Ce voyage dans la région des Prairies Canadiennes était organisé et réservé depuis novembre 2020. Dans mon profil, il est indiqué que je suis fan de Céline Dion. Je dois admettre que la seule raison d’être de ce voyage était la possibilité de revoir mon idole.
J’ai donc acheté des billets pour ses spectacles de la tournée Courage à Winnipeg au Manitoba et à Saskatoon situé dans la province du Saskatchewan. Ces spectacles ont été reportés du mois d’avril 2020 au mois d’août 2021.
J’ai profité des derniers jours de l’ancien programme Aéroplan et ai réservé des billets multi-villes pour 25 000 points par personne, avec la sélection gratuite des sièges pour toutes les catégories de billets.
Entre novembre 2020 et la date du voyage, effectué en août 2021, les vols ont souffert de plusieurs modifications. Voici les vols que nous avons pris :
Nous avions le choix de tout annuler (vols, hôtels et location de voiture), en cas d’annulation ou de report des spectacles. Comme nous l’avions imaginé, toute la tournée a été reportée en 2022 et en 2023.
Parmi les options d’annuler le voyage et rester à la maison, annuler les vols et dépenser plus de points pour trouver une autre destination ou garder notre plan de match, nous avons choisi cette dernière option, même si ce n’était pas la destination de nos rêves.
La capitale du Manitoba nous semblait intéressante sur les photos. La ville avait l’air dynamique et moderne. Là-bas ils ont quand même une équipe de la LNH et même Céline s’apprêtait à y aller, alors pourquoi pas?
Nous avons séjourné à l’hôtel Delta Winnipeg, qui est situé au centre-ville, proche du Canada Life Centre (ancien Bell MTS Centre), ainsi que des tours à bureaux et des édifices gouvernementaux.
Toutes les chambres sont assez spacieuses, équipées de planchers chauffants dans les salles de bain, en plus de posséder chacune un balcon (qui n’était pas meublé), la moitié donnant une vue de la piscine extérieure et l’autre moitié donnant une vue de la rue.
Nous avons reçu une assiette de desserts et une jolie carte, comme cadeau de bienvenue.
On retrouve une grande piscine extérieure au 4e étage, ainsi qu’une piscine intérieure et un bain tourbillon, au 3e étage. Nous avons trouvé l’eau de la piscine extérieure un peu froide, mais l’ambiance était plus agréable, à la différence de la piscine intérieure où il y avait toujours beaucoup de monde, c’était très bruyant.
Environ 5 ou 6 ascenseurs sont disponibles et nous n’avons jamais attendu plus que quelques secondes pour monter dans un. Nous ne savons pas si le port du masque était devenu optionnel au Manitoba, parce qu’il y avait des clients qui se promenaient avec ou sans masque à l’intérieur de l’hôtel et les employés ne disaient rien.
Nous avons remarqué la même chose à Saskatoon et à Regina. Indépendamment des directives gouvernementales, nous avons toujours porté nos masques, quand nous étions à l’intérieur.
Je tiens à remercier tous les employés de cet hôtel, qui sont très courtois. Quelques-uns sont d’origine philippine, qui sont un peuple super gentil. Cela m’a fait penser à mon beau voyage aux Philippines. Vous trouverez mon article sur ce voyage ici :
Ce séjour de 3 nuits a été payé avec la Carte Marriott BonvoyMC American ExpressMD.
Nous sommes restés 3 jours à Winnipeg (samedi, dimanche et lundi) et pour le côté dynamique de la ville, il va falloir y retourner, parce que nous n’avons rien vu à ce sujet. Elle était complètement morte la fin de semaine.
Visiter le centre-ville fut une activité bizarre, pour ne pas dire triste et presque effrayante. Les seules personnes que nous avons vues dans les rues étaient des itinérants et cela nous a brisé le cœur tous ces gens sur le trottoir, laissés à eux-mêmes.
Un homme nous a crié dessus quand il nous a croisé sur l’avenue Portage et un autre nous a suivi pendant quelques minutes, avant de changer son chemin et disparaître.
Nous avons fait un tour rapide de l’ancien quartier de la bourse, sans toutefois s’y attarder. J’imagine que cela doit être plus intéressant d’y aller en semaine, quand il y a plus de mouvement dans les rues. Il y a quand même de beaux bâtiments historiques à observer.
Nous avons acheté des billets de bus à la pharmacie du Portage Centre, qui est un centre commercial aussi triste que le centre-ville. Nous avons pris un bus de la ligne 11 pour aller au parc Assiniboine, qui est un endroit fréquenté par les gens de la ville.
Il est immense et possède un petit lac, un café, un jardin zoologique, une galerie d’art et un jardin anglais, avec de belles fleurs et monuments. Les gens peuvent emprunter des sentiers, faire du vélo, prendre un petit train ou louer des voiturettes.
Le même bus de la ligne 11 nous a conduits de retour au centre-ville, et après une courte marche nous sommes arrivés au parc de la Fourche, lieu historique national.
La Fourche est le lieu de la rencontre des rivières Rouge et Assiniboine et est aussi le cœur historique de Winnipeg. C’est à cet endroit que les amérindiens Assiniboines, Cris et Sioux se rencontraient pour échanger.
Les rencontres entre des explorateurs canadiens-français et des tribus amérindiennes est née la Nation des Métis, l’origine de la province du Manitoba, avant l’arrivée d’autres peuples, comme les Anglo-Saxons, les Allemands, les Slaves et les Asiatiques.
La Fourche est liée au quartier francophone de Saint-Boniface par le pont Esplanade Riel, en hommage au père du Manitoba, Louis Riel. Il est possible de marcher entre les deux endroits en quelques minutes.
À la Fourche, nous avons vu :
Sur le chemin du retour à notre hébergement, nous sommes passés à l’intérieur de la gare Union (il y a un musée ferroviaire, mais surprise, il était fermé) et avons vu le célèbre hôtel Fort Garry, sur l’avenue Broadway, qui est une partie de la Transcanadienne.
Nous avons l’habitude de visiter le parlement de chaque province, pour en apprendre un peu plus sur son histoire. Malheureusement les visites à l’intérieur de l’édifice sont suspendues, mais nous avons pu réserver une visite des jardins, avec des étudiantes de l’université francophone Saint-Boniface.
Nous avons trouvé l’édifice et les jardins très beaux et bien entretenus, bien que trop opulents pour une si petite population. Elles ont dit qu’à l’époque ils s’attendaient à une forte augmentation de la population, ce qui ne fut pas nécessairement le cas.
Dans les jardins, il y avait des drapeaux de couleur orange symbolisant chaque enfant autochtone retrouvé mort dans les terrains des pensionnats religieux. Le piédestal où était auparavant la statue de la reine Victoria a été recouvert d’empreintes de mains, avec de la peinture rouge, symbolisant le sang des enfants.
Sur le dôme de l’édifice, se trouve le Golden Boy. Cette statue a été inspirée du dieu romain du commerce Mercure (Hermès, en grec) et est censée représenter la prospérité et l’esprit d’entreprise du Manitoba. L’édifice a de l’influence grecque, romaine et égyptienne.
Nous ne pouvons pas ignorer la présence de la statue du général Wolf, sur le côté droit de l’édifice. En arrière, avec une vue sur la rivière Assiniboine, nous retrouvons une fontaine, ainsi qu’une statue de Louis Riel. Sur le côté gauche se trouve la résidence du Lieutenant-Gouverneur.
Nous avons commandé une voiture Uber pour aller à Saint-Boniface, mais si vous êtes à la Fourche, en traversant à pied l’Esplanade Riel, il y a le kiosque d’informations touristiques proposant des informations en anglais et en français, ce qui est très pratique et plaisant, que vous soyez bilingues ou pas.
Le jeune homme qui nous a fourni des informations sur les endroits à visiter à Saint-Boniface a été très gentil. Au petit restaurant qu’il nous a recommandé, il n’y avait pas une âme qui parlait français, mais au moins la bouffe était bonne et abordable.
Nous avons parcouru le boulevard Provencher, et vu l’ancien hôtel de ville de Saint-Boniface, la caserne de pompiers, le bureau de poste et le Centre culturel Franco-Manitobain.
Nous avons emprunté le sentier Gabrielle-Roy, pour l’abandonner quelques minutes plus tard, car nous ne l’avons pas trouvé intéressant. Pas loin du sentier, nous avons vu la maison où cette écrivaine a vécu, mais comme le musée à la Fourche, celle-ci était aussi fermée.
Nous sommes passés par l’université Saint-Boniface, avant d’arriver à la cathédrale, pour admirer les ruines de l’ancien édifice, ainsi que la tombe de Louis Riel.
Par la suite, nous avons visité le musée de Saint-Boniface, qui est à quelques mètres, en face de la Promenade Taché, qui longe la rivière Assiniboine. Nous avons marché jusqu’à l’hôtel, en empruntant l’Esplanade Riel, pour observer la Fourche une dernière fois.
Notre nouveau vol pour Saskatoon, avec correspondance à Calgary, est arrivé le soir, au lieu de l’après-midi, donc nous avons perdu la première journée.
Cette ville m’a toujours fait rire et sourire, à cause de son nom, qui me fait penser aux cartoons. Sérieusement, le nom provient de l’expression misâskwatômina (« des baies d’amélanchier ») en langue crie.
Grâce aux huit ponts qui enjambent la rivière Saskatchewan Sud, la ville a reçu le joli surnom de « Paris des Prairies ».
Nous avons apprécié notre court séjour dans la plus grande ville de la Saskatchewan, qui est très intéressante. Pourquoi Saskatoon ? Demandez à Céline ! C’est sa faute si nous y sommes allés. ?
Nous avons séjourné au célèbre Delta Bessborough, qui a été construit entre 1930 et 1932 par la compagnie Canadian National Railways dans le style architectural Château.
Depuis sa grande ouverture en 1935, le Bessborough est demeuré un élément vital du centre-ville de Saskatoon. Les chambres sont spacieuses, avec une décoration qui risque de ne pas plaire à tous, et les salles de bain sont petites et offrent peu de possibilités de rangement.
Une belle assiette de macarons et de tartelettes nous attendait à notre arrivée.
Les ascenseurs sont un peu lents et sonnent fort à chaque fois que les portes s’ouvrent, comme dans le vieux temps. Les longs corridors m’ont fait penser à un célèbre film avec Jack Nicholson, mais je n’ai pas vu les jumelles en robe bleue. La piscine intérieure et le bain tourbillon sont très beaux et agréables.
La salle de gym est juste à côté. Il y a des portes qui donnent accès à la cour, mais à cause d’un événement prévu, elles étaient barrées.
La première nuit, nous avons dû demander de changer de chambre, à cause d’un bruit insupportable qui venait de l’étage supérieur, comme si un éléphant marchait avec des sabots hollandais dans sa chambre. Avant d’aller parler de la situation à la réception, je suis allé en haut, mais je n’ai rien vu ni entendu. C’était peut-être le fantôme de l’hôtel…
À la réception, ils m’ont proposé de changer de chambre, dans un autre étage. J’ai accepté, mais à la condition de faire le transfert de nos bagages seulement le lendemain, car il n’était pas question de déménager au complet à 1 heure du matin.
De retour à la chambre, l’éléphant (ou le fantôme) s’était calmé et nous nous sommes finalement endormis. Le déménagement a été quand même fait le lendemain, pour éviter une deuxième nuit de sommeil brisé. Notre première nuit fut décevante, surtout que nous avions hâte d’y séjourner.
Le personnel de la réception a pris des notes, mais nous n’avons jamais eu de nouvelles et rien ne nous a été offert pour compenser ce désagrément.
Malgré cet épisode, l’hôtel est magnifique et bien situé et je ne saurais pas recommander un autre endroit pour un séjour à Saskatoon. Pour ce séjour de 2 nuits, j’ai payé 24 000 points Marriott Bonvoy, grâce à une promotion. Peu de temps après, ce séjour était rendu à 36 000 points.
À notre retour, comme je n’avais rien à perdre (et que je n’aime pas avoir la sensation d’avoir subi un préjudice), j’ai envoyé un courriel à Marriott, en expliquant toute notre déception, avec beaucoup de détails.
Quelques jours après, ils m’ont envoyé un message d’excuses et m’ont remboursé 10 000 points, en guise de compromis avec le client, et j’ai apprécié ce geste d’attention.
Quand on voyage, la plupart de nos visites sont faites à pied, et ce ne fut pas différent à Saskatoon. Pour commencer notre séjour, nous sommes allés déjeuner avec des amis québécois, qui traversent le pays en VR et qui, par coïncidence, étaient dans le coin en même temps que nous.
Après ces retrouvailles, ils ont repris leur route vers l’Ouest et nous sommes allés découvrir les alentours. À partir de l’hôtel, nous avons marché dans le parc linéaire Kiwanis, en longeant la rivière Saskatchewan Sud, jusqu’à la région de River Landing, où plusieurs options de loisirs sont proposées.
Ce secteur situé entre le Traffic Bridge et le Victoria Park est tout récent et est déjà en expansion. Parmi les attractions existantes, nous pouvons nommer la galerie d’art Remai Modern, des complexes résidentiels, des édifices à bureaux, une promenade en bord de l’eau, une place publique avec des jeux pour enfants, un casse-croûte, un amphithéâtre, ainsi que plusieurs hôtels.
Après le pont Senator Sidney L. Buckwold, il y a le parc Victoria, où se trouvent des terrains de tennis et de badminton, une piscine, des équipements de gymnastique à l’extérieur, des pistes de planche à roulettes et un club de canöe-kayak, parmi d’autres activités.
Ces sentiers ont plusieurs dizaines de km et les possibilités sont nombreuses, des deux côtés de la rivière Saskatchewan Sud. Nous avons marché jusqu’au parc Victoria et ensuite nous avons refait nos pas, pour essayer le casse-croûte qui fonctionne dans un autobus rouge londonien, stationné juste devant l’hôtel Delta Bessborough.
Nous n’avons pas vraiment aimé l’expérience, donc nous avons repris notre marche tranquillement vers le pont University. Ce sentier est très agréable, sous les arbres et sur la compagnie de bernaches, écureuils et lièvres.
Toujours sur le sentier Meewasin, nous sommes arrivés au quai, pour attendre l’heure de notre croisière d’un peu plus d’une heure, à bord du Prairie Lily. Le bateau a deux étages : l’étage inférieur il y a des tables, ainsi qu’un bar, mais n’offre pas de vue.
L’étage supérieur est équipé pour protéger les passagers du soleil et de la pluie et offre une belle vue. À l’aller, on passe sous les ponts University, Broadway, Traffic et Sénateur Sid Buckwold et le capitaine donne toujours des explications (en anglais), qui peuvent être entendues dans les deux étages du bateau. Au retour, on doit changer d’étage, pour que tous aient l’opportunité d’admirer la vue.
Après la croisière, nous avons continué à marcher sur le sentier, en direction du Weir, le déversoir de la rivière Saskatchewan Sud.
Le déversoir est un point de vue touristique et une destination canadienne prisée pour l’observation des oiseaux dans la vallée de Meewasin située sur la rivière Saskatchewan Sud. Nous avons vu des pélicans blancs et des canards, qui étaient en train de pêcher.
Après avoir apprécié la vue du déversoir, nous avons continué jusqu’au CPR Bridge, un pont de chemin de fer. Il y a un grand escalier en métal menant au sommet du pont jusqu’à une plate-forme et un passage pour piétons. Du haut de la plate-forme, on a de superbes vues sur The Weir, l’Université de la Saskatchewan et la rivière Saskatchewan Sud.
Comme à Morant’s Curve, dans le Rocheuses, en Alberta, nous avons eu la chance d’être arrivés en même temps que le train. Nous avons terminé notre journée lors d’un happy hour dans un bar près de l’hôtel, où nous avons dégusté des bières aux framboises.
Avant de prendre la route pour Regina, nous sommes allés prendre le déjeuner au Berry Barn, qui est très connu dans la région. Il s’agit d’une ferme dont le bâtiment principal est rouge, où nous pouvons manger la baie de Saskatoon sous toutes les formes possibles, comme en tarte, en scone, en perogies et même en sauce à ailes de poulet.
Pour y aller, nous avons roulé une vingtaine de kilomètres, tout en ayant l’impression d’être au milieu de nulle part. Mais ne vous en faites pas, car l’endroit existe et vaut une visite, même si ce n’est pas la 8e merveille du monde.
Anecdote : Encore une fois, nous avons vu des gens d’origine philippine. Ils étaient en grand groupe pour le déjeuner et j’ai reconnu leur langue, même si je n’ai appris que quelques mots. Le serveur était d’origine philippine et il m’a demandé si j’étais aussi philippin.
Cela m’a rappelé mes voyages en Asie, où les gens sont venus à plusieurs reprises me parler dans leurs langues. À chaque fois je ne comprenais rien de ce qu’ils disaient et ils ne comprenaient pas le fait que je ne comprenais pas… hahaha
Sur la route entre Saskatoon et Regina, nous avons apprécié les paysages typiques de la Saskatchewan, avec les champs dorés, les moulins, les silos et les machines agricoles, toujours avec la chanson des Cowboys Fringants dans la tête.
Cette fois-ci nous sommes restés au Four Points, qui est un peu éloigné du centre-ville, mais comme la ville n’est pas grande, cela n’a pas été un problème.
Nous avons apprécié la bouteille de vin qui nous attendait dans la chambre, qui était grande, mais pas exceptionnelle. L’hôtel possède une piscine et une salle de gym au rez-de-chaussée, mais nous n’avons pas eu de temps pour les essayer. Il y a 2 ascenseurs et ils sont très lents.
Le déjeuner était inclus dans notre tarif et il était excellent. Comme à Winnipeg, l’une des filles à la réception était d’origine philippine. ?
Nous avons payé le séjour à Regina avec la Carte Marriott BonvoyMC American ExpressMD afin d’obtenir 5 points par dollar.
Contrairement à Saskatoon, pour visiter Regina, il vaut mieux être en voiture, parce que les points d’intérêt sont un peu loin les uns des autres.
Ce stade est la maison des Roughriders de la Saskatchewan, qui sont une équipe qui joue en division Ouest de la Ligue canadienne de football.
Puisqu’il pleuvait, nous avons fait un arrêt au centre commercial Cornwall, avant de continuer notre visite du centre-ville.
Une fois rendus à l’extérieur, nous avons vu quelques endroits intéressants :
Nous avons aussi vu quelques édifices de l’université de Regina, quand nous cherchions une place pour stationner.
Holy Rosaire Cathedral, First Baptist Church, Knox Metropolitan United Church, Saskatchewan Sports Hall of Fame et Casino de Regina : ces trois types d’endroit m’intéressent peu, donc nous nous sommes contentés de prendre des photos de leurs façades.
Cet immense édifice est une des grandes fiertés de la Saskatchewan car il représente l’esprit de la province et de son peuple. Plus que pierre sur pierre, il a marqué la construction d’un rêve.
Aujourd’hui, l’édifice de l’Assemblée législative continue de témoigner de l’esprit d’une nouvelle province et de ses habitants, et de leur espoir d’un avenir radieux. Il a été construit entre 1908 et 1912.
Information tirée du site web de Parcs Canada :
L’édifice de l’Assemblée législative de la Saskatchewan et son parc a été désigné lieu historique national du Canada en 2004 parce que: l’édifice et son parc incarnent les ambitions et le dynamisme des Saskatchewanais et sont un symbole très visible et bien connu de la Saskatchewan, plus particulièrement de son gouvernement, de sa population et de son appartenance au Canada… .
Cette fois-ci nous avons pu réserver une courte visite guidée, en français, de l’intérieur du bâtiment. Notre guide a commencé la visite en s’excusant de la qualité de son français et nous lui avons dit qu’il était excellent et que même si ce n’était pas le cas, elle ne devait pas à en avoir honte.
Nous avons vu la salle où sont tenues les séances législatives, le corridor des portraits des anciens premiers-ministres et celui des anciens chefs des Premières-Nations.
À la bibliothèque se trouve la Table de la Conférence de Québec de 1864, où les Pères de la Confédération ont rédigé l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, créant le Canada en tant que pays.
Les historiens ont tenté de suivre le parcours de la table de Québec à Regina dans les années 1800, mais ils n’ont jamais pu prouver avec une certitude absolue qu’il s’agit sans aucun doute de la table de la Confédération. On sait qu’une table de Québec a été expédiée à Ottawa juste avant 1867 et placée dans la salle de réunion du cabinet fédéral. En 1892, cette table a été envoyée à Regina, la capitale du territoire du Nord-Ouest, puis a été transférée au Palais législatif de la Saskatchewan lors de son ouverture en 1912.
Après la visite de l’édifice, nous avons visité les jardins de Sa majesté la Reine Elizabeth II. La statue de la reine sur son cheval a été dévoilée par elle-même, en 2005, lors d’une visite royale.
L’édifice et les jardins de l’assemblée législative sont situés face au lac Wascana.
Le parc Wascana est l’endroit préféré des habitants de Regina pour faire des activités à l’extérieur. Un pique-nique ou une promenade d’environ 4 km autour du lac peuvent être très agréables. Nous ne l’avons pas fait parce qu’il pleuvait.
Un autre endroit intéressant au bord du lac Wascana est ce musée qui nous offre des expositions sur le mode de vie des communautés indigènes, les animaux de la région et la paléontologie.
D’ailleurs, c’est Scotty, le plus gros T-Rex du monde, qui nous souhaite la bienvenue, quand nous arrivons à la première salle du musée.
Pour visiter ce musée, il suffit de faire un don. Cela remplace l’achat d’un billet. Il faut aussi réserver une plage horaire avant de s’y rendre.
Ce musée est situé à côté de l’École nationale de la Gendarmerie royale du Canada. Il y a des expositions sur les expéditions effectuées, comme celles dans la région arctique, des informations sur le travail en criminalistique, un simulateur de conduite de voiture de police, parmi d’autres choses.
Les billets peuvent être achetés sur place. Les visiteurs de 60 ans et plus bénéficient d’un rabais. Mon billet m’a coûté moins cher, parce que j’ai bénéficié de la promotion Small Shop, d’American Express.
Cette petite ville de moins de 30 000 habitants était autrefois la ville la plus importante de la province. Des histoires racontent qu’elle aurait été le principal centre de soutien des activités d’Al Capone au début du 20e siècle.
Apparemment il y avait des tunnels construits par des immigrés chinois, qui servaient à les cacher des autorités et de la haine anti chinoise, mais aussi à cacher des marchandises (à l’époque de l’interdiction) qui seraient expédiées illégalement à Chicago. La ville était connue sous le nom de Little Chicago.
La principale attraction de la ville s’appelle Tunnels of Moose Jaw. Il s’agit d’une visite guidée dans de faux tunnels, avec un peu de théâtre, sous les rues du centre-ville de Moose Jaw pour une vision unique (et imaginée) de l’histoire de la région.
Il y a deux visites disponibles :
Lors de notre visite, seulement celle de Chicago était disponible. Il est recommandé de réserver son billet sur leur site web.
D’autres attractions :
Après notre séjour à Regina, nous sommes retournés à Saskatoon, pour passer une nuit à l’hôtel Courtyard by Marriott Saskatoon Airport.
Cet hôtel est situé tout près de l’aéroport, très pratique pour retourner la voiture de location et prendre un vol très tôt le matin. Quand la différence en vaut la peine, nous réservons toujours des voitures en choisissant l’aéroport pour le retour. Cela nous permet de gagner du temps et de réduire le stress et la dépense avec un taxi.
La construction semble récente, la chambre est assez grande et bien équipée, la salle de bain a une douche très spacieuse, mais sans porte, ce qui peut faire un peu de dégâts si nous ne faisons pas attention.
Il y a une piscine et une salle de gym au rez-de-chaussée. Les ascenseurs sont très rapides.
Nous avons aimé les mini-bouteilles de vin et les desserts !
Le déjeuner était inclus dans notre tarif mais comme notre vol partait trop tôt, nous n’avons pas pu l’essayer.
Cette chambre a été payée avec la Carte Marriott BonvoyMC American ExpressMD pour obtenir 5 points Marriott Bonvoy par dollar.
Nous avons apprécié les paysages typiques des Prairies, avec les champs, les rouleaux de foin et les infrastructures agricoles.
Nous avons quand même aimé ce voyage, qui a failli être annulé. Ce n’était pas une destination dans notre liste de priorités, mais nous sommes contents de l’avoir fait.
Sur les concerts, ils ont été reportés en mars 2022, mais nous ne serons pas présents. Nous n’avons pas hâte de connaître l’hiver rigoureux de cette région. Nous allons utiliser l’argent du remboursement des billets lors d’un autre voyage.
Nous avons fait la même chose en 2019. Elle a dû reporter quelques concerts à Montréal et nous sommes partis dans le Sud avec l’argent des billets… Nous sommes désolés, Céline ! ?
Les économies, c’est par ici :