Après un passage au salon Feuille d’Érable d’Air Canada, et la traversée d’un aéroport de Vancouver quasiment vide, me voici en porte 55.
Peu de passagers sur ce vol qui attendent en suivant les mesures de distanciation sociale. L’embarquement de mon vol à destination de Frankfurt s’effectue à l’heure.
Deux passerelles sont déployées et j’entre le premier dans cet Airbus A330.
Je dispose mon ensemble Away dans le coffre à bagages – et cela rentre parfaitement suite à une question d’un membre de la communauté milesopedia qui se reconnaitra ?
La classe affaires est répartie en 2 cabines, dont les sièges sont alignés en 2-2-2. C’est un type de configuration que j’ai déjà vue sur l’Airbus A350 de Lufthansa entre Montréal et Munich.
Si vous voyagez à bord de cet appareil, je vous recommande de choisir les sièges en avant de chacune des deux cabines : l’espace pour les pieds est bien plus grands (toutefois, vous pourriez davantage être importuné par les bruits en provenance de la cuisine ou du passage vers les toilettes).
Si vous voyagez seul(e), évitez l’ensemble de sièges au milieu de la cabine : vos jambes seront disposées très proches de celle de l’autre passager, seule une très faible partition sépare vos pieds lorsque vous êtes couché(e).
Si l’ensemble de la cabine est moderne, le fait que les passagers assis aux hublots ne puissent pas directement atteindre l’allée sans enjamber leur voisin n’est pas au niveau de ce qui se fait ailleurs, comme chez Air France ou Air Canada.
Toutefois, peu de souci pour ce vol : nous serons 8 passagers sur l’ensemble de la cabine affaires. Je dispose donc de deux sièges : un pour travailler et manger, l’autre que j’ai positionné en lit.
Le siège proposé par Lufthansa sur cet A330 est confortable. On dispose de tous les réglages électriques, ainsi que d’une fonction de réglage de la fermeté.
Une lumière individuelle est disponible au niveau de l’appui-tête, qui se règle également de part et d’autre.
Entre les deux sièges, se trouve un espace pour poser un verre, sur lequel une lingette désinfectante a été disposée.
Si vous souhaitez susprendre votre veste ou accrocher vos lunettes, un support est prévu à cet effet.
Dissimulé sur le côté du siège : un casque audio avec réduction du bruit dont l’hygiène semble…douteuse. J’utiliserais mon casque Bose.
Une trousse de bienvenue et une bouteille d’eau sont distribuées. La trousse s’ajoutera à ma collection, même si elle n’est pas des plus pratiques en vue d’une réutilisation.
On retrouve le strict nécessaire à l’intérieur. Contrairement à Air Canada, aucun sac avec produits d’hygiène (gel, masque, etc.).
Le menu est également distribué :
Pendant l’embarquement, aucune boisson ne sera servie : l’équipage attendra le décollage. C’est un moyen pour les compagnies aériennes d’éviter des taxes sur l’alcool du pays de départ : c’est toutefois la première fois que je vois cela concernant Lufthansa.
Nous décollons à l’heure avec de magnifiques vues sur Vancouver. La cabine étant vide, j’ai pu en profiter pour aller photographier les montagnes enneigées visibles du côté gauche de l’appareil.
Peu de temps après le décollage, champagne et noix de cajou chaudes sont servis.
L’écran est de bonne qualité et le contenu fourni est varié. Toutefois, pour ce vol, je choisirais de privilégier le sommeil!
D’ailleurs, le service sera effectué rapidement après le décollage pour permettre aux passagers de dormir rapidement.
Contrairement à d’autres compagnies qui ont modifié leur service en temps de COVID-19 (par exemple avec la boite-repas fournie par Air Canada), il n’y a quasiment pas de changement du côté de Lufthansa.
Voici mon entrée (Délicieuse! Seared Scallop, hot-smoked Maple Salmon and Fennel Apple Grapefruit Slaw):
Suivie du plat principal (Grilled Prawn with Indian Korma Sauce, sauteed Spinach with Corn and Onion, red Pepper and Turmeric Basmati Rice):
Du plateau de fromages (Cream Brie, Blebry Cheese, aged white Cheddar served with Grapes and Fig Compote)
Et d’une glace en dessert (le Tiramisu Cake du menu étant indisponible):
Vu que nous étions peu à bord, le service sera très rapide. Après avoir répondu à quelques courriels et messages sur le groupe facebook (grâce au Wi-Fi Boingo obtenu gratuitement avec la Carte Mastercard HSBC World Elite), je me dirige vers mon lit, à environ 7 h de l’atterrissage!
Un véritable cocon avec plusieurs oreillers et un bon duvet.
Après un sommeil semi-profond de 6 heures (quelque peu gêné par le masque chirurgical) je me réveille pour prendre le petit-déjeuner.
J’ai choisi de tester le Power Breakfast : Bircher Muesli with fresh Berries, Gouda and Camembert Cheese. Très “allemand”, accompagné d’un Jus d’orange, café, croissant ?
L’atterrissage à Frankfurt s’effectuera à l’heure, en passant devant des aires de stationnement remplies de gros porteurs : A380 et B747, dont certains ont déjà « perdu » leurs réacteurs. Vraiment triste à voir pour un #avgeek comme moi.
Un vol de 10 heures très confortable à bord de Lufthansa : contrairement aux vols transatlantiques depuis Montréal où il est difficile de trouver le sommeil, ici, aucun problème!
Qui plus est, c’était agréable de voyager à bord d’une compagnie où c’est plutôt « business as usual » en ces temps de COVID-19!
Les économies, c’est par ici :