Comme je ne savais pas combien de temps j’allais devoir rester en France, j’ai acheté mon billet d’avion de retour à la dernière minute. On va dire qu’en cette période de COVID-19, je n’avais pas vraiment de préoccupation pour trouver un billet d’avion, que ce soit en argent ou avec les points.
Étonnamment, Air France avait des tarifs prohibitifs pour un aller simple sur les journées qui m’intéressaient (identique au tarif d’un aller-retour à plus de 1 000 $).
C’est Air Canada et Air Transat qui offraient les meilleurs prix au départ de Paris: entre 160 et 200 $ aller simple. J’ai finalement opté pour Air Canada pour trois raisons:
J’ai en effet bénéficié d’une promotion TD offerte alors, permettant d’accumuler 10 points par dollar d’achat sur Air Canada, en plus des points obtenus normalement avec la carte de crédit.
Ce qui fait un gain de 11,5 points par dollar pour l’achat du billet de 205 $ (environ 2 358 points) et 858 points pour le tarif payé / la distance parcourue. Soit 3 216 points accumulés en payant avec ma Carte Visa Infinite* TDMD AéroplanMD.
Alors que j’évalue le point Aéroplan à 1,7 cents, cela représente une valeur d’environ 55 $; soit un retour de près de 27 % sur mon billet. Pas mal en temps de COVID-19 😉
Après un court vol entre Nice et Paris à bord d’EasyJet, me voici à l’Aéroport Roissy Charles De Gaulle, terminal 2C. Je rejoins le terminal 2A sans devoir repasser la sécurité de nouveau.
Au passage, j’observe – avec un petit sourire aux lèvres – les publicités pour les seules cartes de crédit disponibles en France (avec points voyages), ces trois cartes American Express Flying Blue. Que l’on est bien au Canada 😉
Le terminal 2A est absolument désert à 14 h, avec tout de même, ici et là des options de restauration ouvertes.
L’Aéroport a bien fait les choses en disposant des affichettes destinées à faire respecter la distanciation sociale.
La célèbre boutique Disneyland Paris – bien aimée de ma fille notamment – est fermée.
Les vols d’Air Canada décollent du satellite au bout du terminal 2A aux portes A37-39.
Quelques passagers attendent l’embarquement qui aura lieu en porte A38. Ce n’est donc pas l’espace qui manque pour s’asseoir.
D’autant que le Salon Feuille d’Érable est bien évidemment fermé.
L’embarquement commence à l’heure. Mon statut Elite 35K me permet d’embarquer dans les premiers: mais il n’y a de toutes facons pas grand monde sur ce vol.
Sur cette ligne, Air Canada a décidé de positionner un Boeing 787-9, plus économe en carburant que le Boeing 777-300ER (et surtout disposant de moins de sièges: 247 sièges en économie contre 398 dans le 777).
Il s’agit du numéro 848 (voir le chiffre à côté du train d’atterrisage avant), immatriculé C-FRSR, livré en mai 2017.
Une seule passerelle a été déployée, dirigeant tout droit vers la cabine Économique Privilège. Pour un reportage sur la Cabine Signature d’Air Canada, je vous invite à consulter cet article.
La Cabine Économique Privilège est constituée de 3 rangées de sièges, disposés en 2-3-2.
Chaque rangée est espacée de 38 pouces (contre 30 à 34 pouces en classe économique).
Et chaque siège a une largeur de 19 pouces (contre 17 pouces en classe Économique).
En dehors des différences de dimensions, chaque siège de la cabine Économique Privilège dispose d’un repose pieds, et de prises électriques individuelles (alors qu’en classe économique il y a 2 prises pour 3 sièges).
De plus, l’écran est plus grand: 11 pouces au lieu de 9 pouces en économique.
À bord du Boeing 787-9, les rangées de sièges sont disposées en 3-3-3. À l’avant de la cabine, les places Préférence, avec davantage d’espace aux jambes (mais un peu moins d’espace du côté de l’assise du fait du positionnement de la tablette et de l’écran).
La cabine sent le propre; et sur chaque siège sont disposés une couverture et un oreiller.
Mon siège est le 23A, côté hublot. Je positionne sans problème ma valise Away (modèle Bigger Carry-On) dans le compartiment à bagages.
Sur ce vol en direction de Montréal, je n’aurais personne à mes côtés. À vrai dire, j’estime le remplissage de l’appareil inférieur à 50 %.
J’apprécie le hublot très large des Boeing 787, et l’absence de volet manuel. Cela a été remplacé par des hublots électroniques, avec cinq niveaux différents laissant passer plus ou moins de lumière du soleil.
Cela permet également aux membres de l’équipage de contrôler les hublots à distance afin d’assombrir ou d’illuminer la cabine uniformément.
Pendant l’embarquement, des images de la destination sont diffusées sur les écrans.
Il est rare qu’après 10 minutes d’embarquement, l’appareil ne soit toujours pas rempli. Un auto-portrait masqué s’impose:
L’espace aux jambes est bon, pour une personne comme moi d’1,80 m.
En cabine Économique, chaque rangée de trois sièges dispose de deux prises électriques. La place au premier arrivé?
Pas besoin de voyager en classe affaires aujourd’hui: je dispose de suffisamment d’espace pour poser mes écrans, et le plateau repas!
Pour ce vol en semaine, je n’ai pas regardé de films. Mais la sélection est vaste, que ce soit pour des longs métrages ou des séries TV! J’ai préféré travaillé en me connectant au Wi-Fi (payant). Environ 25 $ en choisissant l’option rapide pour tout le vol.
Peu de temps après le décollage, le personnel nous distribue le kit SoinPropre+.
Visiblement, Air Canada souhaite bien faire les choses en fournissant:
Au même moment, un formulaire de coordonnées du voyageur, exigé pour entrer au Canada, est distribué.
Vous pouvez également vous abstenir de remplir ce formulaire en téléchargeant l’application ArriveCan et en remplissant les informations sur votre téléphone intelligent.
Une heure après le décollage, le service à bord commence. L’équipage nous prévient qu’il s’agit d’un service limité. Le personnel est habillé avec des jaquettes de protection, ainsi que des visières.
En Classe Économique, une boite-repas est distribuée. Il ne s’agit pas de la boite élaborée par Jérôme Ferrer (celle-ci n’étant distribuée que pour les vols au départ de l’Amérique du Nord). Et c’est bien dommage…
Cette boite est constitué d’un repas froid:
Heureusement, de l’alcool accompagne le tout 😉
Un petit tour par les toilettes. Rien à dire non plus en matière d’hygiène, des kits SoinPropre+ sont également présents. Et les toilettes sont visiblement régulièrement nettoyées par l’équipage.
Les parents noteront une tablette pour changer bébé, tout en profitant de la vue.
Environ 45 minutes avant l’atterissage, un sandwich est servi, accompagné de deux galettes bretonnes.
Disons que mon dernier repas en vol avant d’entrer en quarantaine ne restera pas dans les annales.
Bien que positionné sur l’aile de l’appareil, je réussis à capter quelques photos de notre arrivée sur Montréal. Tout le monde reconnaîtra notre Stade Olympique.
Le débarquement s’effectue de manière progressive, l’équipage rappelant à plusieurs reprises de rester assis jusqu’à ce que cela soit au tour de notre rangée.
On apprécie le civisme des canadiens – quand en France c’est plutôt la cohue, même en temps de pandémie. Une fois dans l’aérogare, des panneaux rappellent l’obligation d’avoir rempli le formulaire de coordonnées du voyageur et invitent à se laver les mains.
À 17 heures, c’est normalement l’heure de pointe à Montréal-Trudeau pour les arrivées internationales. Ici, le hall est désert. Je me dirige vers la ligne Nexus située à droite, pour un contrôle encore plus rapide.
À défaut de me rendre aux États-Unis, autant que cette carte Nexus me serve ici!
Quelques secondes plus tard, me voici dans le hall de récupération des bagages, là-aussi désert. Voyageant avec une valise cabine, je me dirige tout droit vers la sortie.
Quelle tristesse que de voir ce hall des arrivées être déserté. Il faut dire qu’il est interdit de venir récupérer les passagers dans l’aérogare actuellement.
Alors que d’habitude c’est un lieu de sourires et de larmes de joie. 🙁
C’est un record: 5 minutes entre la sortie de l’avion et mon arrivée à la ligne des taxis.
À l’intérieur du taxi, une vitre en plexiglas et un chauffeur qui respecte les consignes sanitaires.
Un excellent vol pour revenir de France en période de pandémie COVID-19.
Je ne regrette pas d’avoir choisi de voyager à bord d’Air Canada: que ce soit en classe Signature ou en classe Économique, les mesures sanitaires sont respectées voire même dépassées. Il faut dire que le taux de remplissage de la cabine renforce sans doute cette impression.
Mais pour avoir expérimenté d’autres compagnies comme Lufthansa et EasyJet, je dois dire qu’Air Canada semble mettre un point d’honneur à redonner confiance aux voyageurs, notamment via son initiative SoinPropre+. Et également un personnel bien plus agréable et avenant qu’à l’accoutumée.
Toutefois, on note tout de même que le point faible est au niveau de la prestation repas fournie à bord. J’espère que c’est une mesure temporaire. Déjà qu’à l’époque, la nourriture en classe économique laissait souvent à désirer, ici, nous avons vraiment atteint un plancher.
J’en profite également pour saluer une fois de plus les efforts entrepris par Montréal-Trudeau en cette période de COVID-19. Pour être passé par Vancouver, Francfort, Paris Orly, Nice et Paris Charles De Gaulle, je dois dire que l’endroit qui m’a donné le plus confiance en tant que passager est bien Montréal-Trudeau (YUL), tant au départ qu’à l’arrivée.
Enfin, je rappelle qu’après tout voyage international, vous devez respecter les règles en vigueur à votre retour au Canada. Me concernant, ce voyage datant de septembre 2020, j’ai entrepris une quarantaine de 14 jours dans un appartement en location à Montréal.
Espérons que cette quarantaine pourra être ramenée à une période de 7 jours, voire complétement être enlevée, grâce à la mise en place d’une procédure de tests rapides.
C’est une démarche que je soutiens et qui pourra permettre à l’industrie du voyage de redémarrer.
Les économies, c’est par ici :