Ce n’est pas une destination qui est très prisée par les gens car le tourisme n’y est pas encore très bien établi. J’ai pu remarquer qu’il n’y avait pas beaucoup d’informations sur le pays et plus je cherchais, plus je m’apercevais que ça allait être une vraie aventure.
J’avais l’impression de voyager dans les années 80 avec ce voyage de brousse; c’est un des rares pays qui semblent avoir été oublié par le temps et la modernisation. Je vous conseille d’y aller pour vivre cette expérience unique avant que le tourisme se développe davantage.
Les routes ne sont pas très belles, alors il faut planifier beaucoup plus de temps pour couvrir les distances. Sur les belles routes, il nous fallait plus de 5-6h pour parcourir 300 km.
La structure du pays n’est pas vraiment établie pour un voyage indépendant. Cela est tout de même possible, mais il faudra s’armer de beaucoup de patience et de débrouillardise. Le transport en commun n’était pas fiable et ne se rendait pas dans la grande partie des parcs nationaux. Au niveau des hôtels et auberges de jeunesse, il n’y avait pas beaucoup de choix non plus.
Cette forêt tropicale humide continent l’entièreté de la population de lémurien bambou doré. Ce dernier est en danger critique d’extinction car il ne reste pas beaucoup de forêts qui contiennent des bambous géants. Le sol était mouillé en continuité donc c’était une randonnée très muddy.
Durant les deux jours de randonnées dans ce parc, nous avons pu voir ce type de lémurien seulement une fois. Nous les avons pourtant vraiment cherchés. Peut-être qu’ils se camouflent trop bien? Ou alors qu’il n’y en a pas en grand nombre.
Ensuite, nous avons quitté les hauts plateaux en continuant notre voyage à travers des terres plus arides. Il y avait une petite famille de lémur à rayures proche du village malgache de Ranohira. Quand je pense à Madagascar, c’est l’image de ce lémur qui me vient en tête.
La transition vers un paysage désertique était drastique. Nos randonnées au parc national d’Isalo étaient plutôt dans un décor lunaire et de canyons. Personnellement, je préfère les endroits ouverts comme Isalo comparativement à la forêt tropicale de Ranomafana.
Il faisait très chaud, nous avons eu plusieurs occasions pour nous rafraîchir dans des piscines naturelles et observer les quelques cascades. On avait un guide avec nous qui nous amenait vers ces oasis. Ce n’était pas difficile de les trouver, mais c’était quasiment impossible de savoir par où passer pour y accéder.
De plus, on a pu voir une autre variété de lémur.
Enfin, les régions avec beaucoup de formations rocheuses comme Isalo changent complètement d’ambiance selon le moment de la journée. Le coucher du soleil fait ressortir toutes sortes de nouvelles couleurs.
Nous avons terminé notre semaine de voyage à la plage afin de se reposer avec toutes ses randonnées.
Bien évidemment, nous sommes allées voir des baobabs qui sont emblématiques de Madagascar. Il y en avait un peu partout sur notre chemin. Certains sont assez bas pour qu’on puisse y grimper pour se chercher un fruit!
Les pêcheurs amenaient leurs prises du jour à notre hôtel donc nos repas étaient toujours très frais. On ne pouvait pas vraiment demander mieux!
Et ils nous ont aussi amené faire un tour de pirogue lorsqu’ils n’étaient pas en train de pêcher!
Tout d’abord, cette étape ne sera pas très facile avec les points, mais quand même possible avec un peu de persévérance.
Turkish Airlines et Ethiopian Airlines desservent Madagascar sur les routes IST-TNR et ADD-TNR (en temps hors-pandémie) donc vous pouvez utiliser des points Aéroplan pour couvrir les coûts du billet d’avion. J’ai pu malheureusement remarquer que la disponibilité sur ces routes est plutôt rare. Un aller-simple en classe économique vous coûtera entre 70 000 et 100 000 points Aéroplan selon la nouvelle grille tarifaire.
Il est quand même assez difficile de trouver des aubaines pour les billets d’avion puisqu’il n’y a pas beaucoup de compagnies aériennes qui s’y rendent. Si vous n’avez pas de chance dans vos recherches avec Aéroplan, il faut se tourner vers les membres de SkyTeam pour essayer de trouver de la disponibilité sur Air France (via CDG) ou Kenya Airways (via NBO). Air France a beaucoup plus de disponibilités pour les awards redemptions.
C’est en planifiant des voyages comme ceux-ci que je réalise comment les points-privilèges d’Amex sont précieux. Bien qu’il ne faut pas accumuler des milles et des points sans objectifs, je trouve que c’est toujours une bonne idée de se garder une petite banque de points-privilèges. Une opportunité de voyage sera si vite arrivée et vous pouvez toujours transférer ces points facilement pour les utiliser avec presque toutes les compagnies aériennes!
Par contre, une fois rendu sur place, les dépenses seront très minimes.
Pour vous donner une idée des prix pour notre groupe de trois personnes:
Dans notre cas, nous avons magasiné notre itinéraire sur place. On savait ce qu’on voulait faire comme voyage et on a simplement engagé un chauffeur pour nous amener où on voulait dans le pays. Selon notre chauffeur, la majorité des touristes à Madagascar réservent des tours organisés ou bien ils engagent un chauffeur privé.
Nous étions à Madagascar pour une mission humanitaire. À travers tous mes voyages, j’essaie toujours de trouver un moyen de redonner au pays qui m’acceuille. Lorsque j’ai su que Terres sans Frontières n’avait jamais envoyé de mission à Madagascar, nous avons mobilisé une équipe de dentistes, optométristes et médecins pour y aller.
Cette mission m’a beaucoup touché car il y avait des malgaches qui vivaient avec des douleurs dentaires depuis des années. Un autre moment marquant de la mission était lorsqu’un homme de 58 ans a reçu des lunettes et s’est mis à pleurer car c’était sûrement la première fois qu’il voyait clairement depuis longtemps.
Si vous voulez suivre mes aventures sur Instagram, mon compte est wanderingaline!
Les économies, c’est par ici :