Le sujet est sur toutes les lèvres parmi les membres de notre groupe. Comment et où aller pour les vacances estivales ? Si certains membres ont pris la décision de reporter leurs déplacements en 2021, la majorité a signifié lors d’un sondage qu’elle sortirait de son terrain. La plupart au Québec, certains dans d’autres provinces canadiennes.
Pour les six fans qui ont répondu à notre offre d’écrire sur leur passion que sont les road trips en moto, la question ne se pose pas. Ils avaleront des kilomètres d’asphalte selon leur expression, pour profiter de ce vent de liberté que leur procure leur monture.
Jonathan, l’un des six du groupe spécifie que la liberté que lui procure sa moto lui a permis d’accéder à des endroits où peu de personnes auraient pu se rendre et ce, à son rythme. Par exemple un détour sur un chemin de terre pour une vue imprenable sur le grand canyon, ou la traversée des montagnes du Colorado via des trails accidentées.
« J’ai traversé des rivières en Amérique Centrale où même un JEEP n’aurait pas osé se mouiller les roues. » ajoute-t-il. Charles, son ami de road trip en moto abonde dans le même sens : « On va vraiment où on veut « .
Oh Boy, ces deux là!.
Audreyanne qui aime aussi une certaine conduite sportive renchérit: elle y va pour le paysage, les arbres qui forment parfois une haie d’honneur sur la route et puis…l’adrénaline qui vient avec les courbes.
Pour Emmanuelle qui voyage avec son conjoint, l’avantage de ce mode de transport en plus de voir défiler le paysage, est de pouvoir le sentir. En Gaspésie, l’air salin l’a ravi. Elle aime la lenteur des road trip en moto qu’elle entreprend et le fait de voyager avec le strict nécéssaire.
Stéphane y va dans le même sens et souligne pouvoir profiter du soleil et de la température quand elle est bonne. Il apprécie particulièrement rencontrer d’autres motocyclistes en chemin et pouvoir échanger avec eux. On s’entend que ce n’est pas en voiture qu’on fait ça.
Et puis…l’économie d’essence fait bien son affaire.
Enfin, Lucie aime être dehors, le vent dans la face. Elle a alors l’impression que tous ses soucis s’envolent. Meilleur qu’une thérapie dit-elle. Bien oui, pourquoi pas !
S’il y a de multiples avantages à rouler sur deux roues motorisées, l’envers du décor existe aussi. Voici le palmarès des désavantages d’être à moto selon notre panel. En désordre:
Vous pensiez que la communauté milesopedia était un groupe hétérogène? Vous aviez raison et c’est ce qui nous a frappé en discutant avec nos six adeptes de road trip en moto.
D’abord nous avons des intrépides dans le groupe. Propriétaires d’une KTM 690 Enduro R 2019 et d’une rutilante Yamaha Tenere 700, 2021 qui leur permettent hum… comment dire, des trips de boue.
Leurs anciennes BMW F800GS 2010 et BMW 1200 GS Adventure 2008 les ont aussi amenés dans des portions hors route. Équipés de « crash bars et de skid plates ». Pour les néophytes comme moi, j’ai appris que ce type d’équipement est un incontournable pour la moto aventure. Le skid plate ou sabot moteur par exemple protège le dessous de la moto des nombreux impacts sur les sentiers non asphaltés. Quoiqu’au Québec, au printemps, asphalte ou non…
Nous avons aussi un road tripper en Kawasaki ER-N-2014. La pomme n’est pas tombée loin de l’arbre, sa mère se promène en Ryker, tout équipé. Il l’a bien sûr essayé !
Les filles se déplacent en Triumph Street Triple R 2011, plutôt sportive comme conduite. Intéressant d’apprendre que c’est son père qui lui a offert sa première moto pour ses 21 ans.
Ensuite, une adepte de Harley Davidson, modèle FLHX Street Glide Spécial 2018, et enfin en tant qu’heureuse passagère d’un Slingshot de Polaris après s’être promenée en Polaris Vision et Gris Venture. Gros confort ici.
Comment nos membres habillent-ils/elles leurs motos et leurs personnes?
Pour la majorité, il y a les valises sur le côté et sur le réservoir, parfois intégrées dans le modèle. Un membre a opté pour le simple sac à dos.
Sur soi, côté confort, des manteaux et gants chauffants pour les uns, des poignées chauffantes et des casques munis d’écouteurs avec doubles visières teintées pour les autres.
Je me suis déjà fait frappé dans le cou par un taon alors que je roulais à 120 kmheure. Plus jamais sans visière pleine. Charles
Je me suis déjà fait frappé dans le cou par un taon alors que je roulais à 120 kmheure. Plus jamais sans visière pleine.
Charles
Des vêtements de protection bien aérés par exemple en Goretex. Et dans tous les cas, des imperméables qu’on garde sur soi ou sur le dessus de la valise en cas d’urgence.
Un mot sur les casques qui se détaillent entre $100 et $1000. Au Canada, la certification DOT est requise. Par ailleurs, le casque n’est pas obligatoire au New Hampshire, il est facultatif.
Quand il mouille, il mouille…quand il fait chaud, il fait chaud…quand il fait froid, il fait froid…et quand il fait froid et qu’il mouille. Ouch! Jonathan
Quand il mouille, il mouille…quand il fait chaud, il fait chaud…quand il fait froid, il fait froid…et quand il fait froid et qu’il mouille. Ouch!
Jonathan
Nos membres conduisent depuis plusieurs années. Entre six et dix-sept ans. Passagère depuis quinze ans pour l’une et passagère aussi pendant plusieurs années avant d’acheter son bolide pour l’autre. Pas eu le choix de revenir en arrière, son mari s’est acheté un banc solo pour la sienne. Bref, ils ont tous eu la piqûre.
Ils roulent seuls, avec des amis ou en couple. Certains l’ont essayé en groupe mais se sont désintéressés à cause des dîners qui duraient deux heures. Ils voulaient rouler.
Le permis en est un de catégorie 5 sauf le « Slingshot » à trois roues qui ne requiert qu’une formation de quelques heures. Le désavantage, c’est que cette formation ne peut permettre de rouler qu’au Québec et en Alberta. Partout ailleurs au Canada et aux Etats-Unis, le permis de moto est exigé. Pour le conjoint d’Emmanuelle, pas de problème, ils possède ce permis. Mais soyez-en averti.
Et combien de kilomètres d’asphalte avalez-vous Messieurs Dames dans une journée de road trip en moto ?
Eh bien ça dépend. On commence par un cas extrême. On va dire qu’on ne nomme personne. 1700km en 24 heures. Le Grand Canyon en 3 jours et demi. Calgary-Bromont en trois jours. Et ce, afin de mieux profiter de la destination une fois arrivé.
A mi-chemin, il y a ceux qui vont faire 700-800 km dans une journée de road trip en moto. Quand même.
C’est tout l’opposé pour d’autres qui veulent prendre leur temps et vont rouler 400-500 km par jour, pour inclure un arrêt pique-nique et un resto en soirée. Et enfin, il y a aussi ceux qui n’ont que le week-end pour se rendre par exemple à un festival et qui vont se limiter à cause de cela à 300-400 km de bitume dans leur journée.
Bien sûr, tout dépend du tempérament. Pour Jonathan et son « partner in crime », Charles, ce dernier avec son permis d’apprenti en poche, ce fut d’abord Bromont, Albany, New York, Boston et retour…en six jours. On est tous d’accord qu’après, il n’était plus apprenti.
Pour Emmanuelle, le tour de la Gaspésie qu’elle refera par la suite à quelques reprises. Vous savez, l’air salin !
Pour Stéphane, la première escapade de week-end l’a amené à Chicoutimi par la route 175 . Il n’a que d’éloges pour elle à partir de Québec.
Audreyanne a voté pour la Hampton Beach au New Hampshire et ses alentours, pendant trois jours.
Et enfin, sur leur Harley, Lucie et son mari ont roulé la route mythique « Tail of the Dragon » à Deal’s Gap, Caroline du Nord et le « Blue Ridge Parkway ».
Et la suite des voyages…
A part les destinations déjà mentionnées, il y a eu de brèves randonnées.
avant de s’éloigner vers:
et de s’éloigner encore avec des Motos louées au:
Je n’ai pas nommé personne.
De façon générale,
A preuve, belle préparation d’Emmanuelle.
Côté hébergement, certains optent pour le camping, mais selon la température, les auberges de jeunesse prennent le relais. Histoire d’être au sec, au chaud, et de pouvoir utiliser à proximité douche et toilettes. Les cabines et les motels avec cuisinette et parfois BBQ ont aussi la côte pour s’y concocter un déjeuner et un souper après être passés à l’épicerie. Mais ce n’est pas tout le monde qui cuisine sur la route.
Il y a les partisans de l’hébergement à plus petit prix possible mais l’aubaine n’en est pas toujours une quand la clim’ fait encore plus de bruit que le trafic de l’autoroute d’à côté et qu’en sortant, vous croisez l’exterminateur.
Et enfin nous avons bien sûr ceux et celles qui préfèrent les hôtels avec balcons, belle vue où les restos sont à proximité pour se rendre à pied, verres de vin obligent. Ces derniers auront comme dépense principale, le toit sur leurs têtes, ce qui ne sera pas le cas pour nos campeurs. À moins bien-sûr d’y appliquer vos points.
J’utilise souvent les Air Miles, Je me fixe une valorisation de 0.11 cent. J’applique aussi des points Sélect de la Cobalt sur ce type de dépense. Emmanuelle
J’utilise souvent les Air Miles, Je me fixe une valorisation de 0.11 cent. J’applique aussi des points Sélect de la Cobalt sur ce type de dépense.
Emmanuelle
Quand vient le temps de manger, on a des adeptes de casse-croutes sur le pouce et des fans de gros déjeuners en resto avant d’attaquer la route jusqu’au souper. Avec en poche des collations pour dépanner. Des arrêts pour la bière, obligatoires pour certains, des piques-niques dans les parcs pour les autres, l’épicerie pour les troisièmes.
Une de nos membres évalue le coût à environ $250 / jour qu’elle réduit à $150 à cause des points accumulés qu’elle applique sur ses dépenses. Et n’oublions pas, qu’en voyage tous en accumulent aussi.
Dépense numéro 1, si vous ne couchez pas dans les hôtels ni ne vous attablez dans les restos. Car même sur les routes très secondaires (lire ici routes de terre, de boue et de sable), l’engin à basse vitesse, a besoin d’énergie, ne serait ce que pour ne pas s’enliser sur place.
Et Messieurs, Dames vous avez des petites histoires spéciales à nous raconter. Des anecdotes ? des mésaventures ? Allez, confiez-vous.
Un jour, je trouve une super plage pour me tenter à l’Anse bleue, au N-B. Je sors la tente, il me manque un poteau… Il est a Escuminac au Québec, où j’ai dormi la veille. Je cherche une solution: la seule, c’est de retourner le chercher à deux heures de route. J’arrive là et je le retrouve. Je remarque derrière les monts Chic-Choc que le ciel est menaçant. J’essaie de me sauver au plus vite, mais l’orage me rattrape. Il pleut tellement que les autos sont arrêtées sur le bord de la route; je ne trouve aucun endroit pour le faire à mon tour. Il y a littéralement des torrents qui traversent les routes. Je me cache finalement dans un garage qui est ouvert. Je déniche un hôtel trop cher. Le lendemain, j’apprends qu’à l’Anse Bleu, il n’y avait pas pas plu. Hum…pour un poteau de tente! Jonathan
Un jour, je trouve une super plage pour me tenter à l’Anse bleue, au N-B. Je sors la tente, il me manque un poteau… Il est a Escuminac au Québec, où j’ai dormi la veille. Je cherche une solution: la seule, c’est de retourner le chercher à deux heures de route. J’arrive là et je le retrouve. Je remarque derrière les monts Chic-Choc que le ciel est menaçant. J’essaie de me sauver au plus vite, mais l’orage me rattrape. Il pleut tellement que les autos sont arrêtées sur le bord de la route; je ne trouve aucun endroit pour le faire à mon tour. Il y a littéralement des torrents qui traversent les routes. Je me cache finalement dans un garage qui est ouvert. Je déniche un hôtel trop cher. Le lendemain, j’apprends qu’à l’Anse Bleu, il n’y avait pas pas plu. Hum…pour un poteau de tente!
À la fin d’un voyage dans les Maritimes, le GPS nous a dirigé vers une route de camionneur. Pendant 4 heures, nous avons roulé sans connection cellulaire, sans service, sur une route pleine de cratères (pas des trous, des cratères!), parmi les orignaux, chevreuils et ours par un froid sibérien alors que nous étions en été. Bon on va conclure, que puisque nous avons toujours été chanceux dans nos voyages que cette mésaventure se classe sous le terme « désagrément » et qu’elle fut sans conséquence. Emmanuelle
À la fin d’un voyage dans les Maritimes, le GPS nous a dirigé vers une route de camionneur. Pendant 4 heures, nous avons roulé sans connection cellulaire, sans service, sur une route pleine de cratères (pas des trous, des cratères!), parmi les orignaux, chevreuils et ours par un froid sibérien alors que nous étions en été.
Bon on va conclure, que puisque nous avons toujours été chanceux dans nos voyages que cette mésaventure se classe sous le terme « désagrément » et qu’elle fut sans conséquence.
On est parti pour un long week-end sans réservation. On vient de l’Outaouais, 8h de route pour ne pas trouver d’hôtel/motel de disponible. On rebrousse chemin en arrêtant partout et finalement, on trouve quelque chose à Laval, de peu de qualité pour repartir vers Québec le lendemain. Cette fois-ci non sans avoir préalablement trouvé un logement pour le soir. Tu ne te perds jamais en moto… tu ne fais que rouler plus! Lucie
On est parti pour un long week-end sans réservation. On vient de l’Outaouais, 8h de route pour ne pas trouver d’hôtel/motel de disponible. On rebrousse chemin en arrêtant partout et finalement, on trouve quelque chose à Laval, de peu de qualité pour repartir vers Québec le lendemain. Cette fois-ci non sans avoir préalablement trouvé un logement pour le soir.
Tu ne te perds jamais en moto… tu ne fais que rouler plus!
Lucie
Un mot de la fin chers motards ? Des recommandations ?
Et enfin quelques références chouchous.
Six membres, cinq profils. Tous des inconditionnels de liberté, de vent dans le visage, de routes secondaires panoramiques à dévaler de préférence sur l’asphalte pour la majorité.
La moto s’adapte aux genres il va sans dire et peut s’avérer économique une fois la monture acquise. Elle permet de petits et grands voyages, seul ou accompagné et a l’avantage de passer presque partout.
Les niveaux de confort varient mais l’équipement semble, tant sur le bolide que sur la personne faire unanimité. Une mention spéciale aux vêtements de pluie.
Les destinations sont nombreuses au Québec et ailleurs. Nos membres seront tous en action mode road trip moto pour leurs vacances estivales dans les prochaines semaines.
Nous leur souhaitons de belles randonnées en moto !
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