Avis : Autobus et vol Air France 777-300ER | Premium Economy | YUL-CDG

Mon départ s’effectue à partir de la gare ferroviaire d’Ottawa. Je l’attends donc directement à l’entrée principale de la gare avec mes trois bagages.

Une quinzaine de minutes avant l’heure de départ, l’autobus arrive et se stationne directement en face de l’entrée principale de la gare.

Je place mes bagages dans la soute à bagages, le chauffeur m’offre une bouteille d’eau froide et  j’embarque. En guise de vérification, je n’ai besoin que de donner mon nom au chauffeur pour qu’il confirme mon droit de passage. J’aurais même pu décider à la dernière minute de me rendre par mes propres moyens à l’aéroport de Montréal pour prendre mon vol, et cela n’aurait eu aucune conséquence sur mon billet d’avion.

Surprise! Nous ne sommes que deux passagers dans l’autobus. Le chauffeur me confirme que cette situation arrive fréquemment. Nous pouvons évidemment nous asseoir où nous préférons, mais tous les sièges ont les mêmes caractéristiques. Il n’y a pas une catégorie Premium Economy à bord de l’autobus.

Je suis agréablement surpris : le voyage est très confortable et relaxant. Définitivement mieux que de conduire et même que d’avoir pris un vol Ottawa – Montréal, qui la majeure partie du temps s’effectue à bord de très petits appareils plutôt inconfortables.

L’horaire de l’autobus Air France assurant la navette a été pensé afin de permettre la correspondance sans tracas avec les vols Air France. Comme prévu, l’autobus a quitté Ottawa à 13h20 et est arrivé à l’aéroport de Montréal à 15h20, ce qui m’a donné amplement de temps avant mon vol prévu pour 19h05.

À mon retour d’Europe, j’ai aussi pris l’autobus Air France pour retourner à Ottawa. À l’aéroport de Montréal, l’autobus se prend à la porte 28 (Uber) et il arrive environ 15 minutes avant l’heure indiquée sur votre billet. J’ai même été agréablement surpris qu’une annonce soit faite juste avant l’atterrissage de mon vol Paris-Montréal pour nous informer comment et à quel endroit prendre l’autobus en question. Encore une fois, nous n’étions que deux passagers dans l’autobus et tout s’est très bien déroulé.

On m’a expliqué qu’un autre autobus Air France faisait aussi la liaison entre l’aéroport et la ville de Québec. Vérifiez avec le chauffeur pour être certain de prendre le bon, car les deux arrivent en même temps et se stationnent au même endroit.

Les bagages de soute sont enregistrés à l’aéroport Montréal-Trudeau et ils sont étiquetés « SkyPriority ». Je ne sais pas si cela a pu faire une différence, mais ma connexion à l’aéroport de Paris était serrée et à ma grande surprise, mes bagages ont suivi et sont arrivés en même temps que moi à ma destination finale, Genève.

Avec mon billet, payé avec des Miles Flying Blue, j’avais le droit de transporter gratuitement en soute jusqu’à deux bagages de 23 kg maximum, ce qui fut particulièrement apprécié puisque je voyageais avec mon équipement de ski.

Le billet Premium Economy ne donne pas en soi accès aux salons à l’aéroport, mais m’a permis d’obtenir tout de même un embarquement prioritaire en Zone 2.

À mon arrivée dans l’avion, je découvre que la cabine Premium Economy est isolée des autres par des cloisons. Cela nous offrira un peu plus de tranquillité, surtout pour la nuit. Il n’y a que trois rangées de sièges avec des hublots et quatre rangées au centre. Quitter l’avion parmi les premiers passagers est aussi un avantage non négligeable, que procure la cabine Premium Economy, surtout si vous devez faire une connexion en peu de temps pour votre prochain vol.

Mon siège, le 5C, indiqué par les lettres « DL ».

Voici une vue de la cabine Premium Economy, prise de l’arrière.

Doté d’une assise large et relaxante, le fauteuil Premium Economy offre une inclinaison plus généreuse avec plus d’espace pour les jambes pour un meilleur confort que la cabine Economy. Le siège dispose également de nombreux rangements.

Il y a aussi un appuie-tête, un repose-pieds et un repose-jambes qui s’ajustent facilement.

On nous offre une trousse de confort (« amenity kit »), contenant un masque de sommeil, une paire de chaussettes, des bouchons d’oreilles, ainsi qu’une brosse à dents et du dentifrice. Une petite lingette humide est aussi distribuée avant le décollage.

Une bouteille d’eau, une couverture molletonnée et un oreiller sont aussi à ma disposition.

Peu de temps après le départ, Air France offre un verre de champagne à tous les passagers, et ce, peu importe la classe du billet. Seule la qualité du champagne varie.

Côté divertissement, le fauteuil Premium Economy offre un large écran vidéo interactif, une petite lampe de lecture orientable, une prise d’alimentation, un port USB et un casque audio à réduction de bruit.

L’avantage d’avoir un siège dans la première rangée de la cabine Premium Economy me permet d’avoir encore plus de place pour mes jambes et repousse mon écran vidéo un peu plus loin de mes yeux.

Une télécommande me permet d’interagir avec les menus à l’écran sans avoir besoin de me pencher vers l’avant pour utiliser mon écran tactile.

Ma fonction préférée du système de divertissement est la caméra qui me donne la vue du pilote et aussi la carte interactive qui me permet de vérifier notre trajet.

Deux repas sont servis à bord de ce vol.

Voici ce qui m’a été offert en Premium Economy.

Le repas principal comprend : salade de légumes rôtis, haricots rouges et ananas, blanquette de veau, riz et carottes, fromage et sablé tout chocolat. La deuxième option aurait été un gratin de potiron avec de petits légumes de saison.

Je dois dire que les morceaux de veau étaient plutôt rares.

Le deuxième repas (petit-déjeuner), servi juste avant l’atterrissage, était sans éclat.

Sur le vol du retour, toujours en Premium Economy, les deux repas servis étaient les suivants et furent mieux à mon avis :

Je juge que le billet Premium Economy en a valu la peine et à l’avenir, ce sera une option que je vais considérer pour mes prochains vols vers l’Europe. Par exemple, ce sera autant un moyen pour obtenir plus de confort que dans la cabine Economy ou un moyen pour remplacer un billet Business et économiser de précieux miles aériens.

Rien n’égale le billet en Business, surtout pour avoir le privilège de dormir sur un vol vers l’Europe, grâce au siège qui se transforme en un lit bien à plat. Cependant, pour un retour d’Europe vers le Canada pendant la journée, le billet Premium Economy peut s’avérer une excellente option.

Quant au trajet effectué avec l’autobus Air France entre Ottawa et l’aéroport de Montréal, ce fut un « wow » sur toute la ligne !

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