Avis : Lufthansa A350 | Classe Affaires (Ex-Philippines Airlines) | YUL-MUC

Depuis fin avril 2022, Lufthansa a déployé des Airbus A350 configuré différemment du reste de sa flotte (lisez mon avis sur la classe affaires de l’A350 de Lufthansa).

Habituellement, les Airbus A350 de Lufthansa sont configurés en 2-2-2 en classe affaires. Cela signifie que les personnes assises côté hublot n’ont pas un accès direct au couloir. Cela permet à Lufthansa d’avoir une cabine dense :

• 48 sièges en classe affaires
• 21 sièges en premium économie
• 224 sièges en économie

Cette cabine n’est pas au niveau de ce que proposent Air Canada, Air France et Swiss sur les vols transatlantiques :

Mais sur les quelques appareils A350 nouvellement déployés, la configuration est de type 1-2-1 : chaque passager a accès au couloir et dispose d’un espace individuel bien plus confortable.

• 30 sièges en classe affaires
• 24 sièges en premium économie
• 241 sièges en économie

On rejoint ici le standard en matière de voyage en classe affaires.

Comme vous le voyez, il y a 18 sièges en moins en classe affaires, ce qui permet à Lufthansa de faire face à la demande « Loisirs », bien plus importante actuellement que la demande « Affaires ».

En fait, ce sont 4 Airbus A350 qui ont été acquis auprès de Philippine Airlines. Pendant le printemps 2022, ils ont été positionnés sur les vols depuis Montréal, Toronto, Vancouver vers Munich. J’ai pu prendre l’un de ces vols avec Audrey.

Ce vol Montréal-Munich-Nice coûte 70 000 points Aéroplan et 128 $ de taxes en classe affaires :

J’ai utilisé ma Carte Visa Infinite Privilège* TD^MD Aéroplan^MD afin de bénéficier des assurances offertes et de l’accumulation accélérée pour les dépenses avec Air Canada.

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Depuis Montréal, en voyageant en classe affaires sur une compagnie Star Alliance comme Lufthansa, vous pouvez accéder au Salon Feuille d’Érable d’Air Canada.

Cependant, avant ce vol, j’ai préféré me diriger vers le Salon Air France qui était bien moins achalandé (et il se situait plus proche de la porte d’embarquement).

Pour accéder au Salon Air France avec Audrey, j’ai utilisé ma Carte de Platine entreprise^MD d’American Express (accès illimité pour le titulaire et un invité).

À l’heure de l’embarquement, beaucoup de passagers étaient présents à la porte, signe que l’activité des vols transatlantiques a bien repris ! L’Airbus A350 pour ce vol est baptisé « Munich ».

À l’entrée dans l’appareil, nous retrouvons une cabine déjà bien remplie. Ce qui me frappe immédiatement : un sentiment d’espace grâce à l’absence de casiers de rangement pour les bagages au-dessus des sièges centraux.

Voici une photo de la cabine vide (fournie par Lufthansa) :

Si vous voyagez seul(e), je vous recommande bien évidemment un siège côté hublot. Choisissez les fauteuils impairs pour être davantage isolé(e) du couloir.

En voyageant en couple ou en famille les fauteuils centraux sont tout indiqués.

Et vous bénéficierez d’une belle « hauteur sous plafond » avec l’absence des rangements de bagages :

Sur les deux passagers, l’un se trouvera davantage exposé au couloir comme vous pouvez le voir sur ces trois photos (rangs pairs / impairs) :

Le siège proposé par Lufthansa sur cet A350 est confortable. On dispose de tous les réglages électriques, ainsi que d’une fonction de réglage de la fermeté.

Il s’agit du siège de type Vantage XL de Thompson Aero. Celui-ci s’abaisse bien évidemment à 180 degrès.

Un bel espace de rangement est proposé avec toutes les commandes du fauteuil et de la télévision. Ainsi qu’une prise pour vos accessoires électriques.

Voici un aperçu de la place disponible pour vos jambes en position assise :

Et en position allongée :

Contrairement aux autres configurations de Lufthansa (et d’Air Canada sur ses A330), j’ai trouvé l’espace plutôt grand, permettant de dormir sur le côté (chose quasiment impossible sur Air Canada).

Quant à l’écran de divertissement, celui-ci est tactile, d’un bon format mais avec une vitre renvoyant beaucoup de reflet :

Il est possible d’utiliser la télécommande voire même de synchroniser son téléphone intelligent pour commander l’écran.

Une trousse de bienvenue (ou plutôt un sac « de collection ») et une bouteille d’eau sont distribuées. Ce sac sera réutilisé pour aller chercher le pain !

On retrouve le strict nécessaire à l’intérieur.

Le menu est également distribué :

Peu de temps après le décollage, champagne et noix de cajou chaudes sont servis.

Pour le repas, j’ai choisi :

• Parmigiana d’aubergines, artichauts marinés, bocconcini au fromage
• Filet de poisson Snapper, sauce Teriyaki à l’érable et aux canneberges, Bok Choy à la vapeur, carotte, tomate cerise, le tout agrémenté de riz au sésame.
• Gâteau à la truffe au chocolat

Le repas était bon sans être excellent. Quant au service, l’équipage était visiblement pressé (jusqu’à renverser mon verre d’eau au complet sur moi / mon siège). 🙁

Petit passage par les toilettes pour se brosser les dents :

J’ai déjà vu de plus grandes toilettes en classe affaires. Et je trouve que la table pour changer bébé est plutôt petite (heureusement, j’ai passé ce stade) 🙂

Après avoir répondu à quelques courriels et messages sur le groupe facebook (grâce au Wi-Fi Boingo obtenu gratuitement avec la Carte Mastercard HSBC World Elite), je me dirige vers mon lit, à environ 5 h de l’atterrissage !

Après un sommeil semi-profond de 4 heures (quelque peu gêné par le masque chirurgical) je me réveille pour prendre le petit-déjeuner alors que nous finissons notre traversée de l’Atlantique.

Pour le petit-déjeuner, j’ai choisi la formule continentale accompagnée de Pain Blini avec fromage à la crème, saumon et câpres.

L’atterrissage à Munich s’effectuera avec une vingtaine de minutes de retard.

Si vous avez la possibilité de choisir votre avion pour traverser l’Atlantique en classe affaires sur Lufthansa : sans hésiter je vous conseille cet A350. La configuration en 1-2-1 permet de disposer de sièges plus confortables et d’une cabine moins dense.

Si vous ne pouvez pas éviter la configuration en 2-2-2, tentez de voyager avec Air Canada ou Swiss par exemple.