En octobre 2019, j’y faisais justement escale en route vers le Guatemala. Du haut du ciel, le portrait stéréotypé de Mexico, que l’on décrit souvent comme surpeuplée, polluée, dangereuse, m’apparaissait.
J’étais impressionné par ce chaos urbain ; par l’étendue de cette ville sise au cœur d’un ancien lac. Hésitant, mais curieux devant cette mégapole dont les artères, à l’aspect tentaculaire, slaloment entre les volcans et évoluent sous une couche de brume empoisonnée.
Durant ma brève escale à l’aéroport Benito-Juárez de Mexico, disons que le repas du chef Enrique Olvera servi au Centurion Club m’avait beaucoup plu, et qu’il n’était qu’un avant-goût, quoique léché et sophistiqué, je vous l’accorde, de l’authentique, chaotique et enivrante Mexico City – ou CDMX, nouvelle appellation de la capitale en vigueur depuis 2016.
Janvier 2020. C’est en lisant les guides de voyage Monocle et 300 raisons d’aimer Mexico, que se dessine pour moi un portrait plus réaliste de la destination mexicaine, qui semble être l’une des capitales gastronomiques d’Amérique, et l’une des villes les plus effervescentes culturellement. Pour un curieux comme moi, voire deux curieux comme mon copain et moi, c’était tout indiqué !
Gourmand de voyages comme je suis, voici le menu de cet article (rédigé avec bonheur pour la communauté de milesopedia) qui sera accompagné des avantages apportés par la Carte de PlatineMD d’American Express.
Ayant déniché (après de longues heures passées sur Google Flights) un vol aller-retour en classe Affaires dont le prix était comparable à la classe Économie, nous avons volé sur les ailes d’Air Canada avec un peu plus de confort qu’à l’habitude. Oui, la classe Affaires, sans les points !
Toutefois, le trajet comportait une escale à Toronto (à l’aller et au retour), mais bon… il faut dire que nous aimons la vibe des aéroports et profiter des expériences qu’offrent la Carte de PlatineMD d’American Express et les lounges, alors nous ne voyons pas d’inconvénient aux escales !
Bref vol entre Montréal et Toronto (et vice-versa). Malgré l’état un peu défraichi et vieillot de cet A330, il est quand même bien de pouvoir s’allonger le temps d’un apéro de crevettes en route vers Toronto. Ça passe en un claquement de doigts !
Passage accéléré à l’aéroport de Toronto grâce à la Carte de PlatineMD d’American Express qui permet d’éviter les files d’attente. Toujours sympa aux heures de pointe!
Doux moment d’attente dans de magnifiques fauteuils au Salon Maple Leaf de Toronto : l’accès au salon est inclus, puisque nous détenons un billet en classe Affaires. Simple, mais délicieux apéro.
Vol entre Toronto et Mexico (et vice-versa). Quoiqu’on puisse en dire, on prend rapidement goût à la classe Affaires d’Air Canada à bord du A319. Donnez-moi une bonne p’tite bouffe, un bon verre de vin, un peu plus d’espace et un service personnalisé : je suis un homme heureux !
Bref, malgré qu’elle soit simple et que ce ne soit pas le grand luxe, je suis toujours bien satisfait de la classe Affaires sur cet appareil.
Salon Centurion Club à MEX, accessible avec la Carte de PlatineMD d’American Express. J’adore l’élégance du décor et le souci porté à la qualité du service dans les salons Centurion.
De plus, le repas offert est signé par nul autre qu’Enrique Olvera, chef mexicain de prestige. Quant aux boissons alcoolisées, c’est open bar et le vin est délicieux !
Enfin, sur réservation et sans frais supplémentaire, il est possible de s’offrir un soin esthétique ou de détente (voire un massage de 15 minutes, ou une pédicure, entre autres) : ce que nous avons fait !
Bref, un excellent salon pour patienter avant le prochain vol.
La pierre angulaire. L’hôtel Umbral, Curio Collection by Hilton. Notre nid pour une semaine. Notre point de repère.
Il y a quelques années, nous sommes tombés sous le charme des hôtels de la collection Curio de Hilton : des hôtels haut de gamme indépendants, qui sont choisis et rassemblés sous une même bannière.
Des hôtels chics (oui !), et qui possèdent une signature qui ne laisse pas indifférent. Des hôtels dont l’essence respire l’authenticité, et qui procurent aux voyageurs une expérience hors du commun.
L’Hôtel Umbral, Curio Collection by Hilton n’a pas fait exception, nous sommes demeurés sous le charme Curio.
Pourquoi Umbral (qui signifie «seuil») ? Car dans la quasi-totalité des espaces de cet hôtel, le visiteur est à la frontière entre l’ombre et la lumière ; invité à continuellement franchir le seuil entre les deux.
Jusqu’à la chambre
On pourrait aller loin dans la symbolique, mais architecturalement parlant, le résultat est époustouflant. Je vous raconte !
Du hall d’entrée tout de marbre, tout de blanc éclairé, décoré avec goût, en passant par le front desk plongé dans la pénombre, qui détone du chaleureux et lumineux accueil, l’ancien ascenseur grillagé d’origine mène aux chambres. Celles-ci sont disposées en périphérie, créant ainsi un impressionnant trou béant au coeur de l’immeuble.
De l’étage, si l’on jette un regard en contre-bas, les planchers carrelés de verre projettent les chatoiements des lumières du hall jusqu’au préhaut de la terrasse.
Accompagnés du valet, nous poussons la porte de la chambre qui donne sur un vestibule complètement plongé dans le noir, au plafond duquel est suspendu une énorme sculpture métallique illuminée.
Une fois passé le seuil de cet espace étroit, la chambre, avec lit king et aux couleurs sobres, est spacieuse, invitante et apaisante. L’homme dépose nos valises, que nous n’avions pas touchées depuis l’aéroport et nous renseigne sur le concept architectural de l’hôtel ouvert en 2019.
Laissés à nous-mêmes, nous découvrons les petites joies qu’offre la chambre : une longue banquette confortable, des accessoires technologiques nécessaires aux voyageurs modernes et branchés, des produits de toilettes locaux, un lit douillet dont les draps sont manufacturés ici au Mexique, tout comme le sont les serviettes de bain !
On pousse deux portes battantes pour accéder à la salle de bain qui rayonne et contraste par ses éclats de blanc et ses accents de bois. La douche : coup de coeur. Vaste, faite de marbre blanc. Magnifique.
Situé tout près de la place de la Constitution – la Zocalo -, l’édifice de l’Hôtel Umbral, Curio Collection by Hilton est un ancien lieu où nombre de professionnels ont transité et travaillé au fil des années lorsque la révolution mexicaine faisait rage.
Sa sobre façade rosée laisse apercevoir le nom Edificio Espana, 1924. Laissé à l’abandon pendant quelques décennies, il a été réaménagé au courant des années 2010.
Aujourd’hui, c’est toute une équipe de femmes qui est à la barre de la gestion de l’édifice. Mention à Karel, la chef concierge qui fait un job extraordinaire !
L’Hôtel Umbral, Curio Collection by Hilton est désormais l’un des endroits branchés du quartier historique grâce à sa terrasse rooftop qui mérite que l’on s’y attarde le temps de quelques mots. De son côté Est, se trouve la salle à déjeuner, ensoleillée et décorée d’une multitude de plantes.
Du côté Ouest, vous aurez une vue imprenable sur la ville, et vous pourrez siroter un délicieux cocktail fraîchement préparé au bar, voire faire un saut dans piscine ou dans le bain à remous.
Coup de cœur assuré : boire un verre, dans la piscine et admirer le coucher de soleil, sur des rythmes pops-mexicains.
Enfin, je ne peux m’empêcher d’adresser l’élégance de la salle de projection, l’aspect vintage du lounge, la finesse du design des divers espaces communs, des salles d’exposition (qui mettent en valeur des œuvres d’artistes locaux) et même des salles de bain !
Comme vous l’aurez compris, je considère que l’Hôtel Umbral, Curio Collection by Hilton est un réel petit bijou au cœur du centre historique de CDMX.
Il est certain que le statut Gold du programme Hilton Honors, que j’obtiens avec ma Carte de PlatineMD d’American Express, apporte une foule d’avantages qui participent à l’expérience hôtelière inoubliable que j’ai vécue.
En temps normal, j’aurais eu droit à un surclassement dans une chambre de mon choix, mais puisque nous étions en période de relâche scolaire, il n’y avait pas de disponibilité.
Qu’à cela ne tienne, j’ai tout de même eu droit aux petits-déjeuners gratuits (pour mon copain et moi), et ce, durant les 7 jours qu’ont duré mes vacances !
Et ce sont de délicieux repas, servis avec du café fait de bons grains… croyez-moi, j’aime le bon café !
C’est sans compter l’accès au Wifi haute-vitesse, ainsi que les petits amenities supplémentaires : deux verres de Tequila gratuits, un plat de noix et de chocolat offert lors d’un apéro…!
Pour de plus amples informations sur les avantages liés aux statuts du programme Hilton Honors, je vous invite fortement à consulter l’article suivant.
Avant de vous présenter mes activités incontournables de Mexico City, je me dois de vous indiquer quelques sites culturels et touristiques classiques sur lesquels vous trouverez des informations et avis partout sur le Web.
À commencer par le centre historique et sa place publique classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO : la Zócalo. Vous y trouverez l’immense drapeau mexicain flottant au cœur de ce quadrilatère qui accueille les édifices d’instances gouvernementales et religieuses importantes nationales.
En termes de musées, le Palais des Beaux-Arts et le Musée National d’Anthropologie sont parmi les plus populaires. Si vous ne faites que passer devant, vous en aurez déjà plein la vue !
Les collections que chacun renferme sont uniques, impressionnantes et offrent un panorama assez diversifié pour mieux comprendre la culture mexicaine et aiguiser nos références en la matière.
Enfin, les quartiers Polanco, Roma et Condesa sont des quartiers branchés (qui se sont gentrifiés au cours des dernières années) où vous déambulerez et flânerez dans des rues bordées de restaurants et de bars, de boutiques et de centres culturels et religieux.
Déjà, en se rendant au Musée Frida Khalo, on apprécie les élégantes résidences, l’odeur du café et la diversité de la flore du quartier résidentiel qu’est Coyoacán.
Même si vous devrez réserver votre place et visiter parmi des dizaines de touristes, la Casa Azul vaut le détour, car elle offre une réelle entrée dans l’intimité et la vie de la célèbre peintre et de son époux Diego Rivera.
J’ai eu un faible pour les jardins et pour la chambre où Frida est demeurée alitée des mois durant, suite à l’accident qui a marqué l’entièreté de sa vie et son œuvre.
À quelques minutes en Uber (excellent moyen de transport ici, et très économique!), plus au sud, le Museo Diego Rivera Anahuacalli vous émerveillera et vous intriguera à coup sûr! En érigeant ce musée en forme de temple pré-colombien, Rivera a voulu léguer au Mexicains un héritage de plus de 50 000 pièces qu’il a recueillies tout au long de sa vie.
Déjà, l’atmosphère dans ce musée est énigmatique… et si vous descendez au sous-sol, vous vous sentirez comme dans un film d’aventure !
Si Roma Norte est devenu l’épicentre des hipster mexicains, il n’en vaut pas moins le détour pour quiconque !
C’est dans ce quartier résidentiel que j’ai le plus apprécié me balader aux grés des odeurs et des sons matinaux. N’empêche qu’à toute heure, c’est un quartier branché agréable où vous trouverez, entre autres : le Mercado Roma, le délicieux restaurant Contramar, la librairie El Pendulo, et le magnifique rooftop du Balmori.
Fait intéressant : c’est ici qu’est campé le film Roma de Ignarittu, qui dépeint le contexte tendu du pays dans les années 1970. Architecturalement parlant, on ressent énormément l’influence espagnole, et c’est du bonbon pour les yeux!
C’est le restaurant le plus réputé de CDMX, en raison de son chef Enrique Olveras qui a poussé la gastronomie mexicaine à un autre niveau, et qui possède d’ailleurs aussi un restaurant à New York.
L’expérience du Pujol est complète. D’abord, le restaurant occupe tout l’espace d’une maison de style mid-century : des arbres sous puits de lumière cohabitent avec le mobilier en bois et en marbre. L’ambiance est feutrée.
Ensuite, chaque service est effectué de façon chorégraphique : tous les serveurs et serveuses font leur entrée dans la salle à manger, à la file indienne, et ils synchronisent leurs mouvements de façon à servir tous les clients en même temps, dans des gestes d’une fluidité envoutante. Un vrai spectacle.
Parlant de service, celui du dessert est fait directement dans la cour arrière, ce qui permet changer d’air et de découvrir un autre espace de ce site exceptionnel.
Oh ! Et concernant les plats…! Olveras redonne à la gastronomie mexicaine ses lettres de noblesse (en a-t-elle déjà eues?) en servant des plats d’une grande fraîcheur, élaborés à partir d’ingrédients parfois surprenants (poudre de fourmis, mole madre vieilli durant plus de 3 ans) mais au goût bien agencé pour offrir un vrai régal !
Une expérience au Pujol n’est pas donnée, mais elle est inoubliable et la plus extraordinaire que j’aie pu faire.
Enfin, si vous vous interrogez sur le meilleur moment pour visiter Mexico City, je vous répondrais : la relâche scolaire !
Principalement parce que c’est une ville à laquelle personne ne semble avoir pensé pour une relâche en famille, ou en couple. De plus, la température est clémente (autour de 20-25 Celcius)…
Mais, surtout parce que l’un de mes coups de cœur est d’avoir pu voir les jacarandas en fleurs à ce moment précis de la saison printanière. C’est MAGNIFIQUE.
J’ai déniché quelques sweet spots : près du Musée Soumaya (qui vaut le détour), le long l’avenue de la Reforma, et un peu partout dans Coyoacan.
Voici des suggestions d’activités au Mexique avec notre partenaire Viator :
Voici des guides de voyage sur le Mexique que nous recommandons auprès de la librairie Ulysse :
En plus de la Carte de PlatineMD d’American Express qui vous offre des avantages pour les salons d’aéroport, les files de sécurité à Toronto Pearson et les statuts dans les hôtels Marriott Bonvoy et Hilton Honors, nous vous conseillons d’avoir avec vous une carte de crédit sans frais de conversion en devises étrangères.
Ainsi, vous économiserez 2,5 % sur chaque transaction effectuée à l’étranger comme au Mexique !
Voici les 3 meilleures cartes de crédit sans frais de conversion, disponibles au Canada :
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Les économies, c’est par ici :