La compagnie à bas prix Arajet a lancé son premier vol depuis l’aéroport Montréal-Trudeau en novembre 2023. Ayant son siège social à Saint-Domingue en République dominicaine, la compagnie se distingue par ses vols vers l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud à « petits prix », avec escale à son aéroport d’attache. Arajet dessert 22 destinations dans 16 pays, dont Curaçao, la Jamaïque, le Chili, le Brésil, la Colombie et plusieurs autres villes latines en importance.
J’ai donc pris part au vol inaugural depuis Montréal vers Saint-Domingue le 7 novembre 2023 à 11h10 à bord d’un Boeing 737 Max 8 en classe économique pour un vol de 4 heures 45 minutes. Une célébration pour l’occasion avec groupe musical avait lieu lors de l’embarquement avec quelques bouchées et des discours officiels. Mon vol de retour, d’une durée similaire, était quelques jours plus tard soit le 11 novembre 2023 avec un départ à 6h30 de Saint-Domingue sans artifice.
Bien que le service d’enregistrement en ligne soit offert, il n’est pas possible de compléter ce dernier sans devoir passer au comptoir à l’aéroport international Montréal-Trudeau. Vous noterez d’ailleurs les nombreuses erreurs de traduction vers le français sur le site web lorsque vous ferez votre réservation ou votre tentative d’enregistrement.
À mon arrivée au comptoir d’Arajet, seulement un agent était sur place pour procéder à l’enregistrement des passagers, avec ou sans bagage à déposer en soute, faisant en sorte que l’attente était très longue. La situation fut la même au retour depuis Saint-Domingue. Il faut donc prévoir au moins une heure pour votre enregistrement en personne au comptoir à l’aéroport, surtout si vous avez des valises à enregistrer. Le service se fait en anglais ou en espagnol.
Comme bien des compagnies aériennes dites « low cost », les bagages ne sont pas inclus dans le tarif de base. Il faut donc prévoir, pour un bagage à main, de 39,99 $ US à 84,99 $ US et pour un bagage en soute, de 24,99 $ US à 74,99 $ US.
La configuration de la cabine en classe économique sur les ailes d’Arajet est de 3 -3 de part et d’autre de la rangée avec 4 sièges à l’avant en classe confort pour un total de 185 passagers possible. Mon siège était situé côté allée pour l’aller et côté hublot au retour. Le service à bord se fait en anglais et en espagnol.
Chaque siège est doté d’une tablette, d’une pochette de rangement et d’une prise USB. Le siège, en simili cuir, peut s’incliner légèrement et est muni d’un appuie-tête ajustable en hauteur et sur les côtés (sur l’appareil à l’aller seulement). L’espace pour les jambes est le même que sur d’autres vols sur des appareils similaires.
Malheureusement, autant sur le vol aller que sur le retour, la tablette était très sale, couverte de rayures de stylo et tachée de je ne sais quoi. Un nettoyage de cabine, surtout pour ce vol inaugural, aurait été plus que nécessaire. Quelques déchets se trouvaient aussi au sol dans l’allée centrale.
Le départ à l’aller s’est effectué à l’heure et avec quelques minutes de retard au retour.
À noter que l’heure du retour vers Montréal depuis Saint-Domingue est très tôt (6h30) donc si vous êtes dans un complexe hôtelier à plus d’une heure de route de l’aéroport, vous devrez partir en plein milieu de la nuit et prévoir du temps pour l’enregistrement au comptoir et de vous acheter quelque chose à manger pour le vol de retour. Les files d’attente tant à l’enregistrement qu’à la sécurité ont totalisé plus de 2 heures dans mon cas. Je n’ai par conséquent aucunement eu le moment d’arrêter à la salle de bain, de passer dans une boutique chercher de l’eau et un peu de nourriture avant de monter à bord (n’étant pas en charge de mon propre transport).
Aucun repas n’est inclus sur les vols d’Arajet, toutefois un menu de boissons et repas légers est accessible à bord. À l’aller, mon repas m’a été fourni par la compagnie, un sandwich au jambon fromage dont le pain était très sec. Il est important de noter que l’entièreté du menu n’est pas toujours disponible et que l’unique mode de paiement est l’argent comptant, en dollars canadiens, américains ou peso dominicain. Sur mon vol de retour tôt le matin, seuls le café et un sandwich au thon étaient au menu. Il faut donc prévoir des sous si vous n’avez pas déjà votre repas avec vous.
Mon expérience quant au service à bord du vol Arajet est mitigée. Les agents de bord n’avaient pas l’air très heureux d’être au travail et peu de temps après le départ, plus aucun n’agent n’était visible pour répondre aux besoins des passagers ou remplir des verres d’eau, la plupart étant assis à l’avant sur leur téléphone cellulaire. Mon expérience fut la même au retour malheureusement.
Il n’y a aucun appareil vidéo à bord d’Arajet ni de wi-fi avec une plateforme de divertissement en ligne. Il faut donc avoir son propre équipement pour regarder des vidéos ou écouter de la musique.
Somme toute, j’ai trouvé qu’Arajet est comparable à d’autres compagnies aériennes à bas prix. On paie pour ce qu’on a, toutefois, en ajoutant les frais pour les bagages et l’escale à Saint-Domingue lors de vols vers le reste de l’Amérique, les prix reviennent souvent aux mêmes ou plus cher que d’autres. Il y a 3 vols par semaine au départ de Montréal vers Saint-Domingue et les nombreuses destinations desservies par Arajet.
Finalement, Arajet n’offre aucun programme de fidélité, mais vous pourriez réserver votre vol à l’aide de vos points de récompenses en passant par un portail comme Voyage Scène+ par exemple. Vous pourriez aussi rembourser votre dépense voyage avec vos points Scène+ si elle est portée à la carte Visa Infinite Passeport Banque Scotia; suivez notre tutoriel pour connaître toutes les étapes.
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