Me voici de retour de notre voyage à Tokyo, je commence le récit de mon périple vers la capitale japonaise avec le vol direct depuis Montréal.
Je vous laisse découvrir dans cet article les détails de l’itinéraire. Nous voici le jour du départ, le vol part à 14h ce qui laisse du temps pour se préparer. Cela change des vols vers l’Europe qui partent le soir et que nous prenons après une journée de travail ou ceux vers les États-Unis qui peuvent être très tôt le matin.
Vers 10h nous recevons une alerte par courriel provenant d’Air Canada: notre vol aura 3h30 de retard au départ. J’appelle le service client de la compagnie car j’ai vu un vol partant de Pearson à la même heure. Malheureusement les vols en correspondance depuis Montréal sont pleins ou trop tard. Nous décidons d’aller à l’aéroport quand même pour la même heure, on ne sait jamais.
Nous nous sommes enregistré via l’app mobile mais on se présente quand même au comptoir réservé aux clients de la classe Affaires pour avoir des nouvelles. On nous confirme le retard et on nous donne au passage des coupons d’une valeur de 30$ chacun pour acheter de la nourriture dans le terminal.
Les nouveaux postes de sécurité sont bien faits, leur passage va vite. On se retrouve côté « air » où le FIDS nous confirme encore une fois le retard.
On se dirige alors vers le salon international d’Air Canada. On ne le présente plus, un salon solide mais avec l’usage on y verrait quelques améliorations comme une offre de bière plus orientée micro-brasseries (ce qui ne manque pas ici au Québec), des bulles (champagne ou Proseco), autre chose que des bretzels pour l’apéritif.
Cela reste un salon très agréable, il est bien éclairé et il y a assez de places avec des configurations différentes pour manger, lire, se reposer ou travailler.
Il y a peu de monde à midi, nous prenons un verre et nous admirons le tarmac où se déroule le passage du président français à Montréal en route vers le G7 à La Malbaie.
Nous décidons d’aller faire un tour dans le terminal pour « prendre l’air » et utiliser nos bons dans un des restaurants. L’offre s’est grandement étendue ces dernières années avec l’expansion et les rénovations. Nous irons finalement à l’Auberge Saint-Gabriel où le service et le repas seront corrects.
On retourne faire une petite sieste dans le salon qui commence à se remplir avec les vols vers l’Europe de la fin d’après-midi. Les fauteuils dans des cabines un peu mieux isolées sont idéales pour réfléchir à des solutions pour le monde.
Il est temps d’embarquer. Chose étonnante, que ça soit à l’embarquement, durant les annonces à bord par le personnel non navigant ou les pilotes, personne n’expliquera ou s’excusera du retard. D’autant plus étonnant qu’on arrivera bien avec plus de 3h de retard à Tokyo. Pas un bon point.
Nous arrivons à bord et nous sommes accueillis chaleureusement par le directeur du vol. Nous découvrons la nouvelle offre Signature pour la cabine Affaires:
Il est dommage qu’Air Canada n’offre pas de pyjama sur des vols aussi long, il fait souvent chaud dans les cabines et cela permet de ne pas suer dans ses vêtements pendant le vol.
Nous avons déjà parlé du siège du Dreamliner 787-9, celui du petit frère 787-8 ne diffère pas. Il est confortable mais j’aimerais plus de rangements car une fois le casque audio rangé cela ne laisse pas beaucoup de place pour ses affaires. Nous sommes situés sur la première rangée proche du galley.
Nous décollons sur la piste 24 gauche (24L).
Le service de déjeuner (qui est en fait plus un dîner avec le retard) commence tranquillement. Sur un vol de 12 heures, on peut prendre son temps. Il y a 4 agents de bord qui s’occupent de la classe Affaires. Le personnel est attentionné, si ce n’est parfois un peu brusque dans les interactions.
J’essaie les nouveaux plats du service Signature qui ont été conçus par le chef David Hawksworth: salade de crevettes et homard puis une cuisse de canard braisée au vin rouge et la tartelette au sucre brun. J’avais un peu peur que cela soit trop riche mais finalement cela passe bien. Le service se fait au chariot mais aussi au siège. Nous accompagnons notre repas du champagne Laurent Perrier.
Après le repas, on va faire un tour pour visiter la cabine. Les hublots du Dreamliner sont connus et donnent une ambiance bien particulière à la cabine.
Il est temps de faire dodo avec le nouveau sur-matelas, toujours issu du service Signature. Contrairement à d’autres compagnies c’est à vous de l’installer. Je dors agréablement un bon 5 heures et je me réveille quand il reste 4 heures de vol vers Narita. Entre les deux services, des encas sont disponibles.
2 heures avant l’atterrissage, le petit-déjeuner « brunch » est servi. Je prends l’option japonaise cette fois-ci avec le congee de riz. Bonne surprise car je le finis, chose rare car généralement je ne finis pas mon deuxième repas qui est souvent moins attrayant que le service principal.
Nous arrivons à Narita où les arrivées sont relativement vides, il faudra faire venir des officiers aux postes frontières pour traiter nos passeports. L’aéroport est relativement loin de la ville. Nous utilisons notre Apple Watch Série 3 qui permet d’avoir une carte virtuelle de paiement de type FeliCa, dans notre cas avec le fournisseur Suica. Très pratique, elle permet d’utiliser les transports en commun sans toucher à aucun bouton, utilisant un mode de communication sans contact.
Malgré le retard, ce fut un vol très agréable. Le nouveau service Signature d’Air Canada ajoute une touche particulière et le personnel de bord a été bien présent. Air Canada a une offre solide en classe Affaires, un vol direct supplémentaire vers l’Asie est un plus. On espère voir d’autres vols vers des villes asiatiques ou non depuis Montréal.
Les économies, c’est par ici :