Nous retournons en France tous les deux ans pour voir la famille et les amis. C’est ainsi l’occasion de prendre l’avion et de faire un flight report.
Nos plans pour ces deux semaines en France n’étaient pas encore complètement fixés. On a cherché un billet vers Toulouse avec British Airways afin de pouvoir enfin voyager sur un Boeing 787, le Dreamliner. La compagnie anglaise vous permet de surclasser un billet d’une classe à l’autre avec vos miles Avios. J’ai donc regardé les tarifs en classe Économie Premium. Mais les billets vers Toulouse avaient des tarifs un peu hauts: environ 1800$. On évalue les villes aux alentours avec Google Flights et Paris a un prix respectable à 1300$.
Ensuite j’ai pu vérifier sur ExpertFlyer que le vol entre Montréal et Londres avait des places en classe Affaires accessibles en surclassement. Un appel à Bristish Airways et pour 25 000 points avios plus 120$ nous avons notre billet en classe Affaires.
Nous prenons la navette 747 vers l’aéroport. Ce jour-là elle sera en retard de 40 minutes, heureusement que je suis adepte de la technique du Dalaï Lama, nous ne sommes donc pas dans l’ urgence. En arrivant à l’aéroport nous comprenons pourquoi, une file d’attente très très longue!
Direction les comptoirs pour déposer nos bagages. Accueil courtois et service rapide.
Au passage nous apercevons pour la première la compagnie de notre prochain voyage vers la destination la plus courue de 2016:
Passage rapide de la sécurité et on fait aussi un peu de spotting en cette belle soirée de juin.
British Airways n’a pas de salon et c’est bien dommage car le salon Banque Nationale est très très achalandé à cette heure-ci.
Notre avion à son arrivée, son immatriculation est G-ZBJC, il date de 2014.
Vient le temps d’embarquer, les priorités sont respectées.
Je découvre la fameuse cabine du Dreamliner avec ses sièges en sens inversés. La cabine Affaires est très dense.
Un verre de champagne est servi en attendant la fin de l’embarquement. Le pilote nous annonce un temps de vol de 6h. Je prends connaissance du siège.
Outre le fait d’être dans le sens inverse on a une sensation de « cabine » avec le siège voisin et sa paroi. J’image des moments un peu étranges si on voyage seul, la séparation devant être maintenue ouverte durant le décollage et l’atterrissage.
La pochette est assez basique, rien d’extravagant. Le casque que je n’ai pas utilisé et la couverture.
Le rangement est très vaste.
Je découvre le menu.
Et il est l’heure de décoller, vers l’Ouest donc avec un beau virage vers le sud pour se diriger vers l’Atlantique.
Je reprends une coupe de champagne pour l’apéritif. L’entrée est une salade de chèvre et poire. Correcte. Le plat, du bœuf, accompagné d’un Rioja.
Je n’ai pas fini le dessert car j’étais bien rassasié. Notre agent de bord est aussi le directeur de vol, très sympathique. Il nous indiquera en riant que le dessert est une vieillerie qu’on ne trouve nulle part sauf dans cette mauvaise version sur BA.
Visite des toilettes, rien d’exceptionnel. Un petit décaféiné et hop dodo pendant 3 heures.
Le hublot du 787-8 avec son verre intelligent est très beau.
Le petit déjeuner est servi 1h avant l’atterrissage, là aussi je n’ai pris qu’une tranche de pain et les fruits car le repas ne datait que de trois heures auparavant, je n’avais pas encore faim et on aura le temps de manger au salon durant notre correspondance.
Et on arrive à Heathrow avec quelques minutes d’avance. On voit beaucoup plus de compagnies qu’à Montréal 🙂
Le passage à la frontière se fait très vite. On se dirige vers le terminal 5A pour accéder au salon de British Airways. Ayant un billet en économie l’accès est possible mais il faut que l’agent l’active manuellement après une discussion avec un collègue expérimenté.
Le salon est bien sûr très grand avec beaucoup de monde en ce samedi mais on a aucun mal à trouver de la place. On en profite pour prendre un petit-déjeuner. Nous avions réservé une place pour la douche. Cela fait partie des avantages appréciable de l’accès à un salon: pouvoir se laver après un vol de nuit et avant une autre journée de voyage.
Nous profitons aussi du bar, il est bientôt l’heure de l’apéritif! Nous partirons juste après avoir goûté au buffet du midi avec une salade et une très bonne soupe.
Nous embarquons ensuite vers notre vol vers Orly.
La classe Affaires de British Airways n’est pas des plus luxueuses. Mais avec cet appareil le confort est indéniable. British Airways et Londres sont mal aimés car les taxes peuvent être élevées mais le surclassement avec des points est un des sweets spots du programme Executive Club.