Si vous avez déjà entendu parler de l’île de Pâques, cette destination vous a sûrement intriguée avec ses statues géantes de Moai ! L’endroit est un véritable musée à aire ouverte !
L’île de Pâques est d’une superficie de 164 km², alors que celle de Montréal est de 432 km². En plus d’être un minuscule territoire au milieu de l’océan Pacifique, l’île est également en retrait de tout. Pour une meilleure mise en situation, sachez que le continent sud-américain se situe à environ 3 700km à l’est de ses côtes, tandis que Tahiti se retrouve à environ 4 200 km à l’ouest.
En fonction de vos préférences, je vous suggère un séjour d’un minimum de trois ou quatre journées complètes afin de bien prendre le pouls de l’île. Bien que son attrait touristique principal soit les statues de Moai, il est également possible d’y faire de la plongée, des promenades à cheval, de la randonnée, etc.
La haute saison touristique se concentre entre décembre et mars, avec un mercure pouvant atteindre les 25-28 degrés, mais un climat très humide. L’hiver austral offre l’opportunité de visiter l’île, et ce malgré la pluie. Les températures hivernales tournent autour de 18-20 degrés.
À notre arrivée, nous devions faire l’achat d’un billet pour le parc national de Papa Nui puisque l’île entière est considérée comme un parc. En fait, l’île est officiellement inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il est possible de couvrir le montant de ce billet en devise américaine ou bien en pesos chilien, la devise locale. Cependant, le prix en pesos est nettement plus avantageux. À noter que les cartes de crédit ne sont pas acceptées.
Nous avions préalablement réservé une cabañas – un petit appartement avec cuisine –, sur Booking.com. En haute saison, il est impératif de s’y prendre à l’avance afin de trouver un endroit où se loger à prix raisonnable. Le propriétaire de l’habitation nous a accueillis à l’aéroport avec des colliers de fleurs en guise de bienvenue. Il est possible de visiter l’île en louant une voiture, en se prenant un chauffeur, ou encore à vélo.
Ce petit village est le seul de l’île. Malgré sa taille, il contient de très bons restaurants avec vue sur mer. Les menus variaient de jour en jour, en fonction des pêches quotidiennes et des arrivages en provenance de Santiago.
Tout était donc très frais et délicieux, mais dispendieux. Pour les voyageurs au budget plus serré, des restaurants d’empañadas sont éparpillés à travers le village. Il est également possible d’amener de la nourriture dans vos bagages de Santiago.
Pendant notre séjour, nous avons alterné entre l’épicerie pour les déjeuners, les empañadas pour les dîners, et on se gâtait au restaurant pour les soupers.
Comme l’île de Pâques appartient au Chili, le vol depuis Santiago s’opère en sol domestique, sans passage à travers un service de douanes. Pour les collectionneurs d’étampes de passeport, je vous conseille une visite au bureau de poste comme solution de rechange. Vous pourrez y présenter le vôtre et recevoir une étampe en guise de souvenir.
Il y a également un petit musée pour ceux qui désirent en apprendre davantage sur l’histoire de l’île. À l’origine, ce sont les Polynésiens qui y habitaient. Ils sont d’ailleurs les artisans de ses fameuses statues Moai. À la suite de l’arrivée des Européens au XVIIIe siècle, la population de Rapa Nui fut presque entièrement décimée par les maladies étrangères, l’esclavagisme et l’émigration vers d’autres îles de la Polynésie. C’est par la suite que le Chili a annexé l’île à son territoire.
De nos jours, le nom Rapa Nui est encore utilisé par les habitants pour identifier le territoire. Le nom commun d’île de Pâques fait quant à lui référence à sa découverte un dimanche de Pâques par un explorateur européen.
Les sites archéologiques parsèment l’entièreté de l’île. Leurs statues ont été sculptées il y a plus de cinq siècles à partir de la roche volcanique du volcan Rano Raraku, situé au centre de l’île. Selon les historiens, elles ont été érigées à l’effigie d’ancêtres, de sorte que ces derniers continuent de veiller sur leur communauté.
Toutes les Moai font dos à l’océan, à l’exception de celles qui s’élèvent du site d’Ahu Akivi.
Ces sept statues sont les seules à faire face à l’océan Pacifique. Selon une légende, elles seraient positionnées de la sorte afin de garder l’œil ouvert sur l’horizon.
Il s’agit du site le plus impressionnant, avec un total de quinze statues. Celles-ci ont cependant été restaurées suite à un énorme tsunami les ayant déplacées en 1960. En visitant les lieux entre le 21 décembre et le 21 mars (ce qui n’a pas été mon cas), vous aurez la chance d’apercevoir le soleil se lever directement derrière les Moai et rehausser l’ambiance mystique du paysage.
Au centre de l’île, on retrouve le volcan Rano Raraku de même qu’un ensemble de Moai inachevées. Le décor m’a donné l’illusion d’une usine de Moai.
On pouvait facilement constater que certains Moai étaient en plein processus de fabrication. Pour un endroit présentant si peu de ressources, je reste encore intriguée à savoir comment ils s’y sont pris pour transporter ces statues pesant plusieurs tonnes aux quatre coins de l’île!
Selon moi, ces têtes de Moai étaient les plus belles puisqu’elles étaient de loin les mieux préservées.
Ça en fait des mots à retenir en maori! Rano Kau est l’un des autres volcans de l’île, composée d’un cratère rempli d’eau.
C’est ici qu’on retrouve des restes archéologiques du village de pierre d’Orongo.
Nous avons gardé la plage de sable blanc d’Anakena pour la fin et c’est ainsi que nous avons passé notre dernier après-midi sur l’île. La majorité du coastline de l’île est composée de falaises et de roches; Anakena est l’une des deux seules plages de sable. Ce fut une belle façon de conclure le voyage de manière reposante.
Il faut noter qu’il y a plus de 800 statues de Moai encore érigées sur l’île de Pâques. Les sites mentionnés dans cet article sont les plus importants. À vous de découvrir tous les autres!
Enfin, à une dizaine de minutes de marche du village de Hanga Roa, ce site est le plus populaire pour admirer le coucher de soleil.
Pour les adeptes de plongée sous-marine, vous serez heureux d’apprendre que l’une des Moai repose sous l’eau!
À notre départ, le propriétaire de notre lieu d’hébergement nous a ramené à l’aéroport et nous a remis des colliers de coquillages. Selon la tradition, ils symbolisent une invitation pour une prochaine visite.
Au moment d’écrire ces lignes, il y a seulement LATAM qui dessert l’île de Pâques avec un vol journalier à partir de Santiago. Air Tahiti Nui offrait un vol par semaine à destination de Tahiti, mais ils semblent avoir cessé la liaison suite à un manque d’achalandage.
La route SCL-IPC est un vol d’une durée de 6 heures à l’aller et 4,5 heures au retour. Les prix en argent sont extrêmement variables; j’ai vu des prix allant de 500 CAD jusqu’à 2 500 CAD pour un aller-retour en classe économique. Il était possible de faire une réservation vers l’Amérique du Sud via l’île de Pâques avec les points sur LATAM, mais ce n’est plus le cas. LATAM a quitté Oneworld le 1er mai 2020 pour un partenariat avec Delta Air Lines.
Leurs vols seront probablement offerts avec le programme Delta SkyMiles, mais ce sera à confirmer. Ensuite, il reste à savoir si LATAM se joindra ou non au réseau de SkyTeam. Au Canada, la meilleure façon d’obtenir ces points est de transférer vos points-privilèges d’American Express.
De Montréal, un aller-retour en classe économique jusqu’à Santiago peut être fait en utilisant des points Aéroplan avec Star Alliance.
Comme l’île de Pâques se situe tout de même assez loin de Montréal, je vous conseille de jumeler cette destination avec un autre voyage en Amérique du Sud, à moins que vous ne soyez pas dérangé par le fait de partir si loin pour quelques jours seulement.
Au Chili, je recommande de passer un peu de temps à Santiago et Valparaiso, ainsi que d’explorer la région de San Pedro de Atacama. Sinon, vous pourriez descendre plus au sud et vous aventurer en Patagonie. Pour notre part, nous avions annexé ce petit détour vers les Moai dans le cadre d’un voyage au Pérou et dans le nord du Chili.
Pour vous loger à Hanga Roa, la majorité des options qui s’offrent à vous sont sous forme de cabañas opérées par des familles. Sinon, il y a des endroits pour camper, des auberges de jeunesse et des hôtels modestes comme partout ailleurs dans le monde.
Voici une idée de nos coûts pour ce voyage (nous étions 2 adultes) – 3 nuits en cabañas : 265 $ US
J’ai utilisé mes points récompenses pour couvrir l’entièreté des dépenses liés aux cabañas et aux vols.
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