pour voyager à bord d’Air Canada).
Ayant des cartes American Express aux États-Unis, j’ai transféré des points-privilèges vers Flying Blue, profitant là-aussi d’une promotion de conversion de 25% !
Ainsi, seuls 26,500 points-privilèges ont été utilisés pour réserver ce vol !
Au Canada, American Express ne propose malheureusement pas Flying Blue parmi ses partenaires de transfert de points-privilèges, contrairement aux États-Unis.
Ce qui est particulièrement étonnant compte tenu de l’importante diaspora française installée au pays et des nombreux vols proposés par Air France et KLM au départ des principales villes canadiennes.
Comme partenaires de transfert Skyteam disponibles, outre Delta Skymiles qui a son utilité pour le continent Nord-américain, nous avons… Alitalia MilleMiglia.
Autant dire… peu utile pour des vols vers l’Europe et ailleurs dans le monde !
American Express + Air France: S’il vous plait, proposez à vos clients canadiens et français des solutions pour voyager avec leurs points et milles !
Nous y avons cru l’espace d’une journée de 2018:
En attendant, la seule solution pour les canadiens d’obtenir des milles Flying Blue est en transférant des points Marriott Bonvoy au taux de 3:1, et en bénéficiant de la promotion de conversion par tranche de 60,000 points transférés (5,000 milles en bonus):
60,000 points Marriott Bonvoy = 25,000 milles Flying Blue
Cet itinéraire a entièrement été réglé par milesopedia. Cependant, Air France Canada nous a permis d’accéder en priorité à l’appareil afin d’effectuer des photos de la cabine. Un grand merci à Air France et notamment Diane, d’Air France Canada !
Après un passage au salon Air France KLM de l’aéroport de Toronto, me voici à la porte d’embarquement pour ce vol AF 351 à destination de Paris Charles-De-Gaulle.
L’Airbus A350, avec son nez aisément reconnaissable – ainsi que son « masque », vient tout juste d’arriver de Paris.
Pendant que l’équipage prend place à bord, je suis accompagné à l’extérieur par Yolla – Responsable d’escale à Toronto – pour une vue unique sur cet appareil flambant neuf:
Je profite ensuite des quelques minutes qui me seront accordées pour parcourir la cabine de long en large.
Air France a choisi une installation classique en 3-3-3 pour les 266 sièges de sa cabine Economy.
Notez les grands écrans tactiles de 11,6 pouces installés à chaque siège.
En voyageant en Classe Economy, on privilégiera les sièges aux sorties de secours pour l’espace aux jambes qu’ils procurent.
La Cabine Premium Economy est isolée de la Cabine Economy par une partition et des rideaux.
24 sièges sont présents en Cabine Premium Economy, répartis en 2-4-2.
Contrairement aux configurations sur la plupart des autres appareils d’Air France, ces fauteuils ne sont pas intégrés dans une coque. Ils s’inclinent à 124 degrés et disposent chacun d’une liseuse.
L’écran tactile est ici de 13,3 pouces.
À présent, la Classe Business de cet A350 d’Air France. 34 sièges sont présents, répartis en 1-2-1.
Tous ces fauteuils se transforment en lit de 2 mètres de long et ont tous un accès direct au couloir. Ce qui est vraiment appréciable sachant que des compagnies aériennes proposent des configurations sur leurs Airbus A350 « emprisonnant » certains passagers aux hublots comme c’est le cas avec Lufthansa.
Les 34 sièges de la Classe Business de l’A350 d’Air France sont répartis de 4 manières différentes:
Voici les 4 choix:
Voyageant seul, mon choix s’est donc naturellement orienté vers un siège « collé » aux hublots. Ce sera le 6L.
Contrairement à Audrey, je n’ai pas encore eu l’occasion de tester le fauteuil de la Cabine Business « Best » installé sur certains B777.
Toutefois, ce siège représente un bond en avant majeur pour Air France (qui propose encore sur certains appareils de fauteuils en affaires ne s’inclinant pas à 180 degrés)!
Plusieurs espaces de rangement sont disponibles:
Et que dire des teintes et matériaux choisis: la vraie « French Touch ».
À chaque siège sont disposés:
Les hublots sont 30% plus grands que les appareils de génération précédente, et cela se voit ! J’apprécie particulièrement les « double-rideaux », préférant ce système à celui proposé par Boeing sur ses B787.
La tablette est de très grande taille et disparaît intégralement sous l’écran lorsque non nécessaire.
Je positionne le siège en mode-lit avec un étonnement; il y a un important écart au niveau des lombaires (dissimulé sous la ceinture de sécurité):
Toutefois, celui-ci ne sera pas gênant pour dormir, même si un sur-matelas aurait été apprécié (comme ce que proposent d’autres compagnies comme Turkish Airlines ou United).
Notez qu’il est possible de boucler sa ceinture au niveau ventral lorsque vous dormez.
Une fois allongé, l’espace aux jambes est plutôt large et je ne serai nullement dérangé, même en me tournant sur les côtés.
Notez cette séparation amovible permettant d’ajouter de l’isolation avec le couloir:
L’écran proposé en Classe Business est de très grande taille: 18,5 pouces. Voici le fameux test du « sous-verre milesopedia »:
Malheureusement pour moi, je fus le seul passager à connaître un dysfonctionnement sur celui-ci: une erreur de jeunesse vite rétablie par l’équipage après une réinitialisation (en enlevant l’écran du siège!)
Hormis cet inconvénient, le système de divertissement a parfaitement répondu à mes attentes (plus de 1,400 heures de divertissement sont chargées!).
Un casque avec réduction du bruit ambiant est fourni aux passagers de la Classe Business.
Vous pouvez bien évidemment consulter le parcours, des informations sur votre vol et votre aéroport d’arrivée. Mais étant #avgeek dans l’âme, ma fonction préférée sera la vue extérieure grâce à 2 caméras !
Un service Wi-Fi est proposé à tous les passagers:
Pour ce vol de nuit, le pass « Message » me suffira et fonctionne parfaitement bien ! Au retour, pour un vol de jour, je testerais le pass « Stream » !
S’il y a bien un domaine où Air France excelle en classe Business: son service à bord.
Les membres d’équipage sont souriants et aux petits soins pour le confort de tous leurs clients. Le chef de cabine prend par exemple le soin de passer voir chaque passager, en l’appelant par le nom de famille, en début ET en fin de vol pour s’assurer que le service rendu ait été à la hauteur des attentes. Et au cours du vol, je serai servi avec excellence par Cécile.
Pendant l’embarquement, du champagne et d’autres boissons alcoolisées ou non seront proposées.
La trousse de bienvenue sera apportée (et il est possible de choisir parmi 4 catégories: je choisis naturellement le « bleu milesopedia ») !
Tous les accessoires sont présents:
Le menu du soir sera présenté. Au programme:
Pour le décollage, la lumière sera tamisée, donnant à la cabine une ambiance intéressante !
Une fois l’altitude de croisière atteinte, le souper sera servi.
J’ai choisi:
En apéritif, seront servies des Gavottes (Crêpes fourrées au fromage).
Comme Audrey lors de son reportage à bord de la Classe Business entre Montréal et Paris, je suis étonné de voir les fromages et desserts être apportés en même temps que l’entrée !
Visuellement peu intéressant sur cette photo, le plat principal sera tout de même succulent.
1H30 après le décollage, il est temps de passer en mode lit et de s’assoupir quelques heures. L’agent de bord me demandera si je souhaite être réveillé pour le déjeuner: je réponds par la négative.
Sur les vols transatlantiques, je préfère généralement prendre mon déjeuner au salon pour maximiser mon temps de sommeil. Notez notre vitesse de croisière de plus de 1,100 kms / heure grâce aux vents !
Toutefois, je me suis naturellement réveillé et ai donc testé le déjeuner proposé. Là-aussi, un sans faute.
Peu de temps après, nous atterrirons à l’heure à Paris Charles-De-Gaulle grâce à des vents très favorables, malgré un départ 45 minutes en retard.
J’avais demandé au chef de cabine la possibilité de visiter la cabine de pilotage, ce qui me sera accordé une fois le débarquement des passagers en cours.
Toujours un grand plaisir pour un #avgeek comme moi de rentrer dans un cockpit… et même de m’asseoir à la place du commandant de bord (qui plus est photographié par ce dernier) !
Un grand merci à Bertrand d’avoir rendu ceci possible !
L’arrivée se fera par bus – ce que j’espérais – afin de pouvoir prendre quelques photos de jour de ce premier A350 d’Air France: « Toulouse » !
C’est toujours un plaisir que de voyager à bord d’Air France: aucune fausse note tant sur la qualité du produit que l’exemplarité du service à bord.
Air France s’impose comme un concurrent très sérieux face à Air Canada sur cet axe stratégique qu’est Toronto-Paris. Espérons voir un jour cet appareil se poser à Montréal ! Et surtout, espérons un partenariat entre American Express Canada et Air France Canada ! 😉
Les économies, c’est par ici :