Après deux jours passés à Boston, première étape de notre séjour à Istanbul et Beyrouth, nous prenons notre vol vers la capitale turque.
Nous avions une chambre au Westin Copley Place, pas très loin du stade Fenway où nous avons assisté à un match des Red Sox. L’hôtel est très bien situé pour visiter la ville et assister à un match de baseball.
La navette Logan Express permet d’atteindre plusieurs emplacements dans Boston et alentours dont la place en bas de notre hôtel. Pratique et pas cher (7.5 dollars US) pour un trajet de 20 minutes.
Après un passage par les autres terminaux nous arrivons à celui qui dessert la plupart des vols internationaux, le terminal E. Il n’a rien de particulier, c’est un grand hangar tout en longueur sans grande décoration à part des drapeaux.
Le comptoir de Turkish Airlines ouvre à 19h45, nous patientons donc un petit quart d’heure. Le temps d’observer un peu les passagers s’enregistrant sur d’autres vols dont un avec Primera qui ouvre une route entre Montréal et Paris en octobre 2018.
On voit pas mal d’autres compagnies à bas coûts : Level, Primera, Norwegian et WOW Air.
Notre enregistrement prend quelques minutes, il n’était pas possible de le faire en ligne mais nous avions déjà sélectionné nos sièges donc c’était plus une formalité.
Le contrôle de sécurité possède un coupe-file pour les passagers en classe Affaires, le passage sera là aussi rapide.
Le terminal « airside » n’est pas plus attrayant. On se dirige vers l’ascenseur qui donne accès aux salons.
Je suis passé par cet aéroport il y a quelques temps et le salon Lufthansa utilisé par les compagnies de Star Alliance laissait à désirer. Mais depuis il a été rénové et déplacé.
Quelle belle surprise! Il est assez grand, avec 3 zones, une de détente, une autre de restauration et enfin une avec une télé et des tables hautes.
Le buffet était très bien rempli, avec des entrées froides, des plats chauds et des desserts disponibles.
Côté boisson, un bar avec bières, vins et quelques cocktails à la demande.
Le salon a un espace réservé aux passagers Première classe. Il semble y avoir un service à la carte. Toutefois l’espace semble un peu petit mais je doute qu’il soit très utilisé. Dans tous les cas le salon a un accès direct à la porte d’embarquement des vols Lufthansa, vous passez donc du salon à l’avion sans repasser dans le terminal.
Par contre la température dans ce salon était très basse, au point d’aller chercher un second t-shirt dans ma valise pour me tenir chaud.
L’embarquement de notre vol commence. Je retrouve une cabine que je connais bien. C’est notre cinquième vol avec Turkish Airlines. Le personnel a été vraiment très professionnel et cela compense bien le côté un peu austère de la cabine.
Mais je trouve le siège confortable et avec assez de place le rangement. En voyagent en couple les sièges sont bien disposés, sauf peut-être l’accès limité pour le passager voyageant côté hublot.
La trousse de confort n’est clairement pas non plus un point fort de la compagnie turque.
Turkish Airlines a des vols qui partent tard, aux alentours de 23h, le défi est de rester éveillé pendant le repas. Le repas se passe tranquillement, un petit 2h de l’apéritif au thé.
Passage aux toilettes puis mise en place du siège pour la nuit.
Une première pour moi, le vol était équipé du Wifi et d’un accès à Internet gratuit pour les passagers en classe Affaires.
Après quelques heures de sommeil je me réveille une première fois après la traversé de l’atlantique, puis après une période de demi-sommeil il est temps de prendre le petit-déjeuner. Je n’ai pas testé le système de divertissement si ce n’est que pour les informations de voyage mais il est très facile d’utilisation et il a des caméras extérieures, que peut demander de plus l’ « avgeek » en moi?
La cabine se réveille doucement.
Notre débarquement se fait en bus comme souvent à Istanbul, en attendant le futur aéroport qui doit ouvrir ses portes en octobre 2018 mais qui sera beaucoup plus loin de la ville.
Encore un très bon vol avec Turkish Airlines qui mérite sa bonne réputation. Il suffirait peut-être d’améliorer la cabine et la trousse de confort pour devenir presque parfait.
Les économies, c’est par ici :