Si l’idée de tester une nouvelle aventure m’enthousiasmait, l’expérience en elle-même a été bien en-deçà de mes attentes. Voici mon retour sur ce le vol Air Serbia A330, en classe affaires, où la déception a malheureusement pris le dessus.
J’ai eu le privilège de beaucoup voyager au fil des ans, et ce, à travers divers coins du monde. En chemin, j’ai développé une véritable passion pour l’univers fascinant de l’aviation. Ce que l’on appelle, dans le jargon des passionnés, un #avgeek. Oui, je suis de ceux qui adorent déchiffrer les détails techniques des avions, découvrir de nouvelles compagnies aériennes, et partager mes expériences aériennes.
Un vol n’est jamais qu’un simple trajet pour moi, c’est un moment d’exploration, une occasion de découvrir non seulement des destinations, mais aussi des services, des cabines, et des ambiances uniques à chaque compagnie.
Le terme #avgeek est utilisé pour désigner les passionnés d’aviation, ceux qui ne se contentent pas de prendre l’avion comme un simple moyen de transport, mais qui s’intéressent à chaque détail du voyage. Que ce soit l’étude des avions, des compagnies aériennes, des configurations de cabine ou des différents services à bord, un avgeek est avant tout un amoureux du ciel. Pour nous, chaque vol est une aventure, une occasion de découvrir de nouvelles facettes du monde aérien, et d’échanger nos découvertes avec d’autres passionnés. L’aviation n’est pas seulement une industrie, c’est un véritable univers à part entière, rempli de nuances et de détails fascinants qui, pour beaucoup d’entre nous, vont bien au-delà du simple voyage d’un point A à un point B.
Ainsi, en cherchant des options de vols pour l’Europe de l’Est, j’ai découvert une opportunité intéressante pour un vol en classe affaires avec Air Serbia, une compagnie membre de Star Alliance et donc éligible à des billets prime via Aeroplan. Il s’agissait de la liaison Chicago-Belgrade.
Cela m’a immédiatement attiré pour deux raisons :
L’occasion était trop belle, et je n’ai pas hésité à réserver ce vol, m’attendant à vivre une expérience unique. Mais, à ma surprise, ce que j’avais imaginé n’a pas vraiment correspondu à la réalité. Si je suis bien évidemment content d’avoir découvert Belgrade, l’expérience à bord de ce vol ne fut pas à la hauteur de mes attentes.
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Air Serbia cherche à se développer sur les lignes long-courriers et, pour cela, a acquis deux Airbus A330, dont l’un provenait de la flotte de South African Airways, et l’autre de celle d’Aeroflot. Bien que ces avions soient fiables, ils ont plus de 12 ans et portent les traces de leur passé, tant en termes de conception que de modernisation, avec des améliorations récentes qui se font rares.
Nous avons voyagé à bord de celui anciennement exploité par South African Airways. Afin de distinguer cet appareil au sein de sa flotte, Air Serbia a choisi de rendre hommage à Mihajlo Pupin, un scientifique et inventeur serbe célèbre pour ses travaux en télécommunication et ses contributions dans le domaine des ondes. Son portrait, peint sur la queue de l’appareil, symbolise à la fois l’héritage culturel et l’innovation que la compagnie souhaite mettre en avant, tout en marquant cette étape de son expansion dans l’histoire moderne de la Serbie.
Nous avons opté pour les sièges 1A et 1C, et heureusement, car cette rangée offre un peu plus d’espace pour les jambes. Dès que nous nous installons, il devient clair que ce vol est un véritable voyage dans le temps. Les sièges, avec leur style d’un autre âge et leur configuration un peu dépassée, nous rappellent que cet avion a vécu des jours meilleurs.
L’écran, caché dans le compartiment central, doit être sorti manuellement, comme un vieux plateau-repas. En plus d’être petit, il n’est vraiment pas pratique, surtout sur un vol long-courrier, car il empiète constamment sur notre espace.
Côté prises, c’est encore plus rétro : les ports USB et électriques ne fonctionnent tout simplement pas du côté de ma compagne. Heureusement, j’avais prévu un bloc de recharge double, ce qui lui a permis de recharger son téléphone de mon côté.
Enfin, un point souvent décisif en classe affaires : le confort pour dormir. Et là, la cabine déçoit. Les sièges ne s’inclinent pas totalement à 180 degrés, et on est bien loin des fameux fauteuils-lits que l’on connaît ailleurs. Si vous cherchez à dormir dans des conditions optimales, ce n’est pas le siège qu’il vous faut.
Dès notre installation, avant même le décollage, le service à bord d’Air Serbia ne s’est pas fait remarquer par son raffinement. En classe affaires, les attentes sont naturellement plus élevées, et malheureusement, l’expérience n’a pas vraiment su les satisfaire. Pas de champagne ou de mousseux, juste de l’eau ou du jus (orange ou pomme), ce qui donne immédiatement un ton plus basique à l’expérience.
Le premier détail marquant fut les écouteurs : au lieu d’une paire uniforme et de qualité, on nous a remis deux modèles différents, une paire Sony et une autre de marque inconnue, toutes deux de qualité médiocre. Ce manque de cohérence a immédiatement mis en lumière une certaine négligence dans la prestation. Ajoutez à cela une télévision rétractable encombrante qui oblige à sortir l’écran comme un vieux plateau-repas, et vous comprendrez qu’on a vite laissé de côté le système de divertissement à bord.
La nourriture, quant à elle, a été servie sur un plateau qui ressemblait davantage à un service de classe économique, avec une présentation assez sommaire. À ce niveau de service, surtout sur un vol long-courrier de près de 10 heures, on aurait pu espérer un peu plus de soin. De plus, l’absence de menu a ajouté à cette sensation de simplicité, là où l’on s’attend à une expérience plus raffinée, propre à une compagnie aspirant à offrir un service « haut de gamme ».
Le service à bord a également manqué de chaleur. Les hôtesses étaient courtoises et polies, mais semblaient constamment pressées, sans beaucoup de temps à accorder à chaque passager. Un sourire rapide, certes, mais une absence totale d’engagement dans la création d’une atmosphère accueillante. Par exemple, lors du petit déjeuner, une simple demande pour un double espresso a pris 10 minutes à être servie, un délai beaucoup trop long pour une classe affaires.
En ce qui concerne les boissons, l’offre d’alcool était aussi décevante. Nous avons demandé des whisky, et les options se limitaient à Jack Daniels ou Jameson. C’est tout. Pour les amateurs de whisky ou de spiritueux, ce choix minimaliste ne correspond clairement pas aux standards d’une compagnie proposant un service premium.
Enfin, les toilettes, quant à elles, ont ajouté une touche supplémentaire de déception dans une cabine déjà en-dessous des attentes. L’une était fermée, tandis que les deux autres affichaient des signes évidents de négligence : un loquet cassé et un placard qui ne fermait pas correctement. Ce genre de détail, bien que mineur, reflète un manque de soin global qui est difficile à ignorer dans une cabine de classe affaires.
Au final, bien que le service ait été poli et professionnel, il n’a pas atteint les standards qu’on attend d’une classe affaires. Ce n’était pas une catastrophe, mais les petites imperfections s’accumulent et ternissent l’expérience. Comparé à d’autres compagnies aériennes offrant un véritable service premium, cette cabine paraît bien inférieure.
En toute honnêteté, ce vol en classe affaires avec Air Serbia a été une déception. Je m’attendais à un certain niveau de confort et de service, mais l’expérience n’a pas répondu à mes attentes, loin de là. La cabine vieillissante, le manque d’intimité, et les petits détails négligés, comme des écouteurs bon marché ou des toilettes en mauvais état, m’ont laissé une impression de voyage dans le passé, bien loin des standards actuels en classe affaires.
Le service, bien que courtois, semblait plus pressé que réellement orienté client, et l’absence de petites touches de luxe – comme un menu ou une boisson d’accueil digne de ce nom – a amplifié cette sensation d’être sur un vol standard plutôt que premium. Au final, même si ce n’était pas une expérience catastrophique, les lacunes étaient trop nombreuses pour que je puisse réellement la qualifier de satisfaisante.
Heureusement, le voyage a pris un tournant plus agréable lors de notre escale à Belgrade. Bien que ce vol ne m’ait pas particulièrement marqué, la ville elle-même a su compenser cette déception. Nous avons eu l’opportunité de passer moins de 24 heures dans la capitale serbe, incluant une nuit, et j’ai été agréablement surpris par son atmosphère.
Nous avons profité de notre temps pour faire un footing au bord du fleuve, puis savourer un excellent repas dans un restaurant avec une vue splendide sur l’Église Saint-Sava, un véritable point de repère de la ville. Le matin de notre départ, nous avons également testé le Salon Air Serbia Premium Lounge à l’aéroport, qui s’est avéré être une agréable surprise avec son ambiance détendue et son service cordial. Au final, Belgrade a été une belle découverte et un accueil chaleureux qui a fait oublier, un temps, les déceptions du vol.
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