Tout a commencé un banal vendredi soir de décembre, lorsque je vois par hasard un nouvel article qui vient de sortir dans le groupe Facebook de milesopedia qui fait état de vols transatlantiques en classe affaires disponibles à partir de seulement 13 500 miles Flying Blue avec Air France. Il faut savoir que le prix régulier est habituellement de 50 000 miles pour ce type de billets.
L’article utilisait les expressions « prix incroyables » et « réservez sans tarder » pour rendre compte de l’urgence d’agir, car en lisant entre les lignes, on comprenait bien qu’il s’agissait d’une erreur de prix qui pouvait disparaitre à n’importe quel moment. Je réserve donc sur le champ et je me dis que je réfléchirai plus tard pour les autres détails.
Quatre jours plus tard, je reçois un courriel d’Air France qui explique justement qu’une erreur de prix s’était glissée dans le système de réservation et que ma réservation serait annulée. Suite à l’annulation, je retourne immédiatement vérifier les tarifs pour les mêmes destinations et je constate que des tarifs encore plus avantageux persistent sont toujours offerts, mais cette fois-ci, pour la classe Premium Economy. Je réserve donc immédiatement de nouveaux billets pour seulement 18 000 miles Flying Blue, pour un voyage aller-retour, Ottawa – Genève, en classe Premium Economy. Le total des taxes pour le voyage aller-retour est de 499,51 $.
L’erreur de prix sur les billets en classe Affaires a été très largement diffusée et partagée sur les réseaux sociaux et sur les blogs de voyage et c’est probablement toute cette attention qui a fait que la compagnie Air France s’est vue presque obligée d’annuler les réservations. Heureusement, pendant ce temps, l’erreur de prix en classe Premium Economy est passée complètement sous le radar. Les jours passent, et ma réservation demeure intacte comme si de rien n’était! Je peux donc commencer à organiser le reste de mon voyage.
Le projet est d’aller skier une semaine dans les Alpes italiennes. Mon billet d’avion avec Air France comprend le transport en autobus (opéré par Air France) de la gare d’Ottawa à l’aéroport de Montréal.
De là, je voyagerai en classe Premium Economy jusqu’à Paris, et en classe économique sur un deuxième vol qui m’amènera à l’aéroport de Genève.
Puis, je prendrai en charge une voiture de location directement à l’aéroport, et je conduirai environ 125 kilomètres, en passant par le tunnel du Mont Blanc, pour arriver dans la région de la Vallée d’Aoste, en Italie. Je logerai six nuits dans le petit village de Pré Saint Didier, dans un hôtel idéalement localisé entre les stations de ski de La Thuile et Courmayeur.
Je ferai un total de cinq journées de ski à ces stations. Le trajet et les conditions du retour seront les mêmes, mais je logerai une nuit dans un hôtel à proximité de l’aéroport de Genève, la veille de mon vol.
Au niveau des bagages, puisque mon billet avec Air France comprend deux bagages gratuits en soute et deux bagages gratuits en cabine, cela me permettra d’apporter mes skis et tout mon équipement sans aucun souci.
Je dois louer une voiture pour une semaine. Après avoir fait quelques simulations de prix sur Expedia.ca, j’en arrive à sélectionner une petite voiture de classe « économie » (Renault Clio) pour un grand total de 239,99 francs suisses. La réservation est finalement faite au même prix directement sur le site alamo.ca, pour éviter les intermédiaires. La voiture vient avec des pneus d’hiver et il y a amplement de place à l’intérieur pour y mettre mes skis, en baissant la banquette arrière.
Pour l’hôtel en Italie, des recherches sont faites avec Expedia.ca et Booking.com pour trouver une chambre pour six nuits. La chambre est finalement réservée avec Booking.com à l’hôtel Edelweiss à Pré Saint Didier (Italie) pour la somme de 440 euros (tout compris). Le petit-déjeuner est même inclus. Pour cette réservation, j’ai pris soin d’utiliser ma Carte Mastercard World Elite de la Banque Nationale, car j’échangerai 55 000 points pour obtenir un rabais-voyage (crédit) de 500 $ qui sera appliqué sur la dépense de 440 euros.
Une septième nuit est aussi réservée pour la veille de mon vol de retour, au Best Western Park Hotel Geneve-Thoiry, situé à proximité de l’aéroport de Genève, mais en territoire français. Le prix est de 70 euros (tout compris). Le petit-déjeuner à l’hôtel n’est pas compris, mais en revanche j’utiliserai ma Carte de PlatineMD d’American Express et l’abonnement au programme Priority Pass qu’elle me procure afin de prendre le petit déjeuner au salon Air France à l’aéroport de Genève, en attendant mon vol de retour.
La voiture de location et les hôtels sont évidemment réservés avec des tarifs qui peuvent être annulés, juste au cas où mes réservations avec Air France finissaient par mal tourner.
L’achat des billets de ski est fait en ligne sur les sites Web des stations de ski, juste quelques jours avant d’arriver en Europe.
À La Thuile, le prix d’une journée de ski est de 55 euros, tandis qu’à Courmayeur, le prix est de 59 euros. À chacune de ces stations, vous pouvez ajouter 3 euros par jour si vous voulez acheter une police d’assurance couvrant la responsabilité civile pour les dommages ou blessures causés aux tiers.
Il n’y a pas de réel avantage à réserver un forfait de 2 ou 3 journées consécutives à une station donnée, car sur seulement 2 ou 3 jours, le rabais consenti est minime et si vous décidiez de ne pas skier l’une de ces journées, peu importe la raison, je doute que vous puissiez obtenir un remboursement pour les journées inutilisées.
J’en profite pour vous montrer à quel point les prix des billets de ski dans les stations de ski européennes sont généralement beaucoup moins chers que dans les stations de l’Ouest canadien ou américain. Pour les mêmes dates, voici les prix journaliers que j’aurais payés dans les stations nord-américaines suivantes :
Pour mes dépenses courantes en Europe (par exemple : restaurant, épicerie, essence, etc.), j’ai utilisé la Carte Visa Infinite Passeport Banque Scotia. C’est l’une des cartes idéales pour tout voyageur, car elle permet d’économiser sur les frais de conversion de devises de 2,5 % (habituellement chargés par les autres cartes). La carte a été acceptée dans tous les endroits, sauf pour payer des frais journaliers de 5 euros pour le stationnement journalier à la station de ski de La Thuile.
De plus, je ferai coup double avec la Carte Visa Infinite Passeport Banque Scotia, car l’ayant récemment acquise, j’avais justement un bonus de bienvenue (30 000 points Scene+) à débloquer. Son utilisation en Europe tombe à point. Les 30 000 points Scene+ qui seront obtenus auront une valeur de 300 $ en crédit pour de futures dépenses d’épicerie chez IGA.
Parmi les autres frais à prévoir, il y a le péage pour emprunter le tunnel autoroutier du Mont Blanc. C’est le chemin le plus direct et le plus rapide pour atteinte la région de la Vallée d’Aoste, en Italie. L’aller-retour coûte 67,50 euros et pour profiter de ce prix, le retour est valable jusqu’à minuit, au septième jour de la date du premier passage.
La morale de cette histoire est qu’il faut être prêt à passer à l’action à n’importe quel moment, quand une bonne affaire passe. Avoir accumulé différentes munitions (c’est-à-dire des points et des miles aériens) pour tirer profit au maximum des occasions est important. Comme tous les membres de la communauté Milesopedia le répètent souvent, être flexible à tout point de vue est essentiel pour tirer profit au maximum des offres.
Inspirez-vous des autres témoignages pour établir votre stratégie de points :
Les économies, c’est par ici :