La rédaction de milesopedia ne recommande pas d’aller à l’encontre des directives gouvernementales, à savoir:
Le Gouvernement du Québec déconseille également les voyages non essentiels et indique un certain nombre de consignes aux voyageurs.
Nous faisons partie des premiers à encourager les mesures prises par l’industrie pour accompagner ces directives comme:
Et nous souhaiterions que les différents paliers de gouvernement agissent main dans la main afin de tester tous les voyageurs à l’arrivée au pays, comme c’est le cas dans de nombreux pays. Nous voyons par exemple Doug Ford, le premier ministre de l’Ontario, souhaiter mettre en place une infrastructure de tests à la sortie de l’aéroport (qui est de juridiction fédérale).
Cependant, force est de constater que les voyageurs ne représentent plus à cette heure la principale cause de transmission du COVID-19 au pays. Seulement 1,8 % des cas de COVID-19 au Canada sont le résultat de personnes ayant voyagé à l’extérieur du Canada selon Ottawa.
Cela signifique que 98,2 % des cas découlent d’une contamination communautaire. 98,2%.
Depuis mi-décembre, les médias se font écho de dérives en provenance des tout-inclus, laissant croire que des comportements de quelques individus sont généralisés à l’ensemble des voyageurs.
Nous condamnons bien évidemment ce type de comportements. Toutefois, nous souhaitons également rétablir l’équilibre: les agissements d’une minorité ne sont pas l’image d’une majorité. Celle qui respecte les mesures de distanciation sociale et de quarantaine au retour au pays. Une majorité silencieuse.
Si nous n’encourageons pas les voyages à l’étranger à l’heure actuelle, nous pouvons toutefois relater du vécu sur place, bien loin des dérives telles que caricaturées par certains pour faire sensation. La Presse a d’ailleurs interrogé des voyageurs rapportant les mêmes faits que notre auteure ci-dessous.
Loin de moi l’idée de vous recommander de voyager en ce moment. Je l’ai fait, personnellement, parce que je travaille de la maison, que je ne vois personne de toute manière (sauf mes chiens!) et que je pouvais me permettre la quarantaine sans problème. J’ai respecté les mesures et les recommandations du gouvernement canadien en matière de quarantaine, et je n’ai pas triché.
Début novembre 2020, j’ai eu l’occasion de partir au Mexique avec Vacances Air Canada. J’ai saisi l’occasion de passer une semaine dans un complexe 5* neuf réservé aux adultes, le Barceló Maya Riviera, qui a ouvert ses portes en décembre 2019.
Comme vous l’imaginez, peu de clients y ont séjourné depuis!
Je vous partage mon expérience de voyage en ces temps compliqués par la COVID. Je parlerai de l’arrivée à l’aéroport, du vol sur les ailes d’Air Canada en classe économique, des mesures de sécurité sur place et de la quarantaine au retour.
Mon vol de correspondance Québec-Montréal devait quitter YQB à 6 h le matin, laissant environ 90 minutes avant le vol de YUL pour Cancun (CUN). Air Canada a annulé ce segment une semaine avant mon départ, me plaçant plutôt sur un vol la veille.
Je devais donc m’organiser pour dormir à Montréal. Sachant que les assurances de ma carte de crédit rembourseraient la nuitée (jusqu’à concurrence de 200 $), j’ai préféré dormir le plus près de l’aéroport possible! Mon choix était simple : j’ai réservé au Montreal Airport Marriott In-Terminal Hotel.
J’ai pu économiser 10 $ simplement en étant membre du programme Marriott Bonvoy, et j’ai pu accumuler des points pour la nuitée.
La chambre était parfaite, très confortable et bien insonorisée. J’ai très bien dormi! J’ai particulièrement aimé la possibilité de faire l’enregistrement à partir de mon téléphone dans l’application Marriott Bonvoy. Les produits offerts (shampooing, revitalisant, gel douche) étaient d’ailleurs de grande qualité.
Mais le mieux dans tout ça? Pas besoin de prendre de navette pour l’aéroport. Une fois sortie de l’ascenseur, il suffit de descendre jusqu’au niveau des départs, sans mettre le pied dehors. Et le tour est joué!
L’aéroport était presque désert. À l’entrée, un employé prend la température de tous les voyageurs à l’aide d’un thermomètre frontal sans contact.
Comme l’explique cet article sur l’expérience d’un passage à YUL pendant la pandémie, les compagnies aériennes ont instauré diverses mesures de sécurité pour favoriser le respect de la distanciation sociale.
Parmi celles-ci, mentionnons qu’il est possible d’enregistrer nous-même notre bagage en soute à l’aide des machines automatisées qui numérisent l’étiquette préalablement imprimée.
À la porte d’embarquement, un siège sur deux est marqué d’une croix pour respecter la distanciation physique. Beaucoup de gens attendent debout, sans trop se soucier de respecter les deux mètres de distance, mais sans exagérer non plus.
On procède à l’embarquement de manière quelque peu différente, puisque les gens qui sont assis du côté de la rangée peuvent embarquer après tous les autres, pour éviter le plus possible la proximité physique au passage des voyageurs dans la rangée centrale.
Sur chaque siège se trouve un petit sac de plastique; chacun contient une petite bouteille d’eau, un masque enveloppé individuellement, une mini bouteille de désinfectant, une lingette humide, des consignes de sécurité et un petit sac de pretzels.
J’ai trouvé cette initiative géniale. Elle fait partie de SoinPropre+, le programme de santé et sécurité à l’avant-garde de l’industrie d’Air Canada.
Le vol était presque plein. J’ai eu la chance de n’avoir personne directement à mes côtés, mais la vaste majorité des passagers partageaient leur espace avec un étranger. Comme on le sait désormais, la transmission à bord des avions est extrêmement rare. Voici ce qu’on retrouve à ce sujet sur le site d’Air Canada :
Les cas de transmissions de maladies dans un avion sont très rares. Les raisons qui expliquent ce taux apparemment faible de transmission en vol ne sont pas clairement établies, mais il pourrait notamment s’agir d’une combinaison de facteurs, comme les caractéristiques inhérentes au débit d’air de la cabine. Divers organismes gouvernementaux ont confirmé que le risque de transmission à bord d’un appareil est minime, ce qui correspond aux résultats d’études scientifiques sur les maladies transmissibles et le transport aérien. Les mesures supplémentaires mises en place par Air Canada, telles que le questionnaire préalable de dépistage, la prise de température et le port du couvre-visage obligatoire, sont aussi jugées efficaces.
Les cas de transmissions de maladies dans un avion sont très rares. Les raisons qui expliquent ce taux apparemment faible de transmission en vol ne sont pas clairement établies, mais il pourrait notamment s’agir d’une combinaison de facteurs, comme les caractéristiques inhérentes au débit d’air de la cabine.
Divers organismes gouvernementaux ont confirmé que le risque de transmission à bord d’un appareil est minime, ce qui correspond aux résultats d’études scientifiques sur les maladies transmissibles et le transport aérien.
Les mesures supplémentaires mises en place par Air Canada, telles que le questionnaire préalable de dépistage, la prise de température et le port du couvre-visage obligatoire, sont aussi jugées efficaces.
Je ne me suis pour ma part jamais sentie à risque. Tout le monde a gardé son masque à bord, personne n’a fait de scène pour essayer de le retirer. Somme toute, ce fut un vol sans anicroche. Je me suis installée avec un roman et les quatre heures de vol sont passées très vite.
Une fois arrivée à l’aéroport, les mesures me sont parues encore plus strictes qu’au départ de Montréal. Les employés portent évidemment tous un masque, ainsi que des gants, et les valises sont désinfectées avec un vaporisateur avant d’être mises sur le convoyeur.
Les gens respectent comme ils le peuvent la distanciation en attente du passage aux douanes. Comme il y a peu de voyageurs, tout va très vite. Jusque là, je suis satisfaite des mesures que le Mexique prend.
J’avais entendu dire par d’autres que les autobus utilisés pour transférer les gens vers leurs hôtels n’étaient pas très sécuritaires (pas de distanciation, pas de renforcement du port du masque, vente de bière, etc.). J’avais donc pris l’initiative de réserver un transfert en voiture privée jusqu’à mon hôtel, à une heure de route (Puerto Aventuras).
Je vous recommande d’ailleurs vivement de le faire pendant la pandémie. C’est plus dispendieux, oui, mais pour assurer votre sécurité, ça en vaut la peine.
Pour ce qui est de mon expérience à l’hôtel, je n’ai que de bons mots à dire. Le but de cet article n’est pas de faire la promotion de l’hôtel en soi, mais plutôt de rassurer certains qui n’osent pas partir de crainte que les mesures ne soient pas respectées.
Dès l’arrivée, nos valises sont de nouveau désinfectées par le portier. Elles sont ensuite placées à l’écart pour éviter que d’autres les touchent avant que quelqu’un nous les apporte à la chambre.
L’enregistrement prend beaucoup de temps. Il y a trois personnes avant moi (qui attendent en respectant la distance recommandée), et comme les employés prennent le temps d’expliquer les mesures à respecter à chacun, il faut environ 10 minutes par personne ou par couple. Je préfère tout de même attendre et être bien informée de ce qui est ouvert ou pas pendant mon séjour.
Ainsi, j’apprends que le gym est ouvert, mais à capacité très réduite. D’ailleurs, l’hôtel pourrait accueillir 60% de son total habituel de clients, mais n’est rempli qu’à 30% pendant mon séjour. Tant mieux!
Les restaurants sont ouverts, sur réservation seulement. Pour y entrer, il faut donner son nom, son numéro de chambre, et attendre que l’employé prennent notre température.
Le buffet (dont la nourriture est particulièrement délicieuse et variée) est également ouvert, mais on ne peut se servir soi-même. Il faut demander à un employé de le faire. C’est un peu moins agréable, mais ça permet de contrôler ses portions… Il faut voir le bon côté des choses!
Tous les employés du Riviera étaient très attentifs, courtois et prudents. Je n’ai vu personne sans son masque, même pendant les séances d’aquagym et de zumba sous le soleil à 35 degrés!
En ce qui concerne les clients de l’hôtel… Eh bien, il y avait des gens en provenance de partout, mais surtout des États-Unis, comme le Mexique est l’un des seuls pays qui autorisent les Américains à entrer. Disons que les Québécois rencontrés sur place respectaient beaucoup plus les mesures que les autres.
À l’extérieur de l’hôtel, le port du masque n’est pas obligatoire. Il est très facile de rester à l’écart des autres, comme la plage est immense et que la piscine l’est presque autant.
C’est ainsi que j’ai passé la semaine : à lire, à me reposer, à me vider l’esprit et à refaire le plein avant de reprendre la routine à la maison.
Le passage à l’aéroport de Cancun pour le vol de retour était tout aussi sécuritaire qu’à l’arrivée. Je n’ai vu personne sans son masque, même une fois assis près de la porte d’embarquement pour attendre. Les gens étaient somme toute très respectueux des mesures, et des autres.
Le vol était aussi plein que le premier, mais encore une fois, ça s’est bien passé. Nous avons tous reçu un autre petit sac avec un masque, du désinfectant et (encore!) des pretzels.
Aux douanes à Montréal, on m’a demandé comment j’avais planifié ma quarantaine. Le douanier voulait savoir si je partageais mon espace de vie avec quelqu’un d’autre, si j’avais un balcon sur lequel prendre l’air (ou une cour privée), et si j’avais prévu me faire livrer de la nourriture.
Avant mon voyage, j’avais téléchargé ArriveCan, l’application sur laquelle il faut signaler nos symptômes (ou notre absence de symptômes) tous les jours pendant la quarantaine. C’est un processus très simple qui prend littéralement (je vous le jure) 15 secondes.
Petits trucs pour la quarantaine…
Comme je l’ai dit au début de l’article, l’idée n’est pas de vous convaincre de partir dans le Sud.
Par contre, je tenais à vous montrer que c’est possible d’aller en vacances au soleil tout en respectant les mesures sanitaires. Il faut bien sûr avoir une bonne assurance qui vous protège en cas de pépin (notamment si vous contractez la COVID-19 à destination).
Le plus important, toutefois, c’est de respecter entièrement la quarantaine. Cela veut dire :
À vous de voir si la quarantaine est possible pour vous!
Les économies, c’est par ici :