Plus de 7 000 îles forment l’archipel des Philippines et les principales régions sont Luzon, Visayas, Palawan et Mindanao. *Je crois que Palawan fait partie des Visayas, mais cette île est tellement belle qu’elle mérite une description juste pour elle.
Voici quelques informations à connaître sur les Philippines:
Les pays mégadivers sont un groupe de pays dans lequel la majorité des espèces végétales et animales présentes sur Terre sont représentées ; ils sont donc considérés comme les plus riches de la planète en matière de diversité biologique. Wikipédia
Les pays mégadivers sont un groupe de pays dans lequel la majorité des espèces végétales et animales présentes sur Terre sont représentées ; ils sont donc considérés comme les plus riches de la planète en matière de diversité biologique.
Wikipédia
En plus de beaux paysages, les Philippines nous offrent un peuple gentil et accueillant. Malgré les difficultés de la vie, ils sont toujours souriants et sympathiques. Je n’ai jamais connu un peuple aussi adorable.
Cette première partie du voyage a l’air d’un marathon :
Davao est une ville dans l’île de Mindanao. On y est allé car mon beau-frère est marié à une femme philippine et ils y ont une maison.
À notre arrivée, devant la maison, il y avait une affiche avec nos photos, pour nous souhaiter la bienvenue. L’affiche était signée : votre famille aux Philippines! Super cute!
On est resté une semaine à Davao, pour faire connaissance de la famille.
On a fait des activités, dont la distribution de cadeaux (pour eux) et le karaoké, qui est vraiment la passion nationale aux Philippines. La gang est arrivée vendredi soir et est repartie dimanche, en début de soirée. On n’était jamais moins de 20 personnes.
Pour un enfant unique comme moi, ce fut toute une expérience de famille!
Leur maison est dans un super beau complexe habité surtout par des étrangers. C’est un mini-quartier barricadé, avec une guérite à l’entrée, avec de agents de sécurité. Les maisons sont très belles, loin de la réalité du restant du pays. Il y a un club, avec gym, terrains de sport, piscine à débordement et restaurant. On s’est senti un peu comme dans le Sud (la richesse qui côtoie la pauvreté).
Nous sommes allés nous faire masser plusieurs fois, avons magasiné dans de beaux centres commerciaux et essayé des restaurants excellents. Nous sommes même allés au « Costco » local, qui s’appelle S&R et qui est exactement comme ici.
Nous avons vécu une expérience familiale de manucure – pédicure – coiffure: nous étions 6 personnes au salon et cela a coûté environ 10 $ par personne (pour environ 3 heures). Ce fut une première pour moi.
À Davao on a visité :
Anecdote
Les filles disaient que je ressemblais à un chanteur philippin, et en conséquence, elles étaient tout le temps près de moi, pour prendre des photos! 😀
Je ne recommande pas cette région. On y est allé exclusivement pour la famille. Cela ne vaut pas le détour et voir des « task forces » tout le temps (des soldats armés avec des mitraillettes, qui fouillent la voiture au complet) peut être traumatisant pour les plus sensibles. Le président Rodrigo Duterte vient de la région et il a déjà été le maire de Davao. Cela explique aussi la sécurité renforcée de la ville, où des attentats ont déjà eu lieu.
Avec mon beau-frère, ma belle-sœur, sa sœur et sa nièce, nous avons pris un vol pour Cebu, la deuxième ville du pays et la plus ancienne. L’autre sœur de ma belle-sœur nous attendait à l’aéroport avec une van. Tout un service!
On a passé la journée à visiter la ville :
Le centre-ville colonial :
La sœur de ma belle-sœur est une religieuse à Cebu. On a soupé où elles habitent, avec toutes les sœurs. Une autre expérience différente!
Anecdote :
Puisque voyager forme la jeunesse, les anecdotes sont une partie essentielle de nos aventures.
Au centre d’achats, on est entré dans une boutique. J’ai dit à la vendeuse que je ne savais pas quelle taille asiatique je portais. Elle m’a dit : « Je vous recommande du XL, monsieur, parce que vous êtes très grand » (Je mesure 5’8 / 1,73m…).
Je lui ai dit que ce n’était pas moi qui étais grand, mais elle qui était petite. On s’est mis à rire, tous les deux.
Aux aéroports des Philippines, par questions de sécurité, seulement les passagers avec une carte d’embarquement peuvent entrer dans les terminaux. On passe la sécurité 2 fois : pour entrer dans le terminal et pour accéder aux salles d’embarquement.
Même si nos billets d’avion sont déjà payés, on doit payer une taxe avant d’embarquer. Ayez de l’argent sur vous. On ne s’est pas fait charger cette taxe partout, mais il vaut mieux être préparé.
On a pris un traversier pour Tagbilaran, à l’île de Bohol (environ 2 heures de voyage).
À l’arrivée, une van nous attendait. Une chance que ma belle-sœur avait organisé les déplacements. Bien que plusieurs personnes maîtrisent l’anglais aux Philippines, la communication était parfois compliquée, avec nos accents et les leurs.
On est resté dans un charmant petit hôtel près de la plage d’Alona, à l’île de Panglao. On a pris un tuk-tuk pour aller à la plage. Ce fut notre première expérience avec ce charmant transport.
Encore une fois, ma belle-sœur a organisé nos visites :
Très anxieux, les Tarsiers sont stressés par la voix humaine, l’approche d’une main ou le flash d’un appareil photo. Cela peut suffire à les plonger dans la détresse et jusqu’à mettre fin à leurs jours. Ils arrêtent de respirer et meurent à petit feu. Si vous les mettez dans une cage, ils veulent sortir, alors ils se cognent la tête contre la cage, et elle craque tant leur crâne est fin. Wikipedia
Très anxieux, les Tarsiers sont stressés par la voix humaine, l’approche d’une main ou le flash d’un appareil photo. Cela peut suffire à les plonger dans la détresse et jusqu’à mettre fin à leurs jours. Ils arrêtent de respirer et meurent à petit feu. Si vous les mettez dans une cage, ils veulent sortir, alors ils se cognent la tête contre la cage, et elle craque tant leur crâne est fin.
Wikipedia
Après notre séjour à Bohol, on a repris le traversier pour Cebu. La belle-sœur était déjà au terminal des traversiers avec la van, pour nous conduire à l’aéroport.
Mon beau-frère et la famille sont repartis à Davao et on a pris un vol pour Boracay, l’île vedette des Philippines.
Il y a 2 aéroports dans le coin : Caticlan et Kalibo. Plusieurs personnes achètent des billets d’avion pour Kalibo, pour payer moins cher, mais elles ne savent pas que cet aéroport est à 70km (1h30 de route) du petit port, d’où l’on prend un bateau pour rejoindre l’île. L’aéroport de Caticlan est à 5 minutes de marche du port.
Quand on débarque du petit bateau, on peut : prendre un tuk tuk, marcher ou prendre la navette de l’hôtel.
Les principales plages de Boracay sont White Beach, Bulabog Beach et Puka Shell Beach.
White Beach est la plage principale, où est située la grande majorité des hôtels, restaurants et boutiques. Elle se divise en 3 stations :
Bulabog Beach est la plage pour le kitesurf et les planches à voile. Elle n’est pas très bonne pour la baignade.
Puka Shell Beach est une grande plage de sable fin, au nord de l’île. Elle est accessible en tuk tuk, mais il y a des excursions qui s’y arrêtent aussi.
On a choisi la station 3, tranquille, abordable et à une petite distance de marche des autres stations.
Notre hôtel était super beau, abordable et toutes les chambres avaient leurs portes vis-à-vis de la piscine. L’hôtel est en forme de H, et la piscine est au milieu.
C’est un hôtel qui, comme plusieurs à Boracay, possède une entrée par la rue et une autre par la plage. La terrasse du restaurant donnait sur la plage. C’était agréable de déjeuner à l’extérieur tous les matins.
Un jour, on a été abordé par un jeune garçon à la plage. Il cherchait des clients pour des compagnies. Il proposait un Island Hopping pour le lendemain. On a accepté, à la condition de payer le lendemain (vous savez, avec tant de personnes malhonnêtes, on finit par ne plus faire confiance à personne).
Finalement, tout s’est bien passé et on a eu une belle journée. On a visité :
On était de retour à l’hôtel à temps de se préparer pour le coucher de soleil, qui est de toute beauté à Boracay.
Un autre jour, on a pris un tuk tuk pour faire le tour de l’île. On a visité :
En fin de journée, il était plaisant de marcher sur le sable, de la station 3 jusqu’à la station 1, et au retour, voir le coucher du soleil à la station 2 et ensuite chercher un restaurant ou un bar avec des chaises sur le sable, pour des boissons, ou pour le souper.
Il y a souvent des présentations d’artistes locaux, qui essaient de gagner leurs vies, du mieux qu’ils le peuvent. Pensez à les encourager!
À qui cela pourrait intéresser : à la Station 2, ils louent des queues de sirène, pour des séances de photo. Non, je ne l’ai pas fait.
On a pris la navette de l’hôtel, pour aller prendre le petit bateau en direction de l’aéroport de Caticlan. Destination : Puerto Princesa.
À l’aéroport de Manille, pendant la correspondance, on a remarqué qu’ils ont fait payer plusieurs étrangers pour un prétendu excès de bagage.
Il y avait une dame avec un pèse-valises juste avant la sécurité. On nous a obligé d’enregistrer nos valises de cabine, et ce, même si à l’aéroport de Caticlan, tout s’était bien passé. Peut-être nos valises ont engraissé pendant le vol… hahaha
Plusieurs locaux embarquaient avec des valises de cabine immenses. Cela doit être une vengeance, une réparation historique …(alerte de plaisanterie).
Mon beau-frère et ma belle-sœur étaient déjà arrivés à Puerto Princesa, mais cette fois-ci, la van réservée par ma belle-sœur n’était pas là. On a demandé de l’aide de la police touristique, pour appeler ma belle-sœur et prendre un taxi pour arriver à l’hôtel qu’elle avait réservé.
Le lendemain, on a fait une visite, organisée par ma belle-sœur :
Par la suite, on a pris une van, en direction d’El Nido. Ce fut un voyage de 6 heures, terrible, dans une van bondée, sans appui-tête.
En plus, d’avoir eu une crevaison, le chauffeur arrêtait souvent pour parler à des gens sur la route, leur offrir un lift et il s’est même arrêté chez lui, pour ramasser quelque chose. On a eu droit à un seul arrêt, pour aller aux toilettes et pour manger vite quelque chose.
Cela faisait partie de l’aventure, mais c’était loin d’être agréable. Expérience de voyage! Il faut toujours penser que voyager forme la jeunesse! hahaha
J’ai découvert (après le voyage) une compagnie (Swift Airlines) qui offre des vols entre Manille et El Nido, ce qui nous évite le voyage de 12 heures (aller-retour) dans la fameuse van. À considérer, pour un éventuel prochain voyage à El Nido.
El Nido est un village de pécheurs. Il ne faut pas s’attendre à du luxe. Tout est très simple dan le coin. Pour ceux que cela pourrait intéresser, il y a des resorts de luxe, dans quelques îles.
La première journée, on a pris un tuk tuk pour aller à Nacpan Beach. On était 5 sur le tuk tuk!
Il a mis de l’essence sur le chemin (l’essence est vendue dans des bouteilles de Coca Cola d’un litre). Il a dit que c’était juste à côté, mais on a roulé une bonne demi heure.
La plage est très belle et on a passé un bel après-midi. Le chauffeur du tuk tuk nous a attendu.
Le soir on a soupé dans un restaurant au bord de la mer, où l’on choisit la viande/poisson que l’on veut, avant d’entrer. Ils nous donnent une affiche avec le numéro de notre commande.
Après le souper on a marché un peu, pour voir les petites boutiques. On a rencontré par hasard un couple de québécois que l’on avait connu dans la file du check-in, à l’aéroport de Montréal.
À El Nido, on s’est ramassé au poste de police après une dispute avec le propriétaire de l’hôtel. Au début, il n’y avait pas d’eau dans les salles de bain. Quand l’eau est arrivée, elle était noire.
On s’est plaint à la réception et le lendemain le monsieur engueulait les employés. On n’a pas tout compris, mais ma belle-sœur a compris la partie où il faisait mention de certains clients (dont on faisait partie).
Il n’était pas content de nous voir et s’est précipité de façon agressive vers mon beau-frère. Il a dit qu’il allait porter plainte à la police (j’ignore la raison, car c’est lui qui a essayé de nous frapper…).
Finalement il est arrivé et la chef de police a fait une sorte de salle d’audience à l’entrée, au jardin, où les parties ont pu s’exprimer. Le monsieur a décidé de partir. La chef de police nous a dit qu’ils avaient souvent des problèmes avec lui. Des commerçants nous ont dit la même chose.
On avait une excursion et on était déjà en retard. On avait peur que le monsieur fasse quelque chose avec nos choses à l’hôtel. Les gens de l’agence d’excursions ont même offert de garder nos valises, au cas où. Finalement on les a laissé à l’hôtel. Apparemment personne n’est entrée dans nos chambres.
Pour finaliser l’histoire, la chef de police nous a invité à souper avec tous les policiers du village. On voulait refuser qu’elle paie, mais elle a insisté. Ce fut une belle soirée, avec la police!
Excursions
Les excursions à El Nido sont offertes par lettres (tour A, B, C et D). J’avais lu que les tours A et C étaient les meilleurs, et c’est ce qu’on a choisi. Presque toutes les compagnies offrent le même service. Ce sont des excursions d’une journée, avec le dîner à la plage inclus. Cela coûtait environ 30 $ par personne.
Quelque soit votre choix, vous verrez des paysages magnifiques.
Après avoir vu des paysages magnifiques à El Nido, on a pris la fameuse van pour retourner à Puerto Princesa, d’où partait notre vol pour Davao, avec correspondance à Manille.
Cette fois-ci on ne s’est pas fait charger pour les valises de cabine (pourtant elles étaient un peu plus lourdes qu’avant, à cause de souvenirs), mais la valise enregistrée est restée à Manille. On m’a donné un gros dédommagement de 50 $.
On est allé à l’aéroport avec le frère de ma belle-sœur (je sais, cela devient compliqué, avec une grande famille) chercher la valise, le lendemain.
On est resté quelques jours en famille, à Davao, avant de prendre un vol pour Hong Kong, où on a passé quelques jours, avant de retourner à Manille, pour prendre les vols de retour à la maison.
Je ferai bientôt un article sur Hong Kong et Macao.
C’est un pays encore peu connu, car il n’y a pas de tourisme de masse, comme en Thaïlande. Les principaux touristes sont chinois, japonais et coréens.
Je recommande vraiment d’y aller, avant que cela devienne trop commercial. Cette transformation a déjà commencé. On peut le voir, à Boracay, avec les constructions de resorts un peu partout. L’île est même restée fermée aux touristes pour quelques mois, en 2018, pour qu’ils puissent régler un problème avec les égouts des hôtels.
Sauf pour l’épisode de la valise à l’aéroport de Manille, je n’ai jamais eu l’impression d’être vu comme un symbole de dollar dans les rues. J’ai trouvé les vendeurs très honnêtes et peu insistants.
Les gens sont pauvres et essaient de gagner leurs vies. Ils travaillent très fort, pour y arriver. Ils ne sont pas habitués aux pourboires et des fois ils n’acceptaient pas. J’ai vidé ma valisé avant de repartir. J’ai laissé tous mes vêtements là-bas et ils ont tous trouvé preneur (même les gougounes de l’hôtel, qui dépassaient de 5 cm les talons de la personne qui les as prises). J’ai apporté seulement les souvenirs que j’ai achetés.
Je l’ai déjà dit, mais cela mérite d’être répété : les gens sont adorables (sauf le propriétaire de l’hôtel à El Nido). Toutefois, le temps n’est pas important là-bas. Soyez prêts à faire preuve de patience, car cela ne bouge pas vite. Cela m’a pris une demi-journée pour réussir à acheter une carte SIM, dans un centre commercial.
Les Philippines : peuple gentil, paysages à couper le souffle, sans dépasser le budget. C’est un pays super beau et abordable. Malgré la pauvreté, on ne s’est jamais senti en danger. Les locaux disent qu’il faut faire attention à Manille, mais on n’y est pas allé (seulement en correspondance).
Hôtels réservés avec Booking.
Marriott, Accor, Hilton et Best Western commencent à s’établir aux Philippines, mais la plupart des hôtels étaient inconnus pour moi.
Si vous voulez des conseils pour obtenir des nuits d’hôtels gratuites aux Philippines avec Marriott Bonvoy, consultez cet article:
Québec-Montréal : Autocar (120$ a/r);
Montréal-Beijing-Manille : Air China (853$ a/r);
Manille-Davao : Air Asia (82$ a/s);
Davao-Cebu : Cebu Pacific (54$ a/s);
Cebu-Tagbilaran : Traversier (27$ a/s);
Tagbilaran-Cebu : Traversier (27$ a/s);
Cebu-Boracay (Caticlan) : Cebu Pacific (95$ a/s);
Boracay (Caticlan)-Puerto Princesa : Cebu Pacific (243$ a/s);
Puerto-Princesa-El Nido : Van (environ 20$ a/s);
El Nido-Puerto Princesa : Van (environ 20$ a/s);
Puerto Princesa-Davao : Cebu Pacific (158$ a/s);
Davao-Manille-Hong Kong : Philippine Airlines;
Hong Kong-Macau : Traversier;
Macau-Hong Kong : Traversier;
Hong Kong-Manille : Philippine Airlines;
Manille-Beijing-Montréal : Air China;
Montréal-Québec : Autocar.
Toutes les cies aériennes utilisées sont excellentes. On a voyagé en classe économique. Pour les vols intérieurs, on a acheté tous les extras disponibles.
Je ne conseille pas. La circulation est chaotique et l’adrénaline monte assez vite. Cherchez des chauffeurs privés ou des excursions.
Ce voyage de 4 semaines (fév/mars 2017) a été entièrement payé. Il n’y a pas eu d’échange de points.
Je ne connaissais pas Milesopedia encore et leurs meilleures offres de cartes de crédit au Canada, malheureusement, mais je les remercie de l’opportunité de partager mes expériences.
N’hésitez pas à partager, commenter ou à consulter mes autres reportages:
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