Ma passion pour la photographie m’a amené jusqu’au toit du monde, c’est-à-dire le Tibet!
Il y a trois chemins typiques pour se rendre à Lhassa, capitale du Tibet.
Dans mon cas, je me suis rendue jusqu’à Katmandou, au Népal, où j’ai rejoint mon groupe.
En amorçant ainsi mon voyage au Népal, j’évitais de devoir me procurer le visa supplémentaire requis pour entrer en Chine. J’ai seulement eu besoin du permis délivré par la région autonome du Tibet, que mon guide s’est chargé de m’obtenir une fois arrivée Katmandou.
Le meilleur temps de l’année pour y aller ? La période de la mousson aux Himalayas s’étend de juin à août. Je vous suggère donc d’y aller au printemps ou à l’automne pour avoir une meilleure température.
Il fait tout de même froid au Tibet, et ce, même l’été. N’oubliez pas votre imperméable et vos couches, la température change rapidement sur le plateau tibétain!
Katmandou est une ville remplie d’âme. L’ambiance dégagée était aussi spirituelle que chaotique. Le choc était encore plus prononcé, car je venais de visiter Doha lors de mon escale avec Qatar Airways.
La capitale du Népal est le point de départ pour plusieurs voyages de randonnées dans les montagnes ainsi que pour la conquête de l’Everest. Je vous conseille de loger dans le quartier de Thamel, où vous retrouverez de très bons restaurants. Le cœur de la ville est à la Place du Darbâr.
À l’ouest de la ville, j’ai visité le temple Swayambhunath, aussi connu sous le nom de Monkey Temple. Les vues sur Katmandou y sont magnifiques.
Ensuite, il ne faut pas manquer:
Ce dernier est l’un des plus grands monuments bouddhistes en Asie.
Nous avons pris un vol avec Air China pour nous rendre à Lhassa.
Ce vol traverse les Himalayas presque en entier! Pour une vue incomparable, demandez un siège côté hublot – à gauche de l’avion –, c’est-à-dire le siège « A ».
À mi-chemin de mon vol, depuis mon hublot, j’ai pu apercevoir brièvement l’Everest à travers la masse nuageuse. Il est également possible de faire un tour d’avion autour de l’Everest avec certaines agences à Katmandou.
En arrivant à Lhassa, nous avons tous immédiatement ressenti les effets de l’altitude. Le simple fait de monter d’un étage dans l’hôtel était une tâche très exigeante physiquement. La ville se situe au cœur du plateau tibétain, à 3650 mètres (12 000 pieds) au-dessus du niveau de la mer.
C’était notre base pour les quatre journées à venir puisqu’il était primordial de nous acclimater avant de poursuivre le périple.
Je suis allée me promener dans le quartier de Barkhor, qui mène jusqu’au monastère du Jokhang.
Ce site de pèlerinage est considéré comme le centre spirituel du Tibet. On pouvait voir les gens prier en plein centre de la rue. Il existe une entrée à part pour les touristes où il est possible d’assister aux cérémonies.
Les photos n’étaient pas permises à l’intérieur.
Ensuite, nous avons visité le monastère de Séra, une école pour les moines.
Bien que leurs cours et les périodes de méditations ne soient pas accessibles au public, les moines mènent leurs discussions et débats dans la cour extérieure.
En périphérie de Lhassa, il y a énormément de monastères. L’un des plus anciens est celui de Ganden.
Il est situé au sommet d’une colline et offre une vue époustouflante. Pour ceux qui se sont déjà acclimatés à l’altitude, il est possible de monter une colline adjacente pour un magnifique panorama de Ganden.
C’était l’un des rares temples où il était possible de prendre des photos à l’intérieur.
J’ai adoré faire le tour du monastère pour les vues sur la vallée.
Finalement, pour compléter le séjour à Lhassa, nous avons visité le Palais du Potala.
Cette forteresse était la demeure du Dalaï-Lama et le siège du gouvernement tibétain jusqu’à la rébellion de 1959, où le Tibet a perdu sa souveraineté.
Ce monument m’a saisi par sa grandeur.
Ensuite, nous sommes parties à la quête des fameux panoramas tibétains.
Les restrictions et la difficulté à se procurer un permis ont fait en sorte qu’il n’y avait pas de foule sur place. Par conséquent, j’ai pu profiter de ces paysages incroyables quasiment toute seule. Nous avons pu nous arrêter à plusieurs reprises afin de prendre le pouls de la nature sans être dérangés.
Ça n’avait pas de prix.
À Gyantsé, une ville située au centre du Tibet, nous avons visité le monastère de Palcho qui abrite le kumbum.
Ce dernier est le plus grand des stupas au Tibet.
Selon les rites de plusieurs religions, circuler autour de celui-ci dans le sens des aiguilles d’une montre favorise un bon karma.
Plus on s’aventurait vers l’ouest, plus c’était rural.
Les endroits où l’on se logeait étaient dotés d’installations très rudimentaires; il n’y a rien de luxueux dans un voyage au Tibet.
Le yak se retrouve partout et est au centre de la cuisine tibétaine. Il était commun de se réchauffer avec un thé au beurre de yak!
J’ai toujours eu une faiblesse pour les grands espaces ouverts en raison du sentiment de liberté qu’ils arrivent à me procurer.
Un roadtrip dans cette région n’est certainement pas ennuyant!
Pour conclure notre voyage, nous sommes arrivés au monastère de Rongbuk, situé à côté d’un camp de base de l’Everest, sommet du monde.
Il existe deux camps de bases distincts.
Le premier se trouve au Népal, sur le versant sud de la montagne. Il s’agit du choix le plus populaire pour faire l’ascension de l’Everest. Pour l’atteindre, il faut d’abord passer par la ville de Lukla, puis entreprendre un trek d’une dizaine de jours.
Nous avons cependant opté pour le deuxième camp, érigé en sol tibétain, sur le versant nord de la montagne. Beaucoup plus facile d’accès que le premier, il était possible d’entièrement s’y rendre en voiture. Nous pouvions également mieux y apercevoir l’Everest.
**Il faut noter que le camp de base tibétain est fermé depuis février 2019 en raison du surtourisme. On peut tout de même se rendre jusqu’au monastère de Rongbuk et apercevoir l’Everest.
Il s’agit de l’endroit ayant la plus haute altitude où j’ai mis les pieds dans ma vie (5200 mètres).
Je pensais que mon corps s’était bien acclimaté depuis que nous avions quitté Lhassa, mais les étourdissements m’ont frappé de plein fouet. Le mal aigu des montagnes peut causer un œdème cérébral. Il ne faut donc pas prendre cela à la légère.
Heureusement, j’avais les médicaments nécessaires avec moi et le traitement a fait effet. Autrement, il aurait fallu descendre à plus basse altitude.
Même les personnes les plus en forme de notre groupe ont ressenti à différents degrés les effets de l’altitude. Comme la moitié d’entre nous souhaitait relever un défi de trek, notre guide a organisé une petite randonnée de 7 kilomètres sur un dénivelé de pas plus de 200 mètres.
Après coup, certains randonneurs, qui avaient pourtant déjà couru des marathons, m’ont avoué avoir vécu les deux heures de marche les plus exigeantes de leur vie.
Enfin, nous devions emprunter le Friendship Highway pour retourner au Népal. L’itinéraire planifié nous faisait prendre la route jusqu’à Katmandou. En raison d’un tremblement de terre et d’un glissement de terrain majeur ayant eu lieu lors de mon passage au Tibet, le Friendship Highway a été détruit sur plusieurs kilomètres.
Le seul moyen de traverser le désastre était de le survoler en hélicoptère.
J’ai donc fait appel à l’assurance interruption de voyage de la Carte World Mastercard de la Banque Nationale. Le processus de réclamation a été très simple et on m’a remboursé peu après.
Il y aura eu un côté positif à cette mésaventure puisque l’évacuation en hélicoptère nous a fait éviter des heures de route, nous laissant du même coup profiter des vues aériennes de la vallée de Katmandou!
Dans les dernières années, il y a eu beaucoup de changements au Népal et au Tibet.
Cette région a souffert d’importants séismes, ce qui fait aujourd’hui en sorte que l’accessibilité est réduite par endroit.
Enfin, il faut se renseigner sur les exigences d’entrées et de sorties actuelles lors de la planification de votre voyage. Ces dernières sont constamment modifiées, donc je peux difficilement vous conseiller à ce sujet. Il y avait un moment où il était seulement possible de les visiter à condition de faire partie d’un groupe d’au moins quatre personnes de la même nationalité, par exemple. Dans mon cas, il fallait simplement que je fasse partie d’un groupe d’une agence reconnue.
Il faut impérativement détenir un permis spécial pour visiter cette région, je vous déconseille donc de tenter ce voyage de façon indépendante.
Vous pouvez tout de même le faire en solo ou avec une seule autre personne, pourvu que vous soyez accompagné d’un chauffeur-guide autorisé pour vous faciliter le passage aux nombreux points de contrôle. Sur la route, nous devions souvent nous arrêter afin de fournir notre itinéraire et notre permis de visiteur.
Si vous planifiez seulement visiter Lhassa, une exception à la règle s’impose. Vous devrez tout de même avoir un guide avec vous en tout temps, mais il n’est pas nécessaire d’avoir un véhicule.
Les groupes organisés (Gadventures, Intrepid Travel, Wind Horse Travel) vous reviendront cependant moins cher que les tours privés.
Ces trois compagnies offrent encore à ce jour l’itinéraire que j’ai parcouru à travers leur catalogue. Elles proposent également des tours qui partent de Pékin, selon vos préférences. N’oubliez pas que Gadventures permet d’accumuler une remise de 2,5% en fonction des promotions via Rakuten.ca.
Pour le vol jusqu’à Katmandou, il est possible d’utiliser des milles Aéroplan sur la route YUL-IST-KTM avec Turkish Airlines pour éviter les frais de surcharge de transporteur. Un aller-retour en classe économique vous coûtera 100 000 milles Aéroplan.
Si votre itinéraire débute à Pékin, vous payerez seulement 75 000 milles Aéroplan pour vous y rendre. C’est le même prix en milles pour se rendre jusqu’à Lhassa directement!
Pour ceux qui aimeraient essayer la cabine Qsuites de Qatar Airways, c’est possible de le faire sur le premier segment de la route YUL-DOH-KTM.
Vous pourrez par exemple transférer des Points-Privilèges d’American Express vers les programmes Asia Miles ou British Airways Executive Club.
Toujours en quête de montagnes, d’air frais et d’aventures, ce voyage au Tibet m’a donné le goût de découvrir les Himalayas plus en profondeur.
Si vous voulez suivre mes aventures sur Instagram, mon compte est wanderingaline!
Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Aline (@wanderingaline) le 18 Avril 2019 à 3 :29 PDT
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