Voici le récit de mon vol du mois dernier vers Fukuoka au Japon, une première expérience pour moi sur la compagnie Eva Air.
Le billet a été réservé avec des miles Aéroplan. Le programme de fidélité offre un très bon retour sur investissement pour les voyages vers l’Asie. Avec sa politique généreuse de stopover il est possible de visiter l’Europe en route vers sa destination en Asie. Cette fois-ci je suis resté sage, nous allons rendre visite à des amis à Séoul et en chemin nous avons pensé nous arrêter à Fukuoka. La capitale du Ramen se situe à l’extrémité du Japon et elle est très bien desservie par les compagnies de Star Alliance. Notre itinéraire final sera:
Ce dernier vol est à éviter si possible, Air Canada utilise des Airbus A320 loin d’être confortable pour ce « red eye ». Il est préférable de passer par Toronto où la liaison est assurée avec un Boeing 767 ou 787. Nous avons profité de la longue correspondance à Los Angeles (13 heures) pour déjeuner au soleil sur la terrasse d’un hôtel où résidaient des amis français en vacances. Il y a pire comme escale!
Nous arrivons de Montréal à 22h30. L’aéroport de Toronto permet de changer de terminal sans passer par les postes de sécurité. Le transfert est un peu long à pied mais cela ne me dérange pas, on va être assis pendant 15 heures…
Le vol part très tard (ou très tôt) Eva Air envoie donc ses passagers au salon Plaza Premium. Le salon Air Canada fermant ses portes avec le dernier vol de la compagnie un peu avant 23h. On se dirige donc vers le salon qui est ouvert aussi aux titulaires d’un abonnement Priority Pass.
Première déception, le salon est en rénovation. Mais la plus grosse surprise nous attend: le salon a été déménagé dans le terminal. Non pas dans un autre emplacement mais dans un coin du terminal au milieu des portes d’embarquements. Le salon est délimité par des pots de fleurs. Il n’y a pas de prise de courant, le Wifi est celui de l’aéroport et les toilettes sont celles du terminal. L’offre de nourriture est limitée et je ne vous parle pas de l’offre de boisson. Pour un endroit qui est sensé constituer un havre de repos, on est plus proche du camping…
L’embarquement se fera de façon très ordonnée. Plusieurs agents de la compagnies passent à travers les rangs pour vérifier les passeports et indiquer aux passagers leur zone d’embarquements. La compagnie postent alors des employés avec un panneau indiquant la zone à différents endroits ainsi plusieurs files se forment sans finir en chaos.
Eva Air a un appareil avec des sièges sur 3 classes: Affairs, Premium Economie et Economie. La classe Affaires est arrangée en rang de 4 sièges : 1-2-1. Si vous voyagez en couple malheureusement les sièges centraux ne sont pas très pratiques car très éloignés. Nous avions du mal à communiquer. L’airbus A380 d’Asiana sera parfait sur cet aspect, les sièges centraux étant côte à côte un rang sur 2.
Le siège offre pas mal de rangements, c’est quelque chose que je trouve important car avec la prolifération des appareils (téléphone, tablettes, ordinateurs) il est pas facile de jongler avec ce matériel quand le siège a peu de place.
Eva Air distribue une (belle) trousse de confort Rimowa, un casque à réduction de bruits ambiants et un pyjama. Pour une classe Affaires on est bien gâtés. Pendant l’embarquement l’agent de bord attitrée à notre couloir vient se présenter et prendre la commande des repas. Nous avons profité de la pré-commande sur Internet pour choisir le homard.
On va bientôt décoller mais juste avant distribution de serviettes chaudes, d’un carré de chocolat et d’un verre.
Voici un extrait du menu, côté boisson Eva Air propose du Veuve Cliquot sur Toronto et du Krug depuis d’autres villes comme Chicago.
Le service commence avec un apéritif et un toast de foie gras. L’entrée est un mix de saumon et de noix de saint-jacques accompagnés d’une salade et enfin le homard. Un service rapide, une nourriture décente, la réputation de la compagnie asiatique est à la hauteur.
Après le repas je vais essayer le couchage. Un peu déçu de ce côté-là car si la couvertures est confortable, le siège est un peu dur et aucun « matelas » n’ai fourni.
La cabine est plongée dans le noir . A mon réveil je vais consulter le système de divertissement, là aussi petite déception sur le suivi du vol où l’appareil ne vous permet de choisir les informations et vous oblige à regarde une boucle d’animations. Côté films, la sélection est assez grande, j’en profite pour visionner un long métrage Coréen sur l’occupation japonaise.
Une collation est servie au milieu du vol. Puis 2 heures avant l’atterrissage le petit-déjeuner est servi. J’ai opté pour le congee.
Étant en correspondance nous n’avons aucun contrôle à la frontière et le transit se fait très rapidement. Nous arrivons au salon The Infinity. Eva Air a plusieurs salons mais celui-ci, dédié aux passagers en classe Business, fera très bien l’affaire.
Nous profitons du salon pour manger un autre congee puis nous allons prendre une douche.
La douche est une des plus spacieuses et équipées que j’ai utilisées. En plus des produits de base on y retrouve des rasoirs, des brosses à dents, du gel pour les cheveux etc. Par comparaison les douches au salon Star Alliance à Los Angeles n’offraient aucun service à part le savon et le shampooing.
Une première expérience réussie pour moi. C’est un vol très long mais avec un service et un confort qui le rend supportable. Eva Air vole depuis Toronto et Vancouver, cette dernière liaison ne sera plus desservie par un vieux 747 à partir de cet été. L’autre option étant de rejoindre par exemple Chicago. En résumé c’est un vol où on en a pour nos miles!
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