Le titre de cette chanson du compositeur Ary Barroso (Aquarela do Brasil*) est parfait pour ce pays si coloré et diversifié. Et je ne parle pas que de ses paysages, de sa faune et de sa flore. Son peuple et sa culture font partie aussi de ce mélange.
*Voici un lien YouTube, si vous voulez voir le dessin animé fait par Walt Disney, en 1942. L’histoire se passe à Rio de Janeiro, quand Donald part rendre visite à Joe (Zé Carioca), son cousin brésilien. La chanteuse luso-brésilienne Carmen Miranda y fait une participation spéciale. Vous trouverez aussi « Tico-Tico no Fubá”, un autre classique de la musique brésilienne, repris par Alys Robi sous le titre de Tico-Tico au Québec.
En 1969, dans la chanson País Tropical, le chanteur et compositeur Jorge Ben Jor a écrit : « Je vis dans un pays tropical bénit par Dieu et beau par nature ». Il a raison!
En plus d’avoir la plus grande biodiversité au monde, le Brésil est aussi un grand mélange culturel. La population de cet immense pays peut avoir plusieurs origines : indigène, africaine, portugaise, espagnole, allemande, italienne, russe, ukrainienne, polonaise, française, hollandaise, libanaise, syrienne, japonaise, etc.
Saviez-vous que les diasporas japonaise (environ 2 000 000 de personnes), italienne (environ 30 000 000) et libanaise (environ 6 000 000) au Brésil figurent parmi les plus grandes au monde?
Et l’immigration ne concerne pas seulement le passé de ce pays, qui n’a jamais arrêté d’accueillir des gens de plusieurs origines. Parmi les plus récents, il y a des immigrants de Cuba, de la Chine, d’Haïti, du Venezuela, du Paraguay, du Pérou, de l’Argentine, de la Bolivie, de la Corée du Sud, du Congo…
Quand on pense au Brésil, on pense d’abord à Rio de Janeiro, qui est sans doute la ville la plus connue du pays et la porte d’entrée du tourisme. On peut penser aussi à la mégalopole São Paulo, la capitale économique du pays et l’une des plus grandes villes du monde.
Puisqu’il y a déjà des articles sur ces villes, j’aimerais vous présenter d’autres destinations que j’ai visitées lors de mon dernier voyage dans mon pays d’origine.
La République fédérative du Brésil compte 27 unités (26 états et le District fédéral), séparées dans 5 régions :
Ces régions ont été classées selon les ressemblances socioculturelles et géographiques des états qui les forment.
Lors de ce voyage, nous sommes passés par des villes situées dans 4 régions :
Partir de Québec en hiver occasionne toujours un certain stress à cause de la météo pouvant parfois engendrer des annulations de vols. Heureusement, nous n’avons jamais eu de problème à ce niveau.
Contrairement à la mauvaise réputation d’Air Canada concernant les langues officielles, pour le français évidemment, les membres de l’équipage parlaient six langues sur le vol entre Toronto et São Paulo, dont le français et le portugais.
Après le vol direct d’environ dix heures entre Toronto (YYZ) et São Paulo (l’aéroport est situé dans la ville de Guarulhos) (GRU), nous avons pris un vol pour Recife (REC), au Nord-Est du pays.
Comme nous avions quelques heures d’attente à l’aéroport de São Paulo, j’ai demandé à quelqu’un de la famille de venir nous rencontrer. Cela nous a permis de passer du temps en famille, configurer une carte SIM locale, manger et déposer nos quatre valises de 32 kg dans sa voiture, afin de repartir seulement avec un sac à dos.
Nous nous sommes donné rendez-vous quelques semaines après à Belo Horizonte, ma ville d’origine, puisque cette personne y allait pour les Fêtes.
Fondation de Recife : en 1537 Population de la ville : environ 1 700 000 habitants (9e du pays) Population de l’agglomération : environ 4 000 000 habitants (6e du pays)
Après un vol de trois heures, nous sommes arrivés à Recife, la capitale de l’état du Pernambuco (Pernambouc) et l’une des plus grandes villes de la région Nord-Est.
Recife est la plus ancienne des capitales d’états du Brésil. Les plages de la région sont très connues et attirent beaucoup de touristes à chaque année. Son Carnaval est très populaire, tout comme ceux d’Olinda, Rio de Janeiro et Salvador.
Nous avons séjourné à l’hôtel Internacional Palace, situé face à la plage de Boa Viagem (plage du bon voyage), dans le quartier du même nom.
Malheureusement cette plage a déjà eu des cas d’attaques de requin. Il faut donc être prudent et se baigner seulement quand la marée est basse, puisque la barrière de coraux offre une protection.
À la plage, il y a des kiosques de bouffe et de boissons, ainsi que des chaises et parasols à louer, ou sans frais, si nous achetons à boire ou à manger. Notre endroit préféré à la plage était le kiosque de Joseph, un français qui travaillait à la plage avec sa femme et sa fille brésiliennes avec lesquelles nous avons pris nos chaises à tous les jours.
Le quartier de Boa Viagem est le meilleur et le plus aisé de la ville, avec de bonnes options de restauration et d’hébergement. La cuisine typique de la région Nord-Est est très riche, alors cela vaut la peine de faire des découvertes. Plusieurs restaurants offrent des navettes gratuites, ce qui nous évite de nous promener à pied le soir, puisque cela n’est pas recommandé.
Le centre historique de Recife est très beau, quoique mal entretenu. Des rénovations lui feraient énormément de bien. Pour ceux qui aiment l’architecture coloniale, c’est une excellente visite. Il est possible de découvrir le centre historique par soi-même. Nous y sommes allés un jour en taxi et un autre jour en visite guidée. Il faut surveiller ses affaires, surtout les cellulaires et les portefeuilles.
Nous avons fait une charmante excursion en catamaran au cours de laquelle nous passions sous des ponts de Recife (qui est appelée la Venise brésilienne), pendant que le guide donnait des explications sur l’histoire de la région.
Nous sommes partis de Recife pour passer quelques jours à l’archipel de Fernando de Noronha. À notre retour, nous avons séjourné à l’hôtel Jangadeiro, situé face à la mer, toujours à la plage de Boa Viagem.
Cette fois-ci, on a visité deux musées intéressants :
Olinda est située à quelques kilomètres de Recife, un peu comme Québec-Lévis. On peut y aller en taxi, Uber ou visite guidée. Certains préfèrent y séjourner, au lieu de rester à Recife. Olinda est une belle ville d’architecture coloniale, située au bord de la mer. Parcourir ses rues en pavé, c’est comme faire un voyage dans le passé.
Fondée en 1535, Olinda est la plus ancienne des villes brésiliennes déclarées patrimoine historique et culturel de l’humanité par l’UNESCO.
Malgré le besoin d’entretien de ses maisons historiques et la perte de plusieurs immeubles du XVIe siècle avec l’attaque hollandaise, Olinda possède encore des dizaines d’églises baroques et de couvents d’une grande valeur historique : Olinda était la capitale du Pernambouc, mais après l’attaque des hollandais et la reprise par les portugais, le titre de capitale a été accordé à Recife.
Le Carnaval d’Olinda est très populaire, tout comme celui de Recife.
*Comme je n’aime pas trop les agglomérations, je préfère visiter les villes quand il n’y a pas de gros événements.
Porto de Galinhas veut dire « port des poules ». Cette plage, située à la municipalité d’Ipojuca, a été élue la meilleure du Brésil plus de 10 fois par des revues de tourisme.
Initialement, la plage s’appelait Porto Rico en raison de son abondance en pau-brasil (bois qui a donné le nom du pays). À l’apogée de l’esclavage, c’était le principal point de commerce des esclaves illégaux dans le Nord-Est du Brésil, qui arrivaient souvent cachés sous des caisses de pintades appelées poules d’Angola. L’arrivée d’esclaves illégaux dans le port était annoncée par la phrase « Il y a des nouvelles poules au port! ». Ainsi, la plage de Porto Rico est devenue connue sous le nom de Porto de Galinhas.
Aujourd’hui, la région attire des millions de touristes annuellement pour visiter les belles plages et les piscines naturelles formées par la barrière de coraux.
À notre arrivée, nous avons réservé notre dîner, avant de partir pour une promenade en jangada (radeau), pour voir les piscines naturelles et nager avec les poissons et une visite en buggy, pour visiter d’autres belles plages de la région, comme celles de Maracaípe, Muro Alto et Cupe. Après les visites, nous avons mangé au restaurant et visité les boutiques du village.
Cette région mérite plus d’une journée. La prochaine fois, je resterai au moins une semaine, pour pratiquer la dolce vita, le farniente, la douce oisiveté (vous pouvez choisir le nom que vous voudrez)!
Après une heure de vol, nous sommes arrivés à l’archipel de Fernando de Noronha (appelé communément Noronha), qui est LA destination de rêve au Brésil.
Cet archipel d’environ 3 000 habitants possède le statut de parc naturel et est sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le nombre de visiteurs est limité et il faut débourser une « taxe de préservation » prélevée à l’arrivée, ainsi qu’une taxe calculée par le nombre de jours. Nous y retrouvons des centres de protection à la faune et à la flore.
Plusieurs plages sont publiques. Toutefois, les plus belles appartiennent au parc national pour lesquelles il faut acheter une carte d’accès que nous devons montrer à la guérite pour y accéder. Sur ces plages payantes, nous y retrouvons aussi des casse-croûtes et des boutiques de souvenirs et de location d’équipements de plongée en apnée.
L’île est petite, mais nous ne pouvons pas tout faire à pied. Les options sont le taxi, le bus et la location de buggys/scooters/vélos.
Puisque tout est « importé » du continent, le coût de la vie est plus cher à Noronha. Pour l’hébergement et la restauration, nous pouvons dire que cela coûte de 2 à 3 fois plus cher, par rapport au continent. Notre pousada, très simple, a coûté plus cher que nos hôtels 4 étoiles de Recife. Mais comme cet endroit mérite d’être visité au moins une fois dans sa vie, nous avons fait abstraction des prix.
La plage du Sancho a été élue plusieurs fois comme la plus belle au monde, par TripAdvisor. Cette plage est située en bas d’une falaise et les personnes à mobilité réduite ne peuvent pas y accéder, car pour s’y rendre, il faut descendre des échelles et des escaliers installés sur les rochers. Toutefois, pour ceux qui restent en haut, les sentiers vers les belvédères sont accessibles. L’option aux échelles/escaliers serait une excursion en bateau, pour voir la plage de loin.
Après le belvédère pour la plage du Sancho, il y a le belvédère pour voir les deux rochers dans la mer (connus comme les Deux Frères), qui sont le symbole de l’archipel. Ce belvédère conçu pour les admirer en haut de la falaise est souvent très achalandé.
La plage du Leão (plage du Lion) fait partie du réseau des parcs nationaux depuis deux ans. C’est une région où les tortues pondent leurs œufs. Il est possible de les voir, mais les visites sont contrôlées.
La plage du Sueste fait également partie du réseau des parcs nationaux. C’est une grande plage où nous avons pu voir plusieurs animaux dont des raies, des tortues, des requins et des bébés requins ainsi que des oiseaux pécheurs. À 16h tout le monde doit sortir de l’eau car c’est l’heure du souper des requins et des tortues, et la présence humaine peut les déranger.
Les plages du Cachorro (plage du Chien) et de Conceição sont accessibles entre elles par un sentier.
D’autres plages, dont Boldró, Americano, Bode, Cacimba do Padre, Atalaia, sont également à visiter et accessibles par différents sentiers. Certains de ces sentiers sont accessibles seulement si une réservation a été faite au préalable parfois quelques jours en avance.
À la plage publique du port de Santo Antônio, les gens peuvent se baigner gratuitement et c’est à cet endroit où les excursions en bateau partent.
Nous avons fait une excursion pour admirer les endroits les plus célèbres de l’île : les rochers des Deux Frères, le mont du Pic, plusieurs plages, un rocher percé et plusieurs autres. Nous avons fait un arrêt pour la baignade, où nous avons vu la plage du Sancho et les Deux Frères, de loin. Pendant plusieurs minutes, notre bateau a été suivi par des dauphins qui semblaient s’amuser à nous suivre.
Attention
Il est possible d’admirer les animaux mais il est strictement interdit de se baigner avec eux ou de les toucher. À titre d’exemples :
De plus, la crème solaire ordinaire est interdite à moins d’avoir une option éco-friendly.
Svp, respectez les animaux!
Fondation de Manaus : en 1669 Population de la ville : environ 2 200 000 habitants (7e du pays) Population de l’agglomération : environ 2 700 000 habitants (11e du pays)
Après un vol de 4 heures, nous sommes arrivés à Manaus, la capitale de l’état de l’Amazonas et la plus grande ville de la région Nord.
Cette ville, fondée par les Portugais en 1669 au confluent des fleuves Negro et Solimões, est au centre de la plus grande forêt tropicale du monde. Elle était connue au début du XXe siècle sous le nom de Paris des tropiques, en raison du luxe de l’architecture européenne pendant le cycle du caoutchouc, attirant des investissements étrangers et des immigrés du monde entier.
Manaus est le troisième pôle industriel du Brésil (après São Paulo et Rio) ainsi que le siège de plusieurs organisations de recherche, de science et d’environnement.
Nous avons visité le centre-historique de la ville sans guide et, tel que suggéré par plusieurs personnes, avec une certaine prudence.
Nous avons utilisé les services d’Uber pour nous rendre à l’hôtel Mercure afin de profiter un peu de la piscine avant le souper et le spectacle au théâtre Amazonas. Le lendemain nous avons fait une excursion en bateau pour ensuite voir et faire plusieurs choses intéressantes :
Le soir nous sommes allés au centre d’achats Manauara (gentilé de Manaus) pour manger à la célèbre Cachaçaria do Dedé.
Cette partie du voyage a été faite seulement pour aller voir une partie de ma famille, donc je vais la laisser ici seulement pour la chronologie.
Après avoir vu une partie de ma famille dans la ville de Montes Claros, au Nord de l’état de Minas Gerais, nous avons pris un vol pour ma ville d’origine, Belo Horizonte, la capitale de l’état.
Fondation de Belo Horizonte : en 1897 Population de la ville : environ 2 600 000 habitants (6e du pays) Population de l’agglomération : environ 5 900 000 habitants (3e du pays)
Comme nous avions déjà visitée cette ville auparavant, nous avons consacré ces quelques jours à la famille et aux amis.
L’Institut Inhotim (60 km de Belo Horizonte, dans la ville de Brumadinho);
L’Institut Inhotim possède l’une des plus importantes collections d’art contemporain du Brésil et il est considéré comme le plus grand musée en plein air du monde. Il occupe une superficie d’environ 1000 hectares, dont environ 10 % sont ouverts au public.
Cet institut est un beau mélange de parc, jardin-botanique et musée. Il possède un centre de recherches, des restaurants, des boutiques et un hôtel.
Les villes historiques coloniales de Congonhas, Mariana et Ouro Preto (100 km de Belo Horizonte).
J’aime tellement Ouro Preto que j’ai décidé d’y aller à nouveau (je ne me souviens pas le nombre de fois où j’y suis allé).
Embarqués en voiture avec des amis pour se rendre à Ouro Preto, nous avons, cette fois-ci ajouté à notre visite la ville voisine de Mariana, où je n’étais jamais allé. Une fois rendus à Ouro Preto, nous avons pris le train touristique qui parcourt, pendant une heure, les 18 km reliant ces deux villes.
Cette ancienne voie ferrée, construite en 1883, a été revitalisée par la compagnie Vale. Le voyage à bord du petit train est très intéressant. Nous avons passé une partie de la journée à Mariana avant de reprendre le train pour Ouro Preto pour le reste de la journée.
La ville de Mariana, fondée en 1696, est la plus ancienne de l’état du Minas Gerais. Ce fut une époque où la région attirait plusieurs orpailleurs. L’économie de la ville est principalement minière, cette industrie représentant 80 % de son produit intérieur brut. Elle fait partie du quadrilatère ferrifère qui assure 60 % de la production en minerai de fer du Brésil. La région est également riche en pierres et métaux précieux.
Avec ses nombreux bâtiments baroques, elle est aussi une ville touristique, faisant partie de la Route royale (Estrada Real), itinéraire touristique reliant des endroits qui furent importants à l’époque de la ruée vers l’or.
Mariana fut la première capitale de l’état, avant d’être remplacée par Ouro Preto.
La magnifique ville d’Ouro Preto (alors appelée Vila Rica) a été fondée en 1711, à la suite de la découverte par les pionniers d’or dans les rivières du Minas Gerais vers la fin du XVIIe siècle. Plusieurs chercheurs d’or, suivis par des commerçants, sont venus s’y installer pour y faire fortune. Cette ville est devenue rapidement prospère et très importante.
Vers 1750, elle comptait plus d’habitants que les villes de Rio de Janeiro ou New York. Sa richesse lui a permis de construire une multitude d’églises baroques dont plusieurs furent décorées par l’architecte-sculpteur « Aleijadinho », surnommé « le petit estropié » car il était handicapé. Son travail est magnifique et mérite d’être admiré. Ouro Preto est sans aucun doute la ville coloniale la plus célèbre et importante du Brésil.
Elle fut la première ville historique au pays à être protégée par l’UNESCO et la deuxième capitale de l’état, avant d’être remplacée par Belo Horizonte. Construite sur plusieurs collines avec des pentes assez abruptes et ses rues en pavé, il est fortement recommandé d’avoir de bons souliers pour rendre sa visite des plus agréables.
Nous avons visité moins d’endroits à Ouro Preto puisque nous l’avions déjà visitée. Toutefois, il y a beaucoup à découvrir dans cette ville historique pittoresque et mystérieuse.
Cette ville compte 18 églises, 12 musées, le théâtre municipal, l’université, la bibliothèque publique, la gare de train, le marché d’artisanat en pierre de savon, des anciennes mines, plusieurs hôtels et restaurants ainsi que plusieurs autres sites. Il est possible de rester quelques jours dans ces villes tellement il y a beaucoup de choses à voir. Il arrive parfois que certains endroits soient barrés et inaccessibles pour une visite intérieure.
Malgré le passé tragique lié à l’esclavage et à la domination du Portugal, les villes historiques du Minas Gerais, spécialement Ouro Preto ont contribué pour la littérature, la science et surtout pour les mouvements vers l’indépendance du Brésil.
Congonhas est située à 80 km de Belo Horizonte. Sa principale attraction est le Sanctuaire du Bon Jésus de Matosinhos, qui a été créé au XVIIIe siècle par Aleijadinho et est considéré comme l’une des plus grandes œuvres du baroque au monde. Le sanctuaire protégé par l’UNESCO comprend une église, des escaliers, une terrasse, douze sculptures en pierre de savon des prophètes de l’Ancien Testament et sept chapelles.
Nous l’avons visitée lors d’un autre voyage, mais grâce à la proximité avec Ouro Preto et Mariana, cela vaut la peine d’y passer au moins quelques heures.
D’autres villes historiques qui méritent des visites, dans l’état du Minas Gerais : Tiradentes, São João Del Rey et Diamantina.
Fondation de São Paulo : en 1554 Population de la ville : environ 12 300 000 habitants (1er du pays) Population de l’agglomération : environ 21 250 000 habitants (1er du pays)
L’aéroport de Belo Horizonte est situé à environ 45 km du centre-ville, soit dans la ville de Confins. Une fois rendu à l’aéroport, il suffit d’une heure de vol pour se rendre de Belo Horizonte à l’aéroport de Congonhas de São Paulo, situé beaucoup plus près que celui de Guarulhos. Nous sommes restés quelques jours à São Paulo pour voir la famille puisque nous avions déjà visité la ville.
Pour d’autres idées de voyage, vous pouvez consulter l’article de Caroline.
Je vous recommande toutefois de visiter :
Comme São Paulo est une grande ville très peuplée avec beaucoup de circulation (plus de 9 000 000 de voitures, motos, autobus et camions), le temps de voyage peut en être très impacté.
Fondation de Curitiba : en 1661 Population de la ville : environ 1 950 000 habitants (8e du pays) Population de l’agglomération : environ 3 550 000 habitants (9e du pays)
Avant de rentrer au Québec, nous avons décidé de passer quelques jours dans une autre ville et notre choix s’est arrêté sur la ville de Curitiba, à une heure de vol de São Paulo. Elle est la capitale de l’État du Paraná, la Capitale écologique du Brésil et la plus grande ville de la région Sud.
La région Sud est connue pour son climat froid et sa population d’origine européenne. Par exemple, à Curitiba, on y retrouve des habitants d’origine ukrainienne, italienne, polonaise et allemande. La ville est connue mondialement pour des projets écologiques ainsi que pour la création, dans les années 70, du système rapide de bus (SRB), qui a inspiré plusieurs villes au monde.
Pour visiter la ville à pied, nous avons choisi un hôtel près du centre-ville. Pour visiter les autres attractions, il suffisait d’acheter un billet pour le bus à 2 étages Linha Turismo, qui passe par toutes les attractions de la ville. Il est possible de débarquer partout sur le trajet et de reprendre le bus 5 fois (pas suffisant, à mon avis, mais bon… Quand des attractions étaient proches, nous marchions ou nous utilisions les services d’Uber pour reprendre le bus un peu plus loin).
Ces endroits ne sont pas tous essentiels pour une visite de la ville. Par contre, comme nous avions des billets pour deux jours avec le bus Linha Turismo, ce sont les endroits visités dont quelques-uns plus d’une fois.
Avec un peu de chance, vous verrez un capybara (capivara) dans un des parcs de la ville. C’est le plus gros rongeur du monde, pesant jusqu’à 91 kg et mesurant jusqu’à 1,2 m de longueur et 60 cm de hauteur. Il ressemble à un cochon d’Inde géant et est la mascotte de la ville.
De retour à São Paulo, nous sommes restés quelques jours en famille, avant de retourner au Québec.
Nous avons repris le vol de retour le 30 décembre pour toucher le sol canadien le 31 décembre, juste à temps pour le Nouvel an.
Voilà, c’est la fin de notre voyage de 4 semaines au Brésil. Il y a tellement de choses à voir! À chaque voyage, j’essaie de concilier la famille, les amis et les endroits que je veux visiter. J’ai hâte à la prochaine fois!
YQB-YYZ : Air Canada YYZ-GRU : Air Canada GRU-REC : Azul REC-FEN : Azul FEN-REC : Azul REC-MAO : Azul MAO-GRU : Gol GRU-CNF : Gol MOC-CNF : Gol; CNF-CGH : LATAM CGH-CWB : LATAM CWB-CGH : LATAM GRU-YYZ : Air Canada YYZ-YQB : Air Canada
Tous les hôtels ont été réservés à partir du site hotels.com. Il n’y avait pas beaucoup d’hôtels de chaîne dans les villes que nous avons visités.
À Recife, nous avons essayé deux hôtels différents (Hôtel Internacional Palace et Hôtel Jangadeiro, ce dernier après le voyage à Fernando de Noronha) et les deux face à la mer dans le quartier de Boa Viagem.
À Fernando de Noronha, nous sommes restés dans une pousada simple (Pousada das Andorinhas).
À Manaus, nous avons essayé le Mercure Manaus Hotel, dans le quartier d’Adrianópolis.
À Belo Horizonte, à Montes Claros et à São Paulo, nous sommes restés chez la famille.
À Curitiba, nous sommes restés dans un hôtel près du centre-ville (Hôtel Slaviero Slim Curitiba Alto da XV).
Nous avons priorisé les services d’Uber. Cette fois-ci, je n’ai pas eu peur de prendre des taxis, mais j’ai eu des mauvaises expériences, et ce, dans mon pays d’origine et dans ma langue…
Le taxi a été utilisé deux fois :
Quelque soit votre choix, les services de taxi ou les applications (Cabify et Uber) ne coûtent pas cher.
Il est relativement abordable de manger au restaurant dans la plupart des villes au Brésil. À Fernando de Noronha les prix sont plus élevés, quoiqu’il soit toujours possible de trouver des options abordables.
Les portions sont souvent immenses. Demandez au serveur (utilisez une application de traduction, car la plupart des gens ne parlent pas d’autres langues là-bas) si un seul plat est suffisant pour deux personnes. À Olinda, nous avons commandé deux plats différents et j’ai dû demander d’emporter la moitié de mon assiette pour ensuite l’offrir à un itinérant dans la rue et ainsi le rendre très heureux.
Il ne faut pas boire de l’eau du robinet et ne consommer que des glaçons industriels.
Aux bars et restaurants, l’habitude est de demander une bouteille de bière de 600 ml (très froide) pour partager, mais il y a aussi des bières en fût (cela s’appelle chopp).
Si vous êtes plusieurs, attention. Souvent ils font une seule facture pour toute la table (je déteste cela) et parfois il est difficile de savoir qui a commandé quoi. Il est préférable de demander avant de commander d’avoir des factures séparées.
Le pourboire est inclus dans la facture, mais cela ne vous empêche pas d’en donner un peu plus, si vous voulez.
À la plage, il y aura plusieurs vendeurs, mais au moins ils ne sont pas insistants comme en République dominicaine. Hahaha
À la plage, vous pouvez essayer le fromage Coalho (fromage en bâton, comme un popsicle), l’eau de coco et le maïs vendus par des vendeurs indépendants.
Les boissons et les petites portions, normalement nous les achetons au kiosque que nous choisissons pour avoir les chaises et le parasol gratuits.
Essayez de goûter aux spécialités suivantes:
Voici les cartes de crédit que nous avons utilisées lors de notre voyage au Brésil. La dernière était pour payer Uber.
Merci à Milesopedia et aux membres du groupe pour l’opportunité de partager mes expériences, mes astuces et même mes gaffes. J’apprends beaucoup avec vous et cela me fait plaisir d’ajouter ma contribution.
Les économies, c’est par ici :