La pandémie perdure, mais bien que des mesures restrictives sont en place, il est possible de voyager.
Être vacciné pour s’évader n’est pas nouveau. Cependant, il y a plusieurs autres aspects de la santé qu’il ne faut pas oublier !
Une visite à la pharmacie ou à une clinique santé-voyage ne devrait pas être hors de l’ordinaire pour un voyageur habitué.
Puisque la situation épidémiologique et les recommandations diffèrent selon chaque pays, on suggère une rencontre avec un professionnel. Songez à consulter entre six et huit semaines avant votre départ afin d’avoir les immunités spécifiques à votre destination.
Maintenant, le pharmacien est en mesure de conseiller et de prescrire les médicaments et vaccins nécessaires.
Toutefois, certains vaccins sont parfois en rupture de stock et se retrouvent plus souvent dans les cliniques santé-voyage.
La meilleure façon de se protéger est de prévenir les piqûres.
Donc la première chose à faire est de se couvrir et de limiter le temps d’exposition, surtout, au coucher du soleil.
L’utilisation d’un moustiquaire et d’un insectifuge à base de DEET est également recommandée.
La seule prévention est d’éviter les piqûres et il n’y a aucun traitement.
La plupart du temps, cette fièvre ne provoque aucun symptôme et s’estompe d’elle-même. Lorsqu’il y a des symptômes, la démarche à suivre vise principalement à maitriser ceux-ci.
La première infection est habituellement bénigne, mais la deuxième est souvent beaucoup plus sévère. Puis, une exposition à la maladie ne donne pas d’immunité particulière lors d’infections subséquentes aux autres souches de ce virus.
Cette fièvre est une maladie qu’on retrouve dans les pays tropicaux ; le virus s’attaque principalement au foie et provoque un jaunissement de la peau.
Le vaccin de la fièvre jaune est très efficace pour lutter contre cette maladie très sévère. L’immunisation est donc recommandée pour les voyageurs de plus de 9 mois dans les régions à risque.
Dans le passé, la vaccination avec dose complète procurait une immunité de 10 ans. La communauté scientifique s’est maintenant entendu que la protection est à vie et qu’une dose de rappel n’était plus requise.
Si votre feuillet jaune de vaccination indique une échéance, il n’est pas nécessaire de s’en obtenir un autre.
Je mentionne la dose complète, car dans les dernières années, il y avait une pénurie de vaccin de la fièvre jaune.
La fiole était donc fractionnée pour les besoins immédiats des voyageurs. La dose partielle procure une immunité pour un an uniquement.
Certains pays exigent une preuve de vaccination si vous avez séjourné, ou même seulement eu une escale, dans une zone à risque.
Les régions à risque sont autant rurales qu’urbaines dans plusieurs pays d’Afrique et d’Amérique du Sud.
Le paludisme (la malaria) est une infection potentiellement mortelle si la prise en charge ne se fait pas rapidement. Cette infection se transmet surtout dans les zones tropicales, rurales et à basse altitude.
Cette maladie peut avoir de graves conséquences, car le parasite de la malaria s’agrippe aux vaisseaux sanguins. Cela peut engendrer de l’anémie, de l’hypoglycémie ainsi que des problèmes cérébraux.
En l’absence de traitement, la malaria peut amener au coma, causer des séquelles à long terme et la mort.
Les pilules préventives peuvent provoquer des effets secondaires indésirables. De plus, elles ne garantissent pas de protection contre la maladie. Ces médicaments aident à atténuer les symptômes et à se débarrasser des parasites.
Enfin, même en prenant ces comprimés en prophylaxie, il faut tout de même consulter un médecin pour éliminer la malaria en cas de fièvre.
Finalement, tout dépendant des régions, les parasites de la malaria peuvent être résistants à une sorte de médicament plus qu’un autre. Un professionnel sera en mesure de vous conseiller et de vous prescrire ce qui est nécessaire dans votre situation.
Cette maladie est très présente en Asie, mais elle est généralement sans danger.
Dans de rares cas, elle peut causer une encéphalite (enflure du cerveau) qui va engendrer de la fièvre, des maux de tête, des nausées, de la confusion, etc.
Un vaccin est disponible pour les voyages de plus de quatre semaines dans une région à risque.
Transmise par une tique infectée, cette maladie se traite par antibiotique.
En l’absence de prise en charge, l’infection peut toucher les articulations, le cœur et le système nerveux.
Cette infection aiguë se transmet, suite à une morsure, par la salive d’animaux infectés. Ce virus s’attaque au système nerveux et est habituellement fatal en l’absence de traitement.
Tous les mammifères peuvent propager la rage, mais les principaux réservoirs sont les chiens, les chats, les chauves-souris, les ratons laveurs et les mouffettes.
Un vaccin est disponible, mais puisqu’il y a plusieurs doses à recevoir, on doit donc planifier l’horaire d’immunisation.
En cas de morsure à risque, une personne vaccinée a tout de même besoin d’anticorps supplémentaires. Ces derniers ne sont accessibles que dans les grandes villes.
Les babymoon sont assez populaires ; quoi de mieux que de faire un « dernier » voyage de couple avant l’arrivée du poupon ?
Tout d’abord, il faut vérifier avec les compagnies aériennes, car les politiques diffèrent concernant les femmes qui attendent un bébé.
Aussi, elles sont dans leur droit de demander une confirmation écrite du médecin statuant une grossesse à bas risque.
Pour la plupart, il est possible d’embarquer sur un vol jusqu’à 32 semaines de grossesse.
La meilleure période pour voyager enceinte est durant le deuxième trimestre entre 18 et 24 semaines. À l’intérieur de cette fenêtre, les risques de complication et de naissances prématurées sont plus faibles.
Du côté des assurances soins médicaux d’urgences, les compagnies offrent généralement une couverture jusqu’à 30-32 semaines de gestation.
Par contre, il est très important de noter que dans le cas d’un accouchement précoce à l’étranger, le nouveau-né peut ne pas être assuré. Les détails varient d’une compagnie à l’autre, donc il est impératif de vérifier votre contrat avant de partir.
Par exemple, du côté de la Carte World Elite Mastercard de la Banque Nationale, la définition d’un enfant à charge est :
un enfant du détenteur, ou de son conjoint, et qui est âgé de plus de 30 jours
Les pays à risque du virus du Zika sont également à éviter pour les femmes enceintes tout comme pour celles qui désirent le devenir.
Le père devrait aussi s’abstenir de visiter ces endroits, et ce, jusqu’à six mois avant la conception.
Dans certains pays, la prudence est de rigueur surtout quand l’eau du robinet n’est pas potable. Lorsque c’est le cas, il faudra également s’abstenir de la glace, car celle-ci pourrait provenir de l’eau du robinet.
De plus, on l’oublie souvent, mais les fruits et légumes sont la plupart du temps lavés avec cette eau. Alors on essaie d’éviter les salades fraîches et les fruits qu’on ne peut pas peler. Puis, on se brosse les dents avec l’eau en bouteille.
Du côté des aliments, les produits laitiers de certains pays ne sont pas pasteurisés et peuvent causer des infections de listériose. Dans le cas des femmes enceintes, ces derniers peuvent être fatals pour le bébé.
En ce qui concerne les aliments crus, il n’y a pas d’inquiétude s’ils sont très frais. Par exemple, au Japon, les standards de préparation de poisson cru sont très élevés contrairement à d’autres endroits.
La fameuse « tourista » est très fréquente et peut s’attraper peu importe la destination. Elle peut provenir d’une bactérie, d’un virus ou suite à une ingestion d’eau et de nourriture contaminée.
Le traitement le plus important est la réhydratation. Donc il faut boire beaucoup d’eau et prendre des électrolytes peut accélérer le rétablissement.
En pharmacie, des sachets d’électrolytes en poudre sont disponibles. Sinon, les boissons comme le Gatorade peuvent aider.
Le vaccin oral Dukoral existe, mais il est seulement efficace contre le choléra et la diarrhée à E. Colis enterocoxique.
Le vaccin de l’hépatite A est recommandé à tous les voyageurs. Cette maladie est souvent reliée à des conditions d’insalubrité.
La contamination se fait de façon orale, la plupart du temps par les aliments ou par de la glace.
L’immunisation contre l’hépatite A est une protection de base et elle est généralement combinée avec l’hépatite B (transmise par fluides corporels).
Cette infection bactérienne se transmet à la suite d’un contact avec les selles d’une personne ou un animal contaminé. Elle est plus répandue là où l’hygiène est inadéquate ou lorsque le lavage des mains est moins fréquent.
Cette maladie peut être fatale sans traitement. Un vaccin est également disponible pour les voyageurs qui se rendent dans des zones plus à risque.
Lors de voyages en haute altitude, il faut laisser un temps d’acclimatation adéquat et ne pas trop faire d’effort physique.
On parle de problème de santé en altitude lorsque celle-ci dépasse les 2 500 mètres. Plus on s’élève en hauteur, plus l’oxygène se fait rare ce qui pose un risque.
Une altitude entre 2 000 et 3 500 mètres est modérée alors qu’elle est très haute entre 3 500 et 5 500 mètres. Un être humain ne peut pas survivre à plus de 5 500 mètres sur une longue période.
Quand le corps est en manque d’oxygène, des complications graves peuvent survenir. Par exemple, des œdèmes (pulmonaires et cérébral) ainsi que des hypoxies (apport inadéquat en oxygène).
Se renseigner sur la façon de reconnaître les symptômes est également très important. L’œdème cérébral se manifeste particulièrement par un changement aigu du comportement.
Les autres facteurs à considérer sont la diminution de la température et l’augmentation des rayons UV.
Bien qu’il n’y a pas d’évidences scientifiques à ce sujet, plusieurs professionnels déconseillent les voyages en haute altitude pour les enfants de moins de 18 mois.
Les principales destinations touristiques pouvant causer le mal aigu des montagnes sont :
On oublie fréquemment nos dents !
Je vous conseille de vous rendre chez le dentiste pour un petit examen de rappel, surtout si vous partez longtemps.
Bien que les soins dentaires sont accessibles partout dans le monde, les fameuses rages de dents peuvent, dans la plupart des cas, être évitées.
En effet, les dentistes sont en mesure de prédire plusieurs problèmes.
Par exemple, lorsqu’une carie extensive est laissée non traitée, c’est une situation typique de bombe à retardement ! On ne veut surtout pas que la douleur aiguë fasse son apparition durant le voyage.
Les assurances peuvent refuser de payer pour des soins dentaires d’urgences si le problème était présent avant le voyage. Une carie extensive n’apparaît pas du jour au lendemain, mais la douleur oui !
Chaque année, je mets à jour le contenu de cette trousse en faisant du remplissage et en me débarrassant des médicaments expirés.
Bien évidemment, je pense toujours aux points alors j’essaie de synchroniser cette tâche pour débloquer une offre de bienvenue (la majorité des pharmacies prennent Amex !).
Il est possible d’acheter ce qu’il nous manque à destination, mais cette petite trousse ne prend pas trop de place et j’aime bien tout avoir à portée de main.
Lorsque je vais dans des régions plus éloignées où les soins sont plus rares, je revise ma trousse plus attentivement avant de partir.
Et une fois que vous serez prêt(e) du côté de la santé, consultez les meilleures offres de cartes de crédit pour avoir des points pour voyager !
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