Le premier vol de notre traversée d’Est en Ouest avec Air Canada en Boeing 787-9 avec en bonus le salon Air Canada à l’aéroport de Montréal.
Nous sommes arrivés 1h30 avant le départ. J’ai utilisé les services de l’app Uber tandis que Jean-Maximilien a pris la navette 747. Avec les perturbations des travaux de l’échangeur Turcot et ceux des débarcadères le trajet vers YUL n’est pas des plus faciles…
On consulte le tableau des départs qui nous confirme que notre vol est à l’heure. Je trouve ces (plus très) nouveaux tableaux sont plus agréables à lire que les anciens.
Peu de monde à cette heure-ci, étant déjà enregistrés et sans bagage en soute, on se retrouve côté « airside » en quelques minutes.
On se dirige alors vers le salon Feuille d’Érable d’Air Canada côté vol internationaux étant donné que notre avion est positionné à une porte à proximité. L’accueil est courtois et un Boeing 787 aux nouvelles couleurs nous attend à l’entrée.
Le salon est composé d’une partie restauration avec un buffet en libre service mais aussi un comptoir avec un chef. Ce dernier est absent à l’heure où nous passons.
L’offre du buffet est décente sans être être extraordinaire. Dommage par exemple de ne pas inclure de bières de micro-brasseries Québécoises et se cantonner aux brasseurs industriels. Mais on est très loin des salons de nos voisins du Sud.
Derrière le buffet se trouve un bar où sont servis les spiritueux.
L’un des gros avantages de ce salon c’est sa luminosité. La salle principale est très grande, elle contient des tables pour se restaurer.
Peu de photos du reste de la salle car elle était assez occupée à ce moment-là mais elle reste un bon coin pour faire du « spotting ». De plus, nous avions déjà effectué une revue détaillée ici.
Après une petite bière pour fêter cette fin de semaine « avgeek » il est temps de se diriger vers la porte d’embarquement.
Nous arrivons à la porte peu avant l’embarquement. Notre appareil immatriculé C-FRSE est tout neuf, il est sorti des usines de Boeing en Janvier 2017.
Je vous laisse découvrir le siège que nous retrouvons sur notre vol vers Vancouver. Pour résumer, c’est un très bon siège qui permet un accès au couloir en tout temps. Les rangements sont nombreux mais l’espace pour les pieds est un peu restreint.
Le Dreamliner est connu pour ses hublots (ou fenêtres électro-chromiques) dont l’opacité se règle manuellement et de façon graduelle. Le mécanisme est intéressant et c’est plus sympa que les vieux caches hublots mais il y a une certaine latence un peu longue, surtout quand on veut « ouvrir » le hublot.
Décollage avec un beau survol de Montréal.
Peu après le décollage, une collation est servie pour ce vol court: tomates / mozza / vin rouge.
Voici une photo pour comparer les deux hublots « ouvert »et « fermé ».
L’opacité n’est pas totale mais suffisante.
On arrive très vite à destination et là aussi le survol de Toronto est intéressant, on devine bien l’autre aéroport, Billy Bishop.
Durant le roulage on peut admirer quelques beautés qu’on ne voit pas beaucoup à YUL.
Un dernier coup d’oeil sur notre Boeing 787-9.
Nous filons vers le UP Express qui permet de rejoindre la ville en 30 minutes. Bizarrement le guichet automatique ne vend pas le billet « layover » qui permet pour 12$ au lieu de 24$ d’avoir un aller-retour quand on a doit revenir à Pearson moins de 7h plus tard. Ce qui est notre cas car nous allons simplement souper en ville.
Pour des passionnés de l’aviation comme nous c’est toujours un plaisir de voyager sur un gros porteur comme le Boeing 787-9 même si ce n’est que pour 1 heure. La cabine Affaires ne déçoit pas et on se voit bien passer quelques heures dedans, si seulement la compagnie ne facturait pas autant de taxes sur ses billets-primes…
Les économies, c’est par ici :