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L’objectif principal de notre voyage était d’assister au festival de musique Untold, en Roumanie, avec des amis. Comme ce pays est peu desservi par Aeroplan, nous savions qu’une escale en Europe serait inévitable. Nous ciblons donc fréquemment les plaques tournantes (hubs) des principaux partenaires Star Alliance, afin d’accéder à des billets à tarif fixe via Aeroplan.
En raison de sa proximité géographique avec la Roumanie, l’Allemagne représentait une option stratégique : elle nous permettait de traverser l’Atlantique en Classe Affaires avec Lufthansa.
Astuce
Pour maximiser la valeur de vos Aeroplan ou dénicher des disponibilités intéressantes, il est souvent très rentable de souscrire à un abonnement payant à des outils tels Seats.aero ou Roame. Ces services peuvent vous faire gagner des heures de recherches frustrantes. C’est grâce à l’un de ces outils que j’ai pu trouver et sécuriser deux billets Aeroplan pour ce voyage.
Les billets d’avion se divisent généralement en quatre classes :
J’ai déjà eu le privilège de voler en Première classe à bord du A380 de Lufthansa. Vous pouvez d’ailleurs lire mon avis complet ici : Avis : Lufthansa A380 | Première Classe | IAD-MUC. Le présent avis porte donc cette fois sur la Classe Affaires du même appareil.
La plus simple méthode pour obtenir des points Aéroplan est de souscrire à l’une de ces cartes de crédit Aéroplan. Non seulement vous obtiendrez des points Aéroplan en prime de bienvenue, mais vous en accumulerez également lors de tous vos achats porté sur votre carte de crédit Aéroplan.
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Avant notre vol, nous avons profité du Salon Business Lufthansa au Terminal E de l’aéroport Logan de Boston pour nous détendre et bien commencer le voyage. Vous pouvez lire l’avis détaillé du salon ici : Avis : Salon Lufthansa Business Lounge – Boston BOS.
En le voyant se stationner à la porte d’embarquement justement depuis le salon, j’ai reconnu l’immatriculation D-AIMA de notre avion, un clin d’œil visuel avant même de monter à bord. Ce « vétéran » de la flotte, baptisé Frankfurt am Main, est le plus ancien des 8 Airbus A380 opérationnels chez Lufthansa. Mis en service en 2010, il a été entreposé à Teruel de mai 2020 à avril 2025 pendant la pandémie, avant de reprendre du service. Un retour bienvenu que j’ai eu la chance d’expérimenter en août 2025.
Voici le lien vers le site de Lufthansa pour consulter les plans de cabines de l’Airbus A380-800.
Sur cet appareil, la classe Affaires est située au pont supérieur, juste derrière la Première Classe. Elle s’étend de la rangée 10 à 24, répartie en deux sections distinctes : une première cabine plus vaste (rangées 10 à 20), suivie d’une plus petite (rangées 21 à 24). Au total, 90 sièges sont disposés en configuration 2-2-2, soit six sièges de front.
Si le A380 impressionne par sa taille et son silence en vol, l’aménagement de la classe Affaires trahit quelque peu son âge. À l’heure où la majorité des transporteurs tendent vers une configuration offrant un accès direct à l’allée pour chaque passager, Lufthansa maintient ici un modèle plus traditionnel. Ainsi, les sièges hublot (A et K) nécessitent de passer « par-dessus » son voisin pour se rendre dans l’allée, un détail qui peut devenir particulièrement gênant lors d’un vol de nuit, en configuration lit plat.
De plus, aucun siège n’est doté de cloison ou de porte, ce qui limite l’intimité. Les sièges jumeaux ne comportent aucune séparation centrale digne de ce nom, et l’accoudoir est commun, à partager avec son voisin. Pour les couples, cela peut convenir, mais pour un voyageur solo, l’expérience est nettement moins confortable. Contrairement à d’autres appareils ou compagnies qui proposent des sièges dits « trône » ou en configuration en quinconce, il n’existe ici aucun siège isolé.
Les toilettes sont standards et comparables à celles de la classe économique, avec une fréquentation raisonnable pendant le vol grâce au taux d’occupation limité de la cabine.
En somme, même si le design reste cohérent avec l’identité visuelle classique de Lufthansa, cette cabine de classe Affaires ne répond plus entièrement aux standards de confort et de confidentialité attendus sur des vols long-courriers, surtout pour une clientèle habituée aux cabines modernes. Cela dit, le pont supérieur du A380 conserve une certaine prestance, et l’ambiance générale reste agréable malgré la densité de la configuration.
Le siège en Classe Affaires du A380 de Lufthansa offre un confort acceptable, sans toutefois rivaliser avec les standards les plus récents. En position assise, le siège est relativement étroit, surtout au niveau des épaules et de l’accoudoir central, qu’il faut partager avec son voisin. L’inclinaison complète en lit plat permet malgré tout de s’allonger pour un vol de nuit, même si l’espace pour les pieds est un peu restreint. La commande du siège est intuitive, avec les fonctions de base accessibles rapidement. L’ergonomie générale reste fonctionnelle, mais on ne retrouve pas la sensation de cocon qu’offrent certaines cabines concurrentes.
L’espace de rangement est limité mais bien pensé. Chaque siège dispose de quelques petits compartiments pour y glisser des effets personnels. Les sièges situés en hublot (rangées A et K) bénéficient de significativement plus d’espace le long de la carlingue, idéal pour une trousse de toilette, un livre ou même un ordinateur.
Le système de divertissement est accessible via un écran escamotable, que l’on peut faire glisser pour l’aligner correctement avec son champ de vision. La taille de l’écran est modeste pour une classe Affaires, et la résolution est dans la moyenne. L’offre de contenus (films, séries, musique) est standard, sans surprise particulière. Sur un vol de nuit, l’intérêt de cet écran diminue naturellement si l’on choisit de dormir.
Confort : Siège transformable en lit plat, avec des ajustements variables dont la fermeté. Espace : Suffisamment long et large pour assurer le confort, mais peu d’intimité. Rangement : Quelques compartiments utiles, beaucoup plus généreux aux sièges hublot.
Le service en Classe Affaires sur l’Airbus A380 de Lufthansa est professionnel et efficace, bien que plus impersonnel que celui offert en Première Classe. Avec 90 sièges dans cette cabine, il est normal que le suivi soit moins attentif. Heureusement, lors de notre vol, seulement environ les deux tiers de la cabine étaient occupés, ce qui a contribué à une ambiance calme et agréable.
Lorsque je voyage dans une cabine de grande taille (comme ici avec 90 sièges) et que plusieurs sièges restent libres lors de la réservation, je choisis volontairement un siège hublot et laisse vacant le siège voisin qui donne accès à l’allée. Ce siège est moins recherché par les voyageurs, car son occupant devrait se lever à chaque fois que la personne assise côté hublot souhaite passer. Résultat : peu de gens le sélectionnent.
Je surveille ensuite régulièrement l’occupation de la cabine jusqu’au vol ; si elle commence à trop se remplir, je peux toujours modifier gratuitement notre sélection.
Quand le pari fonctionne, comme ce fut le cas ici, je me retrouve avec deux sièges : un hublot pour l’intimité, et grâce au siège vide, plus d’espace et une liberté de mouvement accrue. Cela offre aussi de la flexibilité : nous pouvons dormir chacun dans notre rangée, mais décider de prendre les repas côte à côte si nous le souhaitons.
J’invite les voyageurs à envisager ce type de risque calculé lors de leur sélection de sièges : il peut considérablement améliorer le confort du vol, surtout sur les longues distances.
À l’embarquement, un verre de bienvenue est proposé : mousseux, jus ou eau, accompagné du traditionnel sachet de noix Lufthansa. La sélection de vins et spiritueux est dans la moyenne de l’industrie, mais côté gastronomie, l’expérience a été très satisfaisante.
Avant l’atterrissage, un petit déjeuner était offert, mais nous avons préféré poursuivre notre sommeil.
Côté repos, le siège se transforme en lit « full flat » et reste confortable, même en position trois-quarts, grâce aux accoudoirs qui s’abaissent pour élargir l’espace. Ajoutez à cela la stabilité et le silence remarquables du A380, et vous obtenez une nuit paisible qui permet d’arriver à Munich reposés.
La trousse de confort, signée Porsche Design, est simple : brosse à dents en bambou, menthe, chaussettes, masque pour les yeux, bouchons d’oreilles et crème à main L’Occitane.
La Classe Affaires sur l’A380 de Lufthansa offre une expérience solide et fiable, bien que moins novatrice que certaines cabines concurrentes. Le siège, convertible en lit plat, assure un confort raisonnable pour un vol long-courrier, tandis que le service, professionnel et efficace, reste toutefois plus impersonnel que celui de la Première Classe.
Le volet gastronomie mérite une mention spéciale : les plats sont généreux, bien exécutés et dignes d’un bon restaurant, apportant une vraie satisfaction aux voyageurs. L’astuce d’optimisation du choix des sièges peut significativement améliorer le confort à bord. En somme, c’est une option confortable pour traverser l’Atlantique, avec la sérénité apportée par le silence et la stabilité exceptionnels du A380.
Conseil d’expert – Accéder au salon après un vol
Peu de voyageurs y pensent, mais il est parfois possible d’accéder à un salon après l’atterrissage si votre billet d’arrivée est en Classe Affaires. Même si le système de contrôle est généralement paramétré pour une carte d’embarquement départ, certains salons acceptent aussi une carte d’arrivée.
C’est une excellente option en cas de correspondance ou si vous devez patienter avant de rejoindre votre destination finale. Profitez-en pour éviter la foule, vous détendre, vous restaurer légèrement… ou simplement prendre une douche revigorante avant de poursuivre votre voyage.
À Munich, après un vol long-courrier en Classe Affaires sur l’A380, je poursuivais quelques heures plus tard en classe économique pour un court trajet intra-européen. Je paie généralement ces vols locaux en argent et préfère garder mes points pour un billet prime en Classe Affaires.
À l’arrivée, j’ai demandé au personnel du salon Classe Affaires si je pouvais entrer avec ma carte d’embarquement d’arrivée et cela a fonctionné. Nous avons ainsi pu patienter confortablement, loin de l’agitation de l’aéroport.
Notre objectif principal n’était pas de manger ou boire (nous avions déjà très bien mangé à bord), mais bien de profiter d’une douche, nous changer et repartir rafraîchis pour la suite du voyage. C’est une petite attention qui fait une grande différence, surtout après un vol de nuit.
Les économies, c’est par ici (si vous ne voyez pas le formulaire d’inscription, cliquez ici) :
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