Après une belle semaine passée à Istanbul, nous prenons notre vol vers Beyrouth, deuxième arrêt de ce billet prime Aéroplan.
Istanbul aura été un coup de cœur. Cette ville de 15 millions d’habitants est bien sûr remplie d’histoire mais on y trouve aussi des quartiers vraiment différents les uns des autres. Les transports publics sont bien organisés et nous ont permis de découvrir la ville très facilement.
Nous prenons le métro qui relie directement le centre-ville à l’aéroport. On ne sait pas encore quand exactement le nouvel aéroport dont la construction est presque terminée commencera à accueillir des vols mais il ne semble pas facilement accessible pour le moment depuis la ville.
Il y a deux passages à la sécurité à faire: un premier en arrivant dans le terminal et le deuxième après l’enregistrement que nous avons fait via l’application mobile. Il y a une file dédiée à la classe Affaires pour le passage de la sécurité.
L’aéroport n’a pas une structure très compliquée. C’est un long couloir et le salon Turkish Airlines se trouve au bout.
On connaît ce salon, j’y suis passé plusieurs fois et Jean-Maximilien avait fait un reportage exhaustif lors de son voyage vers Hong-Kong.
Pratique, il est possible de laisser ses bagages de cabine à l’entrée.
Le salon commence à montrer son âge mais l’offre reste solide. Nous avons décidé de prendre un petit-déjeuner léger en goûtant des simit.
Après nous avons pris un café dans un coin tranquille. Le matin, le salon est relativement calme. Cela se gâte le soir quand beaucoup de passagers sont en correspondance vers l’Asie pour laquelle les vols décollent dans la nuit.
Il est temps d’embarquer et notre porte se situe à un petit quart d’heure de marche vers une salle en sous-sol, donc un embarquement en bus.
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C’est un vol court mais avec un appareil long-courrier. On connaît les Airbus A330-300 de Turkish par cœur. Ils en ont 64 presque le double de leur flotte de Boeing 777. Ils ont aussi en commande des 787 et des A350.
L’embarquement se fait rapidement et le commandant de bord nous annonce un vol calme et qui arrivera un peu en avance. Le menu est distribué avec le verre d’accueil, on n’est pas déçu surtout pour un vol aussi court.
On est content de voir un 747 même si c’est un cargo tout blanc.
Dernières vues sur Istanbul mais ce n’est qu’un au revoir!
Le repas est directement servi sur un plateau avec un verre de champagne. J’ai pris des kofte, boulettes de viande grillée.
On survole la Méditerranée.
On approche de la capitale libanaise. L’atterrissage nous permet de profiter d’une belle vue sur Beyrouth.
L’aéroport était très peu occupé, une chance. Paul Papadimitriou de l’excellent podcast Layovers m’a conseillé de littéralement courir en sortant de l’avion tellement l’attente aux douanes à Beyrouth peut être longue. Mais nous sommes arrivés au bon moment et à la bonne porte (la plus proche des douanes) car nous n’avons pas attendu et étions les premiers à nous présenter au comptoir. Autre bonne surprise: nous n’avons pas eu à payer le visa d’entrée.
Turkish Airlines est une des compagnies que j’apprécie le plus, non pas qu’elle soit exceptionnelle dans le confort offert mais l’expérience est d’un niveau constant. On espère qu’elle restera une compagnie accessible sans surcharge dans l’avenir, surtout après le rachat d’Aéroplan par le consortium mené par Air Canada.
Les économies, c’est par ici :