Le meilleur moyen d’obtenir des points Marriott Bonvoy afin de séjourner gratuitement dans plus de 8 000 hôtels dans le monde est d’être titulaire de la Carte Marriott Bonvoy^MD American Express^MD* (et/ou de la Carte Marriott Bonvoy^MD Entreprise American Express^MD*).

Au-delà de la prime de bienvenue exceptionnelle de chacune de ces deux cartes, vous obtiendrez 2 points par dollar pour tous vos achats et 5 points par dollar dans les établissements Marriott. Et chaque année, vous obtiendrez un certificat d’une nuit d’hôtel gratuite (valeur de 35 000 points) ainsi que 15 nuits-Élite comptant pour votre statut Marriott Bonvoy.

L’hôtel HONEYROSE Montréal étant situé à un jet de pierre de la Place des arts et de la station de métro éponyme, c’est en transport en commun que nous nous y sommes dirigés. La sortie De Bleury Nord est située la plus près de l’entrée principale de l’hôtel sur le boulevard De Maisonneuve, mais, en raison de travaux municipaux à proximité de l’hôtel, nous avons dû nous rabattre sur la sortie De Bleury Sud. L’hôtel offre le service de valet depuis une entrée véhiculaire donnant sur le boulevard De Maisonneuve.

La facture architecturale extérieure de l’hôtel en brique de couleur anthracite est plutôt drabe, mais laisse entrevoir l’intéressante terrasse du restaurant Muze, situé au 5e étage de l’hôtel. La terrasse extérieure de Commodore Restaurant / Café présente aussi beaucoup de potentiel, mais elle était fermée en raison des travaux ayant cours tout autour de l’hôtel.

Une fois franchi la porte d’entrée principale, nous voilà plongés dans les années 20 et l’époque Art Déco. Les décors sont riches et présentent un niveau de détail impressionnant.

Il y a beaucoup de bois, des couleurs pastels (dont une surdose de rose pâle), des lustres et un immense escalier blanc s’élevant sur trois étages. Des divans en velours, des chaises en cuir, des bibliothèques remplies d’objets divers et des tables avec insertions de motifs floraux garnissent le hall depuis la réception jusqu’au Commodore Restaurant / Café tout au fond.

Puisque je détiens le statut de fidélité Titanium avec la chaîne hôtelière Marriott, j’obtiens souvent un surclassement vers une chambre supérieure ou une suite au cours des quelques jours précédant un séjour. En l’espèce, puisque je ne constatais aucun mouvement, j’ai fait le test d’aller réserver une suite en ligne ; sans succès, ce qui est étrange. En effet, il est documenté que certains hôtels retirent la disponibilité des suites quelques jours avant la date d’un séjour afin de ne pas devoir les mettre à disposition des clients ayant un statut élevé avec la chaîne … Je procède donc à l’enregistrement virtuel sur l’application mobile Marriott Bonvoy et j’adresse la question au personnel de l’hôtel en utilisant le clavardage.

On m’explique qu’en raison d’un événement, aucune suite n’est disponible, mais on m’informe qu’une chambre de coin avec bain me sera assignée. J’en profite pour effectuer une réservation pour la terrasse du restaurant Muze à 18 heures pour l’apéritif et une autre pour le Commodore Restaurant / Café à 20 heures pour le souper. Je confirme également un départ tardif pour 15 heures.

Le matin du 8 septembre, je vois apparaître le numéro de chambre 1014 dans l’application mobile et le dépôt de sécurité m’est facturé, mais la clé mobile n’est pas activée. Une fois à la réception de l’hôtel, on nous remettra deux clés magnétiques toutes roses reprenant le logo de l’hôtel, très jolies.

À la droite de la réception, nous empruntons l’un des trois ascenseurs pour nous rendre à la chambre qui nous a été assignée au dixième étage. Ceux-ci sont sublimes avec leur éclairage tamisé teinté de jaune doré.

Une fois au dixième étage, les portes s’ouvrent sur un corridor fenestré où se trouve un canapé en velours, plusieurs plantes naturelles de bonne taille et un téléphone d’inspiration d’époque. On retrouvera ces plantes et ces téléphones un peu partout dans les parties communes de l’hôtel, notamment à la réception et à la piscine.

Le corridor menant à la chambre est peint tout en noir, du tapis à motif fleuri recouvre le tiers du bas des murs et un tapis vert avec d’étranges motifs recouvre le sol ; le tout est sombre et n’est pas particulièrement réussi. Considérant la somptuosité du hall, on se serait attendu à quelques insertions de bois, notamment les cadres de portes des chambres.

La porte de la chambre 1014 s’ouvre sur un corridor de près de 5 mètres de longueur où se trouvent le thermostat, des crochets pour les manteaux et un miroir de plain pied. Le corridor bifurque ensuite sur la gauche et laisse apparaître le lit et le cabinet de douche en verre transparent tout en haut puis s’opacifiant et prenant progressivement une teinte rosée jusqu’en bas.

Une fois le cabinet de douche passé, il est possible de contempler l’ensemble du mobilier et la chambre, qui paraît très confortable. Il y a un téléviseur de bonne dimension posé sur une table qui sert également comme bureau où on a pris soin de laisser un morceau de gâteau au fruit de la passion et une note manuscrite.

Quelques pas de plus et c’est le coup de cœur. La salle de bain est immense ! Le plancher de marbre blanc s’étend sur une quinzaine de mètres et on peut apercevoir un bain sur pied, une penderie, la vanité et, tout au fond, le cabinet d’aisance muré de verre rose, à l’instar du cabinet de la douche. La fenestration de cette chambre de coin laisse entrer beaucoup de lumière naturelle et offre une vue sur l’esplanade de la Place des arts.

L’heure de l’apéritif arrivée, nous prenons l’ascenseur vers le 5e étage, où se trouve le restaurant Muze. Nous passons devant le bar autour duquel des bancs sont disposés, nous notons encore une fois la présence du bois et la géométrie typique de l’Art Déco.

Nous prenons place sur la terrasse, qui présente un toit rétractable et des brûleurs au gaz permettant d’étendre son utilisation du début du printemps jusqu’à l’automne. Elle offre une vue partielle sur la Place des arts et la Place des festivals, mais, considérant l’angle, il n’est probablement pas possible de s’y rendre pour assister aux spectacles présentés sur la scène principale. Des banquettes en bois sur lesquelles sont montées des plates-bandes séparent en différentes sections une partie de la terrasse. Les banquettes sont recouvertes de coussins à motifs floraux. La table qui nous est assignée est exiguë et très près des tables voisines, alors nous nous y sentons un peu à l’étroit et, comme couple, nous manquons d’intimité considérant que nous sommes encerclés par deux groupes d’amis. L’autre partie de la terrasse permet à un plus grand nombre de personnes d’y prendre place en s’y tenant debout, il y a donc peu de mobilier et un un walk up bar.

Le menu des cocktails et la carte des vins en offrent pour tous les goûts. Toutefois, le menu bière laisse à désirer, surtout considérant la panoplie de microbrasseries ayant pignon sur rue à Montréal. Monsieur commande une IPA, qui s’avèrera indisponible, et se rabat sur une rousse quelconque en canette. Madame opte pour une bière grand public européenne chère payée pour une simple bouteille de 330 ml. Nous accompagnons le tout d’un plateau de charcuterie qui ne paie pas de mine, pour faire patienter la faim qui nous tenaille. Le service est simple, mais efficace.

Nous reprenons l’ascenseur, cette fois vers le rez-de-chaussée. Il est 19 h 40 et mis à part trois clients prenant place au bar, le restaurant Commodore est vide. On nous offre de nous asseoir là où nous voulons et nous optons pour une banquette en quart de cercle à proximité d’une fenêtre, pour plus d’intimité. Madame commande un Negroni, monsieur un Old fashioned afin d’accompagner la douzaine d’huîtres partagée en entrée. Pour plat principal, madame opte pour le haut de surlonge de boeuf angus grillé, alors que monsieur opte pour le canard confit. Pleinement rassasiés, nous ferons l’impasse sur le dessert (le morceau de gâteau reçu en cadeau de bienvenue nous attend dans la chambre). Le service est impeccable, l’addition arrive rapidement. Nous sommes heureux de regagner notre chambre afin de profiter de cette longue nuit de sommeil élusive depuis que nous sommes devenus parents. Nous aurons droit à un magnifique concert de marteau-piqueurs jusqu’à plus de 23 h 30, les travaux autour de l’immeuble étant apparemment urgents …

Le déjeuner offert avec les statuts Élite Platinum ou plus élevé de la chaîne hôtelière Marriott est un crédit de 17 $ par personne pour un maximum de 2 personnes, excluant les taxes et un frais de service de 15 % ajouté sur le montant total de la facture avant l’application des deux crédits. Un bref coup d’œil permet de constater que ledit crédit de 17 $ ne couvre aucun des plats présentés sur le menu sans supplément, surtout si vous comptez prendre un café filtre à 3,50 $.

Madame a opté pour le traditionnel déjeuner avec deux œufs bacon et saucisse à 18 $, alors que monsieur a choisi le steak and egg à 34 $ et nous avons partagé. Le premier a été apprécié, alors que le second a déçu, surtout considérant le prix. La viande était cuite selon la cuisson désirée, mais dure (très difficile à couper) et plutôt sèche.

Le service est courtois, mais vraiment trop lent, surtout considérant le faible achalandage. Nous avons patienté une bonne dizaine de minutes sans menu, une autre dizaine de minutes avant de passer les commandes, une trentaine de minutes avant de recevoir nos plats, la salière demandée est arrivée en toute fin de repas (le client de la table d’à côté n’a jamais reçu la moutarde demandée) et nous avons dû demander l’addition par trois fois en près de vingt minutes, un peu excédés …

Outre les restaurants susmentionnés, l’hôtel héberge au cinquième étage un espace appelé l’Atelier de Julia, qu’il est possible de réserver pour des événements gastronomiques privés.

L’immeuble de l’hôtel abrite également les appartements IVY à ses étages supérieurs, avec lesquels il partage certains équipements. On retrouve au 15e étage un gymnase, une salle de danse, une piscine, un sauna sec, un bain à remous et une terrasse avec chaises longues. Certaines parties du 15e étage sont réservées uniquement aux résidents de l’immeuble et les clients de l’hôtel n’y ont pas accès.

La piscine est somptueuse et la vue y est à couper le souffle. Tout autour de la piscine on retrouve des chaises longues et des plantes de bonne dimension comme on en retrouve à plusieurs endroits dans l’hôtel. Nous nous y sommes prélassés pendant une bonne heure afin de profiter de notre départ tardif.

Le troisième étage de l’hôtel dispose d’une variété de salles permettant l’organisation d’événements. La décoration y reprend en partie celle du hall, mais de façon plus minimaliste.

Enfin, l’hôtel héberge deux boutiques ; la boutique M Fleurs, située au deuxième étage en empruntant l’immense escalier du hall d’entrée, et la boutique de l’hôtel, tout juste à gauche de la réception, où l’on vend certains articles d’inspiration Art Déco, des grignotines et des boissons non alcoolisées.

Les formalités de départ se sont faites à la vitesse de la lumière ; on m’a confirmé les montants des trois transactions portées à la chambre et transmis le folio par courriel.

L’allure générale de l’hôtel offre un cadre romantique idéal pour une soirée en amoureux. Il est avantageusement situé près du Quartier des spectacles, de la Place des Festivals et de la Place des arts, très animés en été. L’offre alimentaire autour de l’hôtel est généreuse et diversifiée, mon épouse et moi apprécions particulièrement l’aire alimentaire Le Central, à quelques minutes de marche, mais un détour par le IGA du Complexe Desjardins est tout à fait faisable. Une succursale de la Société des alcools du Québec se trouve au coin du boulevard De Maisonneuve et de la rue City Councillors, mais ferme tôt, sauf les jeudis et vendredis soirs où les heures d’ouverture sont prolongées jusqu’à 21 heures.

Nous continuerons d’explorer les autres hôtels de Montréal affiliés à Marriott Bonvoy pour nos prochaines vacances à la maison (« staycation »), mais nous comptons bien retourner à l’hôtel HONEYROSE dans le futur.