Vivre une relation à distance implique qu’on doit se déplacer régulièrement, si l’on veut passer du temps avec l’être aimé. Donc, malgré cette pandémie et le confinement de ces derniers jours, je n’ai pas annulé le voyage que j’avais planifié à Toronto pour Noël.
J’ai choisi le train comme moyen de transport. Avec le tarif « Évasion », un aller-retour Montréal-Toronto-Montréal revient, à 112,68 $ taxes incluses. Comme ce tarif part assez rapidement, on se doit de réserver quelques semaines, voire quelques mois avant le départ.
En ce 24 décembre, la file pour le train 63 est assez longue. Lorsqu’on se place en ligne, un préposé de Via Rail, nous désinfecte les mains et nous pose les quelques questions usuelles sur la COVID-19 (fièvre, toux, contact avec une personne qui a la COVID-19, voyage à l’extérieur, etc) et on nous demande de bien respecter la distanciation.
Lors du retour vers Montréal, aucun employé n’est passé avec un désinfectant et nous avons eu comme seule question « avez-vous de la fièvre? » En revanche, quelques passagers ont étés réprimandés pour la distanciation.
Le wagon 05 du train 63 vers Toronto était à sa pleine capacité de 50 % : deux passagers par rangée, du côté fenêtre seulement, l’autre siège étant interdit (à moins d’être des co-voyageurs). Il faut noter aussi, que malgré qu’un numéro de wagon et de siège nous aient été attribués lors de la réservation du billet, ceux-ci ne sont pas pris en compte lors de l’embarquement.
Tout comme en gare, le port du masque est obligatoire en tout temps dans le train, sauf lors de la prise de boisson ou de nourriture. Un avertissement est donné à plusieurs reprises lors du trajet : ceux qui ne respecteront pas cette consigne se verront dans l’obligation de quitter le train lors du prochain arrêt.
Ce train est équipé d’une grande tablette accrochée au siège avant, ce qui est idéal pour travailler ou regarder un film sur son ordinateur portable. Malheureusement sur le train (66) du retour, nous avons eu droit à une toute petite tablette accrochée à l’accoudoir. Ces deux trains offrent le wifi gratuit, et un menu (payant) est proposé pour se désaltérer ou grignoter.
Anecdote
Au retour, le train a eu un retard d’une heure et quinze minutes – vérification des freins en urgence près de Morrisburg. Via Rail à offert à tous les passagers de ce train, un rabais de 50% sur un prochain voyage (validité de six mois).
Mon choix d’hébergement s’est arrêté sur le Delta Hotels Toronto, car il semblait être la meilleure option pour ce séjour, grâce à sa proximité avec la gare Union. Il est de catégorie 5 et il vous faudra 30 000 points par nuit en basse saison.
De mon côté, je n’ai pas utilisé les points, mais j’ai plutôt profité de la promotion “Restez plus longtemps”, qui offre un prix avantageux pour un séjour de trois nuits et plus. Dans mon cas, le prix était de 105 $ par nuit, plus les taxes applicables que j’ai payé avec ma Carte CobaltMD American Express pour obtenir le 50 $ de crédit avec un 200 $ de dépenses dans les Marriott.
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Rappelons que cet hôtel a été visité en période de COVID-19.
Fiche de l’hôtel (Delta Hotels Toronto):
De la gare Union, il est possible de se rendre au Delta Hotels Toronto, sans même mettre le nez à l’extérieur.
En effet, un long passage, d’environ 500 mètres, le “Skywalk” fait la connexion entre la Gare Union et la Tour du CN, avec une liaison directe avec l’hôtel. Par contre, on doit avoir en sa possession une clé mobile, via l’application, sinon, vous allez vous retrouver devant une porte barrée.
Si vous arrivez par avion de l’aéroport Pearson et que vous utilisez l’UP express pour vous rendre à la station Union, ça fonctionne aussi. Cette option peut être très envisageable lors de forte pluie ou de tempête de neige.
J’ai privilégié le trajet de la gare à l’hôtel en extérieur, car à mon avis, c’est plus rapide : le trajet de l’extérieur prend moins de cinq minutes, tandis que via la Skywalk, on fait des détours inutilement, sans compter qu’à certains endroits, il n’y a pas d’escalier mobile: avec une valise, ce n’est pas l’idéal.
Si vous décidez de passer par l’extérieur, il vous faudra suivre les indications du “25 York”, et par la Skywalk on suivra plutôt la signalisation “Up / CN Tower”.
Si votre préférence va du côté de l’automobile, le Delta Hotels Toronto possède, un stationnement sous-terrain avec trois bornes de recharge pour voitures électriques (elles sont gratuites) et le service voiturier est au tarif de 52 $ par jour (mais pas disponible en ce temps de pandémie), sinon, il vous faudra débourser 45 $ par jour pour le stationnement.
Mais quelques options de stationnement dans les environs sont possibles et à moindre coût. Je vous suggère le téléchargement de l’application SpotHero, qui vous indiquera les stationnements payants (et disponibles) avec le coût selon le nombre d’heures ou de jours choisis.
Le Delta Hotels Toronto est bien situé, propre et près de toutes les activités à faire en ville:
Et si vous y allez pour affaires, il est au cœur de ce fameux quartier des affaires et des divertissements de Toronto.
Un des gros avantages de cet hôtel, à part la vue sur la Tour du CN, bien sûr, c’est sa localisation et son accessibilité que ce soit, en voiture, en train ou même en avion.
Vingt-quatre heures avant mon arrivée, j’ai chatté avec le personnel de l’hôtel comme suggéré par Jean-Maximilien: je leur ai demandé s’ils avaient des oreillers en mousse, car je préfère ceux-ci et que j’avais vraiment hâte de découvrir cet hôtel, choisi pour passer du statut Gold au statut Platinum.
On m’a félicité pour mon prochain statut et mentionné que les oreillers en mousse seront bien installés dans la chambre de coin avec vue sur la Tour du CN et sur le panorama urbain, qu’on m’offrait grâce à mon statut…Gold.
Lors de mon arrivée à Toronto, je n’avais toujours pas reçu ma clé mobile. On m’expliquera lors de mon check in au comptoir qu’ils voulaient me remettre, en main propre, une affichette pour me complimenter encore une fois, pour l’obtention de mes cinquante nuits dans les hôtels Marriott, car ils évitent d’entrer dans les chambres de ces clients inutilement.
Me voilà dans l’immense lobby du Delta Hotels Toronto. Un lobby très lumineux, grâce à ses grandes fenestrations, son décor fait de bois et de ses grands panneaux phosphorescents représentant quelques bâtiments de Toronto.
L’espace est bien utilisé avec ses nombreux fauteuils, divans, ses luminaires suspendus ainsi que ses lampes de style années 70’, qui diffusent un éclairage pourpre qui rejoint celui qu’on retrouve derrière les comptoirs.
Comme décorations de Noël, on remarque qu’il n’y a que deux sapins dans le lobby: un petit vers l’entrée du Bremner Blvd et le plus grand (et plus impressionnant) est situé tant qu’à lui à l’entrée principale sur Lower Simco St.
C’est au lobby, qu’on retrouve le bar à Whisky “Char No 5” (malheureusement fermé) et le restaurant “SOCO Kitchen & bar” qui offre seulement les repas pour emporter.
À noter que ce dernier offrait pour la veille de Noël et le jour de Noël, un menu spécial qu’on pouvait se procurer en communiquant avec la réception et qu’il est pourvu, en plus de son entrée via le lobby, de sa propre entrée en extérieur.
Aussi, pour les intéressés, il existe une version « Terrasse » de ce restaurant / Bar : The Roof at SOCO qui d’après le personnel, fait fureur en été pour sa nourriture et sa vue imprenable sur la Tour du CN, mais qui est malheureusement fermé en ce temps de pandémie.
Comme la majorité des hôtels de la chaîne Marriott, on retrouve presque partout des distributeurs de gel désinfectant et le personnel des six comptoirs est protégé par des plexiglass.
Les couleurs des comptoirs – bois et noir – ainsi qu’un éclairage de prédominance pourpre donnent un look moderne au lobby. On m’avise qu »au vu de la fermeture des restaurants sur le site de l’hôtel, il est toujours possible de commander un déjeuner “Grab & Go” au “SOCO Kitchen & bar”. Un fait intéressant : une des employées à la réception parle le français. Un détail fort apprécié.
Le Delta Hotels Toronto possède 541 chambres et 26 Suites étalées sur 46 étages. L’arrivée se fait à 15h00 et le départ à midi.
Voici le type de chambres du Delta, il y en a pour tous les goûts:
Chambre, 1 lit king size, vue sur la ville Chambre, 2 lit(s) queen size, vue sur la ville Chambre, 1 lit king size, vue sur la ville, pièce d’angle Chambre, 1 lit king size, vue – Tour CN, vue sur le panorama urbain, pièce d’angle Chambre, 2 lit(s) queen size, vue – Tour CN, vue sur le panorama urbain Chambre, 1 lit king size, vue sur le port Chambre, 2 lit(s) queen size, vue sur le port Chambre d’angle avec vue sur la ville et baignoire profonde, Chambre, 1 lit king size Chambre du niveau du club, lit king size, Étage du salon Club Chambre du niveau du club, 2 lits doubles, Étage du salon Club Chambre du niveau du club, 2 lit(s) queen size, Étage du salon Club Suite Junior Deluxe, 1 lit king size, Canapé-lit, vue sur la ville Suite d’un hôtel adapté aux séjours de longue durée, Suite Executive à 1 chambre(s) Suite plus spacieuse à 1 chambre(s), 1 lit king size, Canapé-lit Suite luxueuse, Suite plus spacieuse, 1 lit king size, Canapé-lit, vue sur le port
Deux sections d’ascenseurs se retrouvent dans le couloir du lobby : d’un côté pour les étages 1 à 26 et de l’autre côté de 27 à 46. On doit utiliser sa clé pour activer l’ascenseur vers son étage.
J’ai eu droit à la chambre 3101, au 31ème étage. Lors de mon arrivée à la chambre, la femme de ménage y était encore. Elle s’est excusée de nombreuses fois et m’a remis deux bouteilles d’eau (en surplus) pour l’attente.
Tout d’abord, la première chose que l’on voit lors de l’entrée dans la chambre, c’est la salle de bain et la vue splendide qu’elle offre sur le centre Rogers et la tour du CN, via une immense fenêtre située tout au fond de la salle de bain.
On atteint la partie chambre en traversant un couloir, muni d’un tapis dans les tons de beige et de brun qui se poursuit jusqu’à la chambre, tout comme le mur de couleur bleu d’ailleurs.
C’est dans ce couloir, qu’on retrouve un espace pour la machine à café (un peu désuète), une bouilloire et un placard où l’on retrouve un coffre-fort – assez grand pour y insérer un ordinateur portable -, le fer et la planche à repasser, ainsi que des tablettes et des cintres. C’est aussi à cet endroit qu’on peut s’admirer dans un grand miroir avant de quitter la chambre. Toujours utile pour être à son meilleur.
Au centre de la pièce, un lit king, confortable, ses oreillers en mousse et son immense tête de lit – fait de placage de chêne rouge. Les tables de chevets y sont attachées à même cette tête de lit, et s’harmonisent bien aux couleurs bleue foncée et blanc qu’on retrouve sur les murs de la chambre.
Le placage de chêne rouge se retrouve sur tous les meubles de la pièce: meuble du réfrigérateur, de la télévision et de la petite table.
Le seul qui s’en sort c’est la partie bureau faite de mélamine blanc. Justement, sur ce bureau, on y retrouve une lampe et un panneau où se retrouvent divers câbles, une seule prise USB et quatre prises électriques.
Sur les tables de chevet, il y a deux prises électriques de chaque côté, mais aucune prise USB n’y est présente.
L’autre partie du bureau est composée d’espaces de rangement (tablettes cachées par des portes) ainsi qu’un téléviseur intelligent de 55”. Une méridienne bleue turquoise – très usée et défraîchie – complète l’ameublement de cette chambre.
Cinq lampes – deux sur pied, deux sur les tables de chevet et celle du bureau – permettent un éclairage modelé à votre convenance.
Parlons maintenant de ces très grandes fenêtres, du sol au plafond, qui offrent un panorama magnifique sur les différentes facettes de Toronto.
D’un côté, nous avons une vue – sur le centre – de la tour du CN, mais dès qu’on s’approche de la fenêtre et qu’on lève les yeux, la magie s’opère devant cette impressionnante tour et que dire de la regarder le soir avec toutes ses illuminations changeantes, c’est tout à fait captivant.
De par les autres grandes fenêtres de la chambre, nous avons une vue insaisissable sur les édifices du centre-ville de Toronto.
Pour un amoureux, comme moi, de la vie très urbaine, je pourrais y passer des heures à contempler ces merveilles architecturales. Rarement, j’ai allumé les lampes en journée, l’éclairage naturel passant par les fenêtres suffisait amplement. Le clou du spectacle, c’est d’être au soir venu étendu sur son lit et admirer les lumières de la ville.
Notez, que si vous avez le sommeil très léger, il vaut mieux fermer les rideaux occultants et malheureusement pour certains, le bruit des trains qui passent juste à côté de l’hôtel peut être dérangeant. Ce n’est pas mon cas, j’ai même dormi avec les rideaux ouverts pour ne rien rater de la vue 🙂 .
La salle de bain est équipée de tous les produits nécessaires à l’hygiène corporelle, de même qu’un séchoir à cheveux, un miroir grossissant et des espaces de rangements pour ses effets personnels. J’avoue que j’ai abaissé la toile de la fenêtre, craignant d’être vu dans la douche… mais aucune crainte, les fenêtres sont bleutées de l’extérieur.
De grandeur acceptable, elle possède une porte coulissante et le cabinet de toilette est séparé par un petit muret du reste de la salle de bain.
La douche est séparée du bain, mais tous les deux se retrouvent dans un espace vitré. Celle-ci est entourée de céramique beige qui s’harmonise bien avec le reste de la salle de bain décorée dans les tons de beige et de brun avec un beau plancher de céramique blanc.
Malheureusement en cette période de COVID, les déjeuners ne sont pas offerts.
Les services tels que la piscine, le Jacuzzi, le Gym et le lounge étaient fermés à cause de la COVID-19.
Le service de nettoyage n’a lieu qu’aux trois jours, mais il est toujours possible de demander à la réception ou par chat, d’avoir des serviettes, ou autres articles nécessaires. Le service est rapide.
Malgré un ameublement un peu vieillot et usé dans ma chambre (qui était tout de même très confortable), des ascenseurs qui auraient besoin d’un rafraîchissement et des couloirs un peu monotones, je recommande fortement cet hôtel.
Je compte bien retourner au Delta Hotels Toronto car, j’ai une envie folle d’essayer un des soixante différents whiskys offert par le “Char No 5”, et je vais toujours garder en mémoire la vue faramineuse que nous avions sur la Tour CN et le panorama urbain.
Merci Milesopedia, sans vous, je n’aurais jamais découvert les avantages de l’accumulation de points. En si peu de temps, je suis passé de « pas membre Marriott » à membre « Platine » !
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