Circuito Litoral Norte São Paulo et São Paulo Turismo ont invité milesopedia à visiter leurs attraits touristiques, en collaboration avec Air Canada pour le vol.
Aucune rémunération n’a été perçue pour la réalisation de ce reportage: les opinions demeurent les miennes et n’ont pas été influencées de quelque manière que ce soit.
Afin de faciliter la venue des canadiens dans leur pays, le Brésil a franchi une première étape en supprimant l’obligation d’avoir un visa d’entrée depuis le 27 juin 2019. Puis, le 11 décembre 2019, une deuxième étape fut franchie de concert avec Air Canada, afin d’offrir un vol direct aux gens de la région de Montréal vers São Paulo.
Un des objectifs de ces 3 nouveaux vols hebdomadaires de Montréal vers São Paulo est de proposer aux canadiens de découvrir la beauté naturelle ainsi qu’architecturale de la région; de même que de vivre diverses expériences gastronomiques et culturelles.
De plus, le décalage horaire n’est que de 2 heures avec le Québec et le Real brésilien (R$, leur monnaie) est d’environ 3 Reaux pour 1 dollar canadien.
La région de São Paulo et son littoral sont donc un secret bien gardé…pour l’instant!
À un peu plus de 100 kilomètres de l’aéroport international de Guarulhos, se trouve la ville de Bertioga avec une population d’environ 60 000 personnes. Au nord, c’est la forêt dense alors qu’au sud elle est bordée par des plages de sable blanc. C’est le début du circuit de 180 kilomètres et d’une multitude de plages qui s’étendent jusqu’à Ubatuba.
La ville se distingue par la présence d’une tribu indigène (Tribo Indigena Rio Silveira) que l’on peut visiter, la possibilité de faire de la randonnée pédestre sur des pistes de différents niveaux de difficulté dans la nature sauvage et visiter Fort Sao João, un site patrimonial où les Portugais sont arrivés au 16ème siècle.
Restaurant: India das Ostras, offrant des repas de fruits de mer et de généreuses portions. Frais, bon service et à la bonne franquette. Menu allant de 15 R$ à 120 R$.
Le nom de la ville est inspiré de celui de la brise qui la berce, venant de l’océan.
C’est touristique, jeune et il y a une multitude de restaurants, de boutiques ainsi que de bars. Une ruelle d’arts urbain nommée “Beco da Mulher Maravilha” (ruelle de Wonder Woman) est à visiter.
Hébergement: Toca da Praia. Prix raisonnable, bon petit-déjeuner, wifi efficace et hôtes accueillants.
Restaurant: Badaue. Excellent restaurant directement sur la plage, mais avec un coût plus élevé que la moyenne des restaurants du coin.
Pour une journée de farniente sur une île perdue, rendez-vous à la Marina Vitória qui offre des excursions à As Ilha (à partir de 120 R$ par personne, via Maresias Tur). Des aménagements sur la plage vous permettent de vous sentir loin de tout et de vous baigner dans l’océan de couleur turquoise.
São Sebastião est quant à elle une ville riche en histoire et en culture, enclavée dans les montagnes. N’hésitez pas à prendre un guide afin de vous promener dans le quartier coloré et connaître ses différentes facettes.
Goncalves Turismo: peut vous offrir un tour du centre historique de la ville, à partir de 30 R$ par personne. Guides avec bonnes connaissances et anecdotes.
Brasileira Gourmet : Restaurant avec spécialités brésiliennes, inspirées du concept de “nourriture en tant que culture”. Délicieux, belle ambiance, décontracté.
À partir de là, un traversier vous mènera en 15 minutes à l’île de São Sebastião (ou communément appelée Ilhabela) d’environ 35 000 habitants, qui est fière de clamer que 84% de ses forêts sont préservées.
Elle possède 130 kilomètres de côtes et est un refuge d’oiseaux, de mammifères marins et de poissons. Des chutes d’eau impressionnantes sont disséminées sur son territoire.
On peut la découvrir de l’intérieur en randonnée pédestre dans ses forêts vierges ou de l’extérieur, en faisant des excursions en kayak et de la plongée autour de l’île. Sa ville est remplie d’histoire et de culture.
Tout est très sécuritaire ; tout le monde se connaît. Mon coup de cœur.
Restaurant: Atelier do Tonhao. Restaurant décontracté, nourriture brésilienne d’inspiration française. Chef sympathique, plats délicieux, prix honnête.
Hébergement: Hôtel Itapemar. Bien situé, coût plus élevé que la moyenne mais avec plus d’avantages, incluant wifi, petit-déjeuner et piscine. Le wifi fonctionnait mal dans ma chambre, cependant.
Pour un guide en écotourisme, Guido Botto et son équipe chez Nature Experience peuvent vous accompagner pour l’excursion de votre choix. Sud-africain d’origine, il a bifurqué vers Montréal puis Vancouver, avant de migrer au Brésil.
À 35 kilomètres de là, se trouve Caraguatatuba. Essayez de le dire plusieurs fois de suite!
Cette ville est l’une des plus grosses de la région, avec 115 000 habitants. Ses plages sont sans fin, entourées de montagnes et elle est connectée sur les sports ainsi que l’écotourisme.
En haut de la montagne de Santo Antonio, prenez le temps d’admirer la vue ou de faire du parapente.
Dans l’est de la ville, les habitants se rendent au Por do Sum pour apprécier le paysage vu de haut et se baigner à la plage, en retrait.
Restaurant: Guaruçá. Le restaurant le plus populaire de la ville, sur le bord de la plage avec une atmosphère familiale. Pour environ 80 R$ chacun, vous avez de grosses portions de fruits de mer et de poisson.
Guide pour le littoral: Drisana Holland la très sympathique et débrouillarde, qui travaille chez Maresias Tur.
La mégapole de plus de 22 millions d’habitants est gigantesque mais énergisante. Avec ses 8 millions de voitures et 50 000 autobus qui la parcourent à chaque jour, l’énorme trafic peut cependant donner des maux de tête.
Elle est avant tout pour les gens d’affaires mais elle s’offre au tourisme peu à peu. Une journée avec un guide qui vous mène directement aux points principaux peut être fort intéressante si vous disposez de peu de temps, en tenant compte du trafic. Deux ou trois jours sont suffisants pour visiter les principaux attraits incluant les musées ainsi que pour savourer la gastronomie locale.
Pour les amateurs de musées et d’arts, le MASP (Meseu de Arte de São Paulo) vous permet de voir des oeuvres de Botticelli, de Monet, de Van Gogh, de Toulouse-Lautrec et de Degas, entre autres. Son bâtiment est constitué d’un gros bloc rectangulaire soutenu par 4 poutres rouges.
Le musée est situé sur l’Avenue Paulista, renommée pour ses centres d’affaires, ses boutiques et ses activités culturelles.
Le Mercado Municipal est le plus grand fournisseur de nourriture de la ville et offre des tonnes de fruits, légumes, fromages, fruits de mer, épices et autres délices, répartis dans des sections distinctes.
En mezzanine se trouvent aussi divers restaurants. Au premier regard, on voit des fruits en abondance mais certains kiosques utilisent un effet trompe l’œil, en faisant des pyramides de fruits en plastique au travers des vrais. Hum.
Le musée du Futebol est destiné aux amateurs de soccer. Il se situe sous les estrades d’un des plus vieux stades de la ville.
On y raconte son histoire au fil des expositions et l’intense intérêt des brésiliens pour ce sport. Ce ne sont pas toutes les explications qui sont en anglais. Il peut être pratique d’avoir un dictionnaire (papier ou via une application), si vous voulez tout lire car il n’y a pas d’audioguide.
Un billet d’entrée pour un adulte coûte entre 10-15R$.
L’art urbain est très présent dans les rues de São Paulo et cet espace est spécial. Tout a commencé par un graffiti de Batman, qui a mené les autres artistes à en créer d’autres plus spectaculaires et plus colorés encore.
La Beco do Batman (Batman’s Alley) était née. Divers marchands de rue y sont aussi. Elle est située dans le quartier de Vila Madalena, un quartier bohème et artistique de la ville rempli de bougainvilliers.
Faute de temps, je n’ai pas pu voir le Parque Ibirapuera. C’est l’équivalent du Parc du Mont-Royal ou de Central Park, mais pour les Paulistas. En plus d’avoir de multiples sentiers pour s’y promener et 3 lacs, il abrite plusieurs musées, un Planetarium, des monuments historiques et un auditorium.
Il y a aussi la Cathédrale de Sé (Catedral da sé) située dans le Centro Historico que j’aurais voulu voir, mais je me suis contentée de la survoler sur mon écran de divertissement lors de mon vol avec Air Canada. Il faudra bien que j’y retourne pour la voir de visu!
Restaurants :
Casa do Porco (La maison du porc): là où on peut attendre jusqu’à 3 heures pour y entrer. Premier arrivé, premier servi. Le porc y est présenté sous toutes ses formes et ses parties. L’année dernière, il s’est classé 39ième parmi les 50 meilleurs restaurants au monde, selon The World’s Best Restaurants. Prix accessibles et expérience culinaire hors du commun.
Vento Haragano: là où la viande est reine. Dans un ballet étourdissant, les serveurs vous présentent une broche avec une coupe de viande. Vous décidez si vous la prenez ou non. Tous les accompagnements sont dans un buffet au centre du restaurant. Très bon mais assurez-vous d’avoir très faim pour y aller!
Hébergement : Four Seasons Hotel São Paulo. Très bel hôtel tout neuf bien situé pour les gens d’affaires, mais moins pour les touristes. Loin des principaux points d’intérêts touristiques mais excellente nourriture et chambre. Pour les budgets de 1 000 R$ et plus.
Ma guide : Tatiana Spalic,connaît São Paulo comme le fond de sa poche. Efficace et parle français, anglais, portugais et russe. spalic@uol.com.br
C’était ma principale préoccupation en allant au Brésil (et celle de ma famille restée au Québec!).
Il faut prendre les mesures habituelles de précaution à São Paulo, comme dans toutes les grandes villes du monde. La guide de la ville m’a dit: “Il faut agir comme un Paulistas (habitant de São Paulo), pas comme un touriste”. Elle veut dire qu’il faut garder un œil sur ce qui se passe autour de soi, éviter les bijoux tape à l’œil, ne pas montrer ses objets de valeur à tous et garder “son précieux “ près de soi.
Je visiterais São Paulo avec un guide. La ville est tellement immense que je ne voudrais pas me fier à l’itinéraire de mon téléphone et qu’il me guide sans le savoir dans des coins moins recommandés. La situation s’était déjà produite dans le passé durant un voyage avec les enfants…. et plus jamais. Rien ne nous était arrivé mais je ne prends plus la chance.
Sur la côte, ma guide Drisana a affirmé que c’était très sécuritaire. Elle y habite. Tout le monde se connaît et c’est plutôt relaxe. Je lui ai donc fait confiance! Je me suis baladée à pied à Ilhabela et Maresias tard le soir sans problème, dans les rues plus populaires et je me suis sentie en sécurité. J’amènerais mes enfants sans problème, quoique je garderais un œil plus vigilant sur eux à São Paulo.
Air Canada a débuté un nouveau vol direct de Montréal (YUL – Aéroport International Montréal-Trudeau) à Sao Paulo (GRU – Aéroport International – Guarulhos) le 11 décembre dernier.
Jusqu’au 27 mars prochain, cette nouvelle liaison sans escale saisonnière relie les deux villes 3 fois par semaine:
Un petit oiseau m’a dit qu’officieusement, ce vol sera de retour le 10 décembre 2020, car les chiffres d’occupation à ce jour étaient plus que satisfaisants pour Air Canada.
Pour réserver votre billet sur Air Canada ou davantage de renseignements, consultez cette page.
À São Paulo, vous avez le choix entre 4 hôtels de la chaîne Marriott, qui requièrent entre 20 000 points (basse saison) et 30 000 points (haute saison) par nuitée:
Il y a peu d’hôtels de grandes chaînes sur la côte. La meilleure option est de porter votre dépense de nuitée sur une carte avec laquelle vous pourrez payer avec vos points.
Une chambre dans une pousada (auberge style bed and breakfast) incluant petit-déjeuner et wifi, peut coûter entre 180 R$ à 300 R$ par nuit (soit entre 60$ et 100$ CAD) en février. Elles sont habituellement près de la plage, des restaurants, du centre-ville et se distinguent par leur service à la clientèle personnalisé.
Pão de queijo
Sous l’insistance très forte d’une amie brésilienne, j’ai mangé pour la première fois un pao de queijo (pain au fromage) pour le petit-déjeuner. C’était délicieux!
Chaque pousada, restaurant et hôtel a sa version. C’est une boule de pâte faite avec de la farine de tapioca, avec du fromage à l’intérieur.
Feijoada
D’après la légende, ce mets date du temps de l’esclavage au Brésil. Les maîtres mangeaient les meilleures parties du cochon et donnaient les restes aux esclaves (oreilles, queue, etc). Ces derniers les mélangeaient avec des haricots noirs ainsi que des légumes et la feijoada est devenue un mets national. Cette théorie a été contestée dernièrement mais ce qui compte, c’est que c’est très bon.
La langue portugaise peut ressembler au français pour certains mots. Ceci peut être pratique pour comprendre mais pour la conversation, la langue anglaise est celle qui rejoint tout le monde. Les sites internet et autres offres touristiques pourraient être traduits beaucoup plus en anglais (et en français!), cependant.
Les brésiliens sont généreux et on retrouve une joie de vivre partout. C’est dynamique, plein de couleurs et cosmopolite.
Sao Paulo et sa côte sont des régions peu connues, sous-estimées.
La région s’est mise en mode promotion et a commencé diverses stratégies pour mettre de l’avant son beau pays.
Les gens ont raison de le faire, car ce n’est pas la première destination que l’on a en tête lorsqu’on recherche des endroits de vacances. Pourtant, il y a là des expériences pour tous les goûts. La population est avide et fière de nous faire découvrir sa région.
C’est une destination que je vous recommande, avec le côté urbain de Sao Paulo et le côté nature de son littoral.
Les économies, c’est par ici :